Quatrième, il n'a fini que quatrième !
Jazy est au sommet de sa forme, il a gagné toutes les courses auxquelles il a participé depuis le début de l'année, il ne peut
pas être battu.
J'ai 14 ans, Jazy est mon idole, il a une foulée merveilleuse, il va remporter la médaille d'or ...
"Vient enfin le jour de la compétition. Il pleut, la course est rythmée par les accélérations de Ron Clarke. Jazy résiste parfaitement, suivi par l'Américain
Bob Schul. Un autre Américain Bill Dellinger prend la tête à l'entrée du dernier tour. Jazy contre et prend le commandement. À 350 mètres, il démarre de
manière violente, prenant tout de suite dix mètres sur ses adversaires. Soudain, à 150 mètres, sa foulée s'alourdit ; dans le même temps, l'Américain Bob
Schul revient et passe Jazy à 50 mètres. C'est ensuite l'Allemand Norpoth et l'autre Américain Bill Dellinger qui le passent. Il termine donc quatrième !
Malgré l'énorme déception en France, une foule nombreuse est venue le réconforter à sa descente d'avion."
Je lui en ai tellement voulu que je crois bien que je lui en veux encore...
Mais ça n'est pas vrai... Jazy n'arrive que quatrième !!!
Dans To be or not to be de Lubitsch, je ne me souviens jamais du nom du professeur polonais qui en fait est un traitre,
je dis " Staviski", mais je sais bien que ce n'est pas ça.