Je vous engage à lire et apprendre par coeur les définitions ci-dessous
En psychanalyse freudienne et kleinienne, le Moi est, dans la seconde topique, l'une des instances qui aménage les conditions de satisfaction des pulsions en tenant compte des exigences du réel. Dans la seconde topique, il se situe entre les exigences du ça et celles du surmoi. Il est à la fois conscient, préconscient et inconscient. Il n'apparaît que progressivement, d'abord sous la forme d'un « pré-moi » au stade du début de la vie, puis il s'organise et se dégage du narcissisme en même temps que l'objet libidinal. Son rôle initial est d'établir un système défensif et adaptatif entre la réalité externe et les exigences pulsionnelles.
Le Surmoi (en allemand Über-Ich) est un concept psychanalytique élaboré par Freud. Il est, avec le Ça et le Moi, l'une des trois instances de la personnalité. Il désigne la structure morale (conception du bien et du mal) et judiciaire (capacité de récompense ou de punition) de notre psychisme. Il est l'héritier du complexe d'Œdipe. Il répercute les codes de notre culture sous la catégorie de « ce qu'il convient de faire ». Il s'agit d'une instance souvent sévère et cruelle, surtout formée d'injonctions qui contraignent l'individu.
Le Ça (en allemand Es) est un concept psychanalytique initialement fondé par Georg Groddeck. L'élaboration que Freud fit consécutivement de cette notion en 1923 éloigne considérablement cette dernière de ses origines groddeckiennes (que Freud reconnaîtra pourtant toujours) : situé dans l'instance inconscient de la première topique, il désigne une des trois instances de la seconde topique, Freud appelant les deux autres le Moi et le Surmoi.
Ca c'est moi !
( signé Dominique Gobin )
Ca, ce n'est pas moi !
( signé Alain Grésillon )
L'instance sévère et cruelle qui
contraint l'individu Dominique
Gobin
L'instance sévère et cruelle qui
contraint l'individu Alain
Grésillon
Chanson de Jacques Pills avec la participation d' Edith Piaf ( sa femme à l'époque ) pour la dernière phrase uniquement.
C’est haut comme ça...
Non... J’exagère...
Mettons, comme ça...
Enfin... à peu près ça!
Ça paie pas d’mine,
Mais nom d’un chien!
Ça tient d’la place
Ce bout de rien...
{Refrain:}
Et ça gueule, ça, madame
On n’entend qu’elle, dans la maison
Y a pas, faut qu’elle se cherche des raisons
De ça, elle en fait tout un drame!
Et ça gueule, ça, madame
Elle me dit de toute sa hauteur :
"Faudrait pas croire que tu m’fais peur!"
Elle est crispée, elle tape du pied!
Elle sort ses griffes, elle ouvre ses yeux
Ça bouge, ça crie, c’est tout furieux
J’ai envie de la prendre dans mes bras
Et de la serrer tout contre moi...
Mais... ça gueule, ça, madame!
Moi, ça me fait rire, mais en dedans,
D’abord, je suis un gentleman,
Et c’est plus prudent!
2 - Pour la calmer, je cherche un truc
Je me dis, voyons...
Je vais lui donner raison!
Et je lui dis : "Eh ben! C’est moi qui ai tort!"
"Ah! tu l’avoues! " qu’elle dit.
Alors... tut-tut-tut...
{Refrain:}
Et ça re-gueule, ça, madame
Même quand tout valse dans la maison
Y a pas, faut qu’elle cherche des raisons
De ça, elle en fait tout un drame
Et ça gueule, ça, madame!
Elle m’arrive là, juste à mon cœur,
Alors, des fois, pour lui faire peur,
Je serre les poings, je lève la main...
Elle a regard tellement surpris
Qu’on dirait que ses yeux sont punis!
Alors, bien sûr, j’ouvre les bras
Et elle se jette tout contre moi.
Et ça pleure, ça, madame
On cherche partout un grand mouchoir
Pour y cacher son désespoir
Qui fait peine à voir...
Je la console et je la mouche
Un peu après j’embrasse sa bouche
Je la reprends tout contre moi
Et je l’enferme dans mes bras...
Elle se fait petite, petite...
Mais alors, toute petite...
Pour un peu, ça dirait "pardon"...
Oh! Mais c’est pas fier, ça, madame!
C’est tout de même une satisfaction
Lui faire admettre qu’elle a tort
Et que je suis l’plus fort...
"JACQUES!!! Tu viens, oui?!..."