Confucius (551-479 av J-C)

Confucius, en chinois Kongfuzi, philosophe chinois, fondateur du confucianisme, a été l’un des plus influents penseurs de l’histoire chinoise.

Confucius est né dans l’Etat de Lu dans une famille noble du clan Kong. Son père, gouverneur de la province de Lu, meurt trois ans après sa naissance, laissant la famille sans ressources. Confucius reçoit toutefois une éducation de haut niveau, notamment les traditions culturelles de la dynastie Chou. Il se marie à vingt-quatre ans et a un fils et deux filles. Il exerce momentanément des tâches domestiques pour le chef de la province.

Sa mère meurt en 527 avant J-C. Au terme d’une période de deuil, il voyage et dispense son enseignement au petit groupe de disciples qui l’entoure alors. Il est rapidement réputé comme un homme de grande érudition et de caractère, profondément respectueux des idéaux de la tradition.

A l’âge de cinquante ans, Confucius est nommé magistrat. Il est bien vite chargé de la justice dans le gouvernement de Lu. Son action est couronnée de succès : il introduit des réformes, rend la justice plus équitable. Victime d'une conspiration suscitée par ses résultats, il est amené à quitter son poste en 496 avant J-C. Il part en voyage pour trouver l'appui lui permettant d’entreprendre des réformes.

En 484 avant J-C, il rentre définitivement dans l’Etat de Lu, passant les dernières années de sa vie à rédiger des commentaires sur les auteurs classiques.

L’enseignement de Confucius est basé sur la morale et contient beaucoup de règles de vie pratique. Il a énoncé le premier la loi de bienveillance et de compassion: "Ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas qu'on vous fasse" (http://perso.wanadoo.fr/revue.shakti/encyclo.htm)

L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner ; ensuite il enseigne.

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Veux-tu que je t'enseigne le moyen d'arriver à la connaissance ? Ce qu'on sait, savoir qu'on le sait ; ce qu'on se sait pas, savoir qu'on ne le sait pas : c'est savoir véritablement.

Confucius (Entretiens du Maître avec ses disciples, p.15, Éd. Mille et une nuits n°156)

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La Vertu ne va jamais seule ; elle attire toujours des imitateurs.

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Si vous refusez d'instruire un homme qui a les dispositions requises, vous perdez un homme. Si vous enseignez un homme qui n'a pas les dispositions nécessaires, vous perdez vos instructions. Un sage ne perd ni les hommes ni ses enseignements.

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Celui qui est sévère envers lui-même et indulgent envers les autres évite les mécontentements.

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Ceux dont la connaissance est innée sont des hommes [tout à fait] supérieurs. Puis viennent ceux qui acquièrent cette connaissance par l'étude ; puis ceux qui étudient, poussés par les épreuves. Enfin, ceux qui, même dans la détresse, n'étudient pas : c'est le peuple.

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L'homme honorable donne une attention spéciale à neuf choses. Il s'applique à bien voir ce qu'il regarde, à bien entendre ce qu'il écoute ; il a soin d'avoir un air affable, d'avoir une attitude déférente, d'être sincère dans ses paroles, d'être diligent dans ses actions ; dans ses doutes, il a soin d'interroger ; lorsqu'il est mécontent, il pense aux suites fâcheuses de la colère ; en face d'un bien à obtenir, il se rappelle la justice.

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Trouver le lieu central de notre être moral qui nous unit à l'ordre universel, constitue véritablement l'œuvre humaine la plus élevée.