Ateliers 2020

ATELIER SUR LE BOUTURAGE C’est un public nombreux qui s’est retrouvé le samedi 8 février au rez de chaussée de la mairie d’Ispagnac aimablement prêté par Madame le Maire, pour un atelier sur le bouturage organisé par l’association Jardins Nature 48 et animé par Frédéric Vigouroux.

Les différentes méthodes de multiplication végétative ont été abordées :

- Le Marcottage.

- Bouturage dans l’eau pour les misères, les lauriers roses, les arbustes à fruits rouges, c’est le plus facile.

- Le bouturage à bois sec s’effectue après la chute des feuilles.

- Bouturage à l’étouffée, un peu plus délicat.

- La multiplication des plantes grasses.

Chaque méthode a été développée et des précisions sur les meilleurs substrats apportées.

Un troc de plantes a clôturé l’après midi et les échanges se sont prolongés autour du verre de l’amitié

Article rédigé par Jeannette Julien

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SOINS ET TAILLE DES ROSIERS AU PRINTEMPS à Mende

C'est sous un début d'après midi pluvieux que l'atelier 'Taille et soins aux rosiers' a commencé samedi 29 février dernier.

La quinzaine de participants a été invité à se mettre à l'abri à l'intérieur afin d'écouter l'ensemble des conseils et gestes associés à la connaissance des rosiers.

Les débuts ont permis d'apprécier les différentes catégories de rosiers existantes : miniature, paysager, arbustif, buisson, tige, liane ou encore grimpant, et leur utilisation possible : en pots, sur un talus, dans un massif ou en bordure d'une allée, point focal haut attirant le regard ou encore courant dans un arbre, sur une arche, une pergola, un mur ou une clôture. L'utilisation est spécifique selon l'endroit que l'on souhaite mettre en valeur. Les rosiers s'intègrent à tous les styles de jardin, s'adaptent aux sols les plus difficiles et tolèrent la mi-ombre.

Cependant pour être florifères, ils demanderont à ce qu'on apporte au sol dans lesquels ils poussent une fertilisation de type fumier accompagnée d'un paillage naturel de type bois raméal fragmenté et ceci pendant la période de repos hivernal exclusivement.

Les échanges d'expériences ont permis de trouver réponses, chacun avec une partie de son savoir à communiquer sa méthode et la visite du jardin avec les rosiers existants a permis de clôturer cet atelier sur une note positive.

Article rédigé par Marion Thibault

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TAILLE des fruitiers à Sainte-Hélène.

C'est aux bords du Lot, dans le bas du village de Sainte-Hélène, qu'une trentaine de personnes se sont réunies samedi 7 mars dernier afin d'apprendre les techniques de la taille sur fruitiers.

Mr Claude FOURNIER, fils d'arboriculteur et spécialiste de la taille sur fruitiers depuis de nombreuses années, a débuté l'atelier en parlant des formes de fruits (espalier, palmette, gobelet), des outils à utiliser, de la position de la lame de coupe par rapport au bois qui reste en place, mais aussi des différents bourgeons à bois ou à fleurs avec la nécessité de les reconnaître et les orienter avant toute intervention.

Quand à la taille, elle sera conditionnée selon que le rosier est remontant (floraison de mai jusqu'aux gelées) ou non. En effet, celle-ci s'effectuera toujours après la floraison pour les rosiers non remontants (en fin d'été) et pour les remontants, la taille sera réalisée au début du printemps puis tout au long de l'été dans le but de stimuler le végétal à produire de nouvelles repousses et donc de nouvelles fleurs. La particularité des grimpants est la pousse en hauteur, il est donc nécessaire de laisser grandir les tiges principales et de réduire les tiges secondaires qui porteront les futures fleurs. A noter qu'un rééquilibrage léger de la structure pourra être fait tous les 2 à 3 ans au printemps pour l'ensemble des rosiers.

Quant aux maladies, elles sont le reflet d'un carence en minéraux, oligoéléments dans le végétal et pour palier à cela il est conseillé d'appliquer à l'aide d'un pulvérisateur de l'extrait fermenté d'ortie, à raison d'une dilution de 1litre d'extrait pour 10L d'eau de pluie (sans surdosage sinon risque de brûlures des tissus), tous les 15jours, sur l'ensemble du rosier et du sol en périphérie.

La taille doit être raisonnée dans le but de conduire la structure de l'arbre mais aussi la production de fruits. Si la taille est trop sévère, le végétal compensera cette perte en produisant du bois au détriment de la production de fruits et si la taille n'est pas suffisante le bois vieillissant ne produira plus assez de fruits ; un équilibre judicieux est donc à trouver lorsque l'on se lance dans ce type de travaux. Enfin les plaies de taille ont été badigeonné d'un mélange à base d'huile et de bouillie bordelaise dans le but de limiter le développement de maladies cryptogamiques.

Les questions et les échanges de pratique ont clôturé cette après midi, fraîche mais ensoleillée, ce fût un franc succès.

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HISTOIRES DE PLANTES AVEC KARINE GILLES (LOZ'HERBES)

Pour la reprise des ateliers de l'association Jardins Nature 48, c'est à St Sauveur de Peyre dans l'espace de culture de Karine GILLES - entreprise Loz'Herbes, qu'un groupe d'amateurs et passionnés de botanique s'est retrouvé pour écouter les histoires liées aux noms des plantes, leur origine et lieu de prédilection, ainsi que les petits maux de la vie courante qu'elles peuvent soulager. C'est une soixantaine de plantes qui sont cultivées, récoltées au fils des saisons par Karine et transformées en infusions, baumes et macérations pour le plus grand bonheur des amateurs de soins aux naturels.

En parallèle de cette balade, s'est tenu un troc de plantes potagères et ornementales auprès du quel de nombreuses personnes sont venus échanger leurs jeunes plants.

La fin de journée ensoleillée s'est clôturée autour d'un goûter partagé et d'histoires de plantes.

Article écrit par MARION THIBAULT

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COMPOSTER, UN GESTE INTELLIGENT ET RESPONSABLE

C'est ce qu'a encore une fois démontré notre association par un bel après midi d'octobre. Un petit groupe d'amateurs vivement intéressé, s'est réuni à Ispagnac pour venir écouter Marion Thibault.

Les explications sur la valorisation des déchets organiques de la cuisine et du jardin ont débuté par la description du processus de décomposition de la matière en humus. Cette substance brune qui ressemble à de la terre de sous bois et que l'on obtient grâce à de petits êtres vivants présents dans le sol (insectes, acariens, vers de terre, champignons, bactéries... etc) va pouvoir être réutilisé pour enrichir un sol faible en nutriments, ou encore comme 'retenteur d'eau' lorsque le sol est trop drainant ou encore pour améliorer un sol trop collant (argileux) et ainsi permettre aux végétaux de développer leur système racinaire dans de bonnes conditions.

Les macro ou micro-organismes vont se mettre en action et décomposer la matière dès que l'on va amasser, en tas ou dans un composteur, des couches en alternant successivement de la matière sèche (feuilles mortes/paille/tonte sèche..) et de la matière humide (déchets alimentaires, épluchures, les herbes non montées en graines...). Des proportions équilibrées devront être favorisées afin de permettre à toutes les couches d'être aérées. Le composteur ne devra pas être placé trop au soleil mais plutôt au levant ou au couchant. Il sera nécessaire de le protéger du trop de soleil provenant du Sud, en le positionnant sous un arbre. Penser à l'arroser s'il fait trop chaud et lui permettre également d'être protégé lorsqu'il y a trop d'eau naturellement. A ces précautions s'ajoute le besoin de le remuer au moins un fois par mois afin que la décomposition soit fait au bout de six mois.

Les possibilités d'utilisation sont multiples et l'on peut s'en servir pour fertiliser au pied de rosiers, d'arbustes, d'arbres, de fruitiers, sans oublier les potées et jardinières fleuries ou encore le potager lors du démarrage des semis ou mis en terre des jeunes plants. En résumé, tout ce qui produit par le vivant retourne au vivant, à la terre.

De nombreuses questions ont été posées et les échanges chaleureux se sont terminés autour du verre et goûter de l'amitié, pour une belle après midi ensoleillée.

Article écrit par MARION THIBAULT

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