Platon (427-347 av JC)

Platon (428-347 av. J.-C.), a été un disciple et l'ami de Socrate jusqu'à sa mort injuste. Ce drame a été pour lui un des thèmes récurrents de sa réflexion. Il a défendu les thèses de son maître, mais y a ajouté ses propres conceptions; il est considéré aujourd'hui comme le "père" de la philosophie occidentale. Il a utilisé le raisonnement méthodique (dialectique) pour séparer les données sensibles des connaissances intelligibles. Son ouvrage fondamental est "La République".

Philosopher, pour Platon, c'est se détacher du monde des apparences, pour ne considérer que les idées éternelles. L'âme est immortelle, et garde le souvenir de son existence hors du corps. Il a fondé l'Académie en 387 av. J.-C. .

(http://perso.wanadoo.fr/revue.shakti/phiocc.htm)

(…) et que moi, si je ne sais rien, je ne crois pas non plus savoir. Il me semble donc qu’en cela du moins je suis un peu plus sage, que je ne crois pas savoir ce que je ne sais point.

Platon, (apologie de Socrate)

(…) car il ne manque pas de gens qui croient tout savoir, quoiqu’ils ne sachent rien, ou très peu de chose.

Platon, (apologie de Socrate)

(…) et, d’un autre côté, si je vous dis que le plus grand bien de l’homme, c’est de s’entretenir chaque jour de la vertu et des autres choses dont vous m’avez entendu discourir, m’examinant et moi-même et les autres : car une vie sans examen n’est pas une vie ; si je vous dis cela, vous me croirez encore moins.

Platon, (apologie de Socrate)

Non, ce ne sont pas les paroles qui m’ont manqué, Athéniens, mais l’impudence : je succombe pour n’avoir pas voulu vous dire les choses que vous aimez tant à entendre ; pour n’avoir pas voulu me lamenter, pleurer, et descendre à toutes les bassesses auxquelles on vous a accoutumés. Mais le péril où j’étais ne m’a point paru une raison de rien faire qui fût indigne d’un homme libre, et maintenant encore je ne me repens pas de m’être ainsi défendu ; j’aime beaucoup mieux mourir après m’être défendu comme je l’ai fait, que de devoir la vie à une lâche apologie. Ni devant les tribunaux, ni dans les combats, il n’est permis ni à moi ni à aucun autre d’employer toutes sortes de moyens pour éviter la mort.

Platon, (apologie de Socrate)

C’est pourquoi, mes juges, soyez pleins d’espérance dans la mort, et ne pensez qu’à cette vérité, qu’il n’y a aucun mal pour l’homme de bien, ni pendant sa vie ni après sa mort, et que les dieux ne l’abandonnent jamais ; car ce qui m’arrive n’est point l’effet du hasard ; et il est clair pour moi que mourir dès à présent, et être délivré dés soucis de la vie, était ce qui me convenait le mieux ;

Platon, (apologie de Socrate)

Mais il est temps que nous nous quittions, moi pour mourir, et vous pour vivre.

Qui de nous a le meilleur partage ? Personne ne le sait, excepté Dieu.

Platon, (apologie de Socrate)

« Quand la multitude verra le philosophe sous son véritable jour, et se rendra compte que sa science est aussi grande que son désintéressement, les préventions qu'elle nourrit contre lui tomberont d'elles-mêmes.

Et le sage pourra fonder sur terre une cité‚ qu'il dotera de justice, de beauté et de tempérance, en s'inspirant des modèles éternels de ces vertus. L'entreprise, on doit l'avouer, est pleine de difficultés, mais il n'est point démontré qu'elle ne puisse réussir dans toute la suite des temps. »

Platon, La République