En décembre 1996, dans un numéro de la revue Autrement consacré à « L’explosion des nouvelles pratiques de santé – Autres médecines. Autres Mœurs » (sous la direction de Françoise Bouchayer), François-Xavier Chaboche publiait en cosignature avec Pierre Magnant, alors président du CODEMA, un article intitulé : « Usagers : notre corps est à nous », résumant le travail et la position du CODEMA (Collectif pour la défense et l’expérimentation des médecines alternatives).
Fruit de longues discussions entre les deux auteurs, le texte final ne fut pas soumis pour approbation à F.-X. Chaboche qui eut la surprise de trouver un texte modifié, parfois en bien, mais parfois avec des erreurs.
Page 212, par exemple, au troisième paragraphe, l’expression « absolue nécessité » (qui avait une connotation juridique précise) était remplacée par « nécessité évidente » qui n’avait pas de sens dans le contexte, et en tout cas aucun sens juridique. Plus grave, page 215, au dernier paragraphe, il est imprimé, à propos du CODEMA : « Les pouvoirs publics demandent à un de ses représentants de participer aux travaux d’une commission ministérielle chargée de définir un méthodologie d’évaluation spécifique à l’ensemble des médecines différentes ». Si la mission de la commission est relativement bien définie, ce sont quatre représentants du CODEMA – et non un seul – qui siégèrent dans une commission paritaire de huit membres (les quatre autres membres ayant été désignés par le ministère).
Ces précisions données, le lecteur peut se reporter à la revue Autrement, n° 85, de décembre 1986, pages 212-217. Mais « pour servir l’histoire », nous donnons ci-dessous le « tapuscrit » d’une première version du texte original de l’article (qui sera donc modifié à deux reprises).