TEA

C’est en 1971 que Georges Gutelman fonde la société charter liégeoise Trans European Airways (TEA) qui le 2 juin de cette année là acquiert son premier appareil : un Boeing 720 acheté chez le constructeur ; puis en 1972 un autre B 720 auprès d’Aer Lingus ; enfin en 1973 trois Boeing 707 auprès de la TWA (Trans World Airlines).

Aperçu de la flotte en 1986 (Airbus A 300 ; Boeing 737 et 707

Mais fin 1973, c’est la crise du pétrole et le prix du pétrole étant alors multiplié par cinq, le choix d’avions neufs (moins gourmands en kérozène) s’impose. Ce sera d’abord en 1974 un Airbus A 300 (en fait le A 300 B1 premier construit par Airbus Industrie) puis des Boeing 737-200 (il y en aura huit au total (livrés entre 1976 et 1980)

Aperçu du réseau en 1986

Les deux photos ci-dessus sont tirées d’une revue servie à bord des avions de la TEA et donnent un aperçu de son réseau et de sa flotte (Airbus A 300 ; B 737 ; B 707) en 1986 alors que la compagnie fêtait ses quinze ans d’existence.

Boeing 737 et la devise de la compagnie

xxx

En 1982, TEA crée une filiale technique TEAMCO pour entretenir non seulement ses avions mais aussi avec le temps ceux de onze compagnies étrangères ; et encore l’entretien d’hélicoptères de l’US Army basés en Europe dans le cadre de l’OTAN.

xxxx

En 1985 , un Boeing 707 de TEA est engagé dans une mission militaire ultra secrète : un pont aérien afin d’évacuer des Juifs éthiopiens du Soudan vers Israël, leur nouvelle patrie. En 1988, TEA prend livraison de ses premiers Boeing 737 300 et profite de l’occasion pour adopter une nouvelle livrée qui sera celle aussi des filiales qu’elle crée à l’étranger telles que TEA France ; TEA BASEL (suisse) ; TEA UK et TEA Italie.

Maquette d'Airbus A 300

Mais ce groupe international va commencer de vaciller en 1991 à cause de la récession économique en Europe et à cause aussi de la première Guerre du Golfe. C’est tout d’abord TEA UK qui tombe en faillite le 27 septembre 1991 suivi de TEA-Trans European Airways (le noyau belge donc) le 3 novembre 1991 (à peu près dix ans avant la faillite de la SABENA). TEA BASEL a survécu à la mort de sa maison mère jusqu’en 1997 avant d’être rachetée par easyJet.

Maquette de Boeing 737

Maquette de Boeing 707

Ces maquettes étaient en vente à bord des appareils TEA.