Conclusion

Le premier appareil d’imagerie médicale à avoir été découvert est la radiographie. Effectivement, c’est en 1895 que W. C. Röntgen a radiographié la main de sa femme. Il est cependant important de rappeler qu’aux débuts de la radiologie, les rayons X étaient utilisés à des fins multiples : dans les fêtes foraines où on exploitait le phénomène de fluorescence, dans les magasins où l'on étudiait l'adaptation d'une chaussure au pied des clients grâce au rayonnement et bien sûr, on les utilisait pour la radiographie médicale. Encore là, on fit quelques erreurs, par exemple en radiographiant les femmes enceintes. Depuis, cette technique d’imagerie médicale est la plus utilisée, la plus rapide, est peu couteuse donc la plus accessible. Cependant, les images ne sont pas de très bonne qualité, et il est recommandé de ne pas passer beaucoup d’examens par an car les rayons X sont nocifs pour le corps humain : il faut faire en sorte d’en délivrer le moins possible.


La technique de l’échographie-doppler reprend celle du sonar découverte en 1915, cependant elle ne sera appliquée dans le domaine médical qu’en 1955. Son utilisation la plus connue est sûrement l’observation du fœtus, car elle en fournit une image de très bonne qualité. Elle s’utilise aussi beaucoup pour l’observation du système urinaire. C’est la seule technique ne possédant pas de contre-indication. Elle peut être répétée sans problème et est peu coûteuse. Son plus gros avantage reste sa simplicité, l’appareil peut être transporté très facilement. Parfois, les images obtenues par IRM sont à peine mieux : l’échographie-doppler dispense donc dans certains cas de faire un examen plus long et surtout plus cher.


Le scanner, s’inspirant de la technique de la radiographie par rayons X, a été découvert en 1972. C’est un appareil simple et pratique d’emploi, très utilisé dans le milieu médical qui sert surtout à diagnostiquer tumeurs, lésions et fractures. Cette technique est purement anatomique et ne donne pas de renseignements sur les fonctions cérébrales, c'est pourquoi dans la recherche sur le cerveau on utilise maintenant l'IRM. Mais l'inconvénient majeur du scanner reste la quantité de rayons X reçue par le patient, même si aujourd’hui, les progrès médicaux permettent de les utiliser à faible dose.


L’IRM, découvert en même temps que le scanner, couple deux techniques : la résonnance magnétique et la radiofréquence. Il est très performant et révolutionnaire en ce qui concerne la qualité des images obtenues, notamment celles du cerveau en fonctionnement qui restait inconnu jusqu’à maintenant. De plus, il n’est pas toxique, même s’il possède de nombreuses contre-indications telles que la présence de pièces ferromagnétiques dans le corps. Il  faut parfois plusieurs mois avant d’obtenir un rendez-vous, et l’examen est lui-même très long. Passer une IRM est également assez coûteux, il est donc difficile d’y avoir accès en première intention, c’est pourquoi il est plutôt recommandé en complément d’autres examens.



Beaucoup se posent la question de la différence entre le scanner et l’IRM :

Le scanner cérébral est plus rapide que l’IRM, mais ce dernier est beaucoup plus précis sur les tissus nerveux. Les données obtenues sont donc plus fiables et plus intéressantes avec l’IRM qu’avec le scanner pour les images du cerveau. De plus, le scanner visualise très bien les os ce qui n’est pas les cas pour l’IRM qui lui, cerne très bien les ligaments.

Nous pouvons distinguer deux couples d’appareils :

 ·         La radiographie et le scanner : le scanner est en réalité une radio perfectionnée. Tous deux obtiennent des coupes du corps humain à partir de rayons X, nocifs. Ils sont tous les deux biens adaptés à la visualisation des organes osseux et aériens. Cent ans après leur découverte, on se sert encore des rayons X en radiographie moderne. On les utilise aussi dans les scanners, pour effectuer des coupes du corps humain. Plusieurs autres techniques sont venues compléter les appareils des médecins: les ultrasons, l'imagerie par résonance magnétique nucléaire, la scintigraphie ou encore la tomographie par émission de positrons. Dans les années 1970, les rayons X commencèrent à être utilisés pour effectuer des scanners avec un traitement informatique des images. Le scanner à rayons X développé par Hounsfield était alors le meilleur outil de diagnostic médical.

·         L’échographie et l’IRM : l’IRM ressemble à une échographie améliorée. Les deux techniques, tout de même très différentes l’une de l’autre, permettent d’obtenir des images très précises, et n’ont aucune incidence sur le corps. Elles permettent plutôt de voir les organes pleins, les ligaments et les tissus mous. Cependant, il est impossible d’avoir une image du cerveau avec l’échographie car la paroi osseuse est trop épaisse.

 

 

Des recherches en cours essayent de prouver l’existence d’effets néfastes de l’échographie sur les cellules, ce qui prouve que l’imagerie médicale est en constante progression. De plus, de nombreux chercheurs essayent de mettre au point une IRM accessible aux porteurs d’objets ferromagnétiques dans leur corps. L’accès à l’imagerie médicale serait donc facilité.

Ainsi, nous avons vu que tous les appareils d’imagerie médicale sont complémentaires, ils offrent tous un aspect différent du corps humain. Ce domaine dépend énormément de l’informatique, il est donc en progression constante avec toutes les avancées technologiques découvertes et à découvrir. Cependant, il ne faut pas oublier que l’imagerie médicale ne se limite pas aux appareils sur lesquels nous nous sommes penchés, mais sur un ensemble d’autres techniques qui elles aussi jouent un rôle important en médecine, malgré le fait qu’elles soient moins connues.