Le four à bois


D'accord, je suis plus habillé !

Mais l'essentiel est... CONFORME !

Coupe (théorique) de "mon" four gallo-romain :

Jeudi 5 mai 2011

Le four à bois partait en brioche...

J'ai tout démonté jusqu'au niveau du foyer :

La voûte qui soutenait la sole, tenait bon, j'ai laissé en place:

J'ai changé les deux carreaux cassés de la sole... et coulé tout autour une assise pour recevoir les parois en briques :

Ciment noir et briques réfractaire concassées :

Economie, économie : j'ai réutilisé tout ce qui était réutilisable comme briques !

Et j'ai commencé à monter les parois en taillant les briques : Heureusement,

j'avais de l'aide :

Quand la hauteur m'a semblé suffisante, j'ai commencé à refermer en encorbellement:

Jusqu'à ce que l'ouverture soit suffisamment étroite

pour être refermée par 4 carreaux 33 x 33.:

Disposés en... croix gammée !!!

Nom de Dieu : "Père, prenez garde à droite !"

Puis, j'ai coffré un petit chaînage pour supporter la paroi d'isolation :

Et il en faut, des briques et des briques !

Entre les deux parois, je mets de la terre pour isoler et rendre étanche.

Et puis, hier soir : Première fumée !

Avant d'envisager la premier cuisson, faut chauffer tout doucement pour évacuer toute l'humidité.

Chauffer, chauffer... un certain temps...

(Quand mon père avait fait refaire son four à pain à la fin des années 40, il avait scrupuleusement respecté ce premier chauffage très lent et progressif pendant près d'un mois. De tous les fours de cette époque, le sien est le seul qui ne se soit pas écroulé. Et... il tient toujours ! )