Sylvain Levey

Sylvain Levey à Ligueux

Vendredi 20 mars 2015, nous avons rencontré Sylvain Levey à l'école de Ligueux. Quand on joue un de ses textes, il en est fier.


SON TRAVAIL, SON ŒUVRE

SL a dit qu'écrire est son métier, pas forcément une passion. Il aime son métier. Ses passe-temps, ses passions, ce sont la cuisine, un tout petit jardin sur son balcon,aller au cinéma,...

SL a écrit 15 livres. Pour écrire une pièce, ça dépend des histoires. Pour Ouasmok,son premier texte, il a mis 9/10 mois. Pour cent culottes, il a mis 4 ans. Il a failli supprimer plusieurs fois ce texte mais il le reprenait plusieurs fois et l'a gardé. Ensuite, il a envoyé à l'éditeur en pensant que celui-ci allait dire non... et le texte a été accepté. Il était étonné

Ses projets :

  • -Pamela et Cristal : SL Nous a montré une photo du Brésil. En haut, se trouvent de beaux immeubles riches avec des piscines, en bas, des favelas (bidonvilles) pauvres. Entre les deux, un mur. Deux filles, deux sœurs, l'une pense que seule la beauté qui peut la faire passer et l'autre pense que ce sera la chance. Une des deux fait des concours de miss.

  • Les selfies : pourquoi on se prend toujours en photo

  • Des gens qui partent d'un pays pour un autre. 6 récits qui commencent par les six pronoms de conjugaison : je, tu , il, nous,vous, elles.


Jeunesse

A onze ans, SL commençait d'écrire des textes mais il n'est monté sur scène à 20 ans. Il a d'abord été comédien.

SL pense que les dessins animés prennent les enfants pour des idiots, que certains livres ne sont pas intéressants pour les enfants parce qu'il ne s'y passe rien. Les auteurs de théâtre, eux, pensent le contraire, que les enfants sont intelligents et qu'il faut leur parler de choses importantes, pour les faire réfléchir, se demander qui on est.

Quand il était jeune, SL lisait « le club des cinq »... il n'y avait pas beaucoup de livres pour les jeunes … plus tard, il a lu Jules Verne, il a lu le journal d'Anne Frank. Adulte, ce lui plait « l'écume des jours » de Boris Vian et Marguerite Duras...



Ecrire, c'est difficile ?

Ca dépend des jours... Il faut pas travailler dessus sans arrêt, même si le texte est dans la tête, il faut se décontracter et avoir confiance en soi.


L'inspiration

Il trouve l'inspiration dans le monde où on vit.

Il a raconté qu'il avait vu une dame et son mari à leur fenêtre qui faisaient signe à des enfants de partir, de ne pas s'appuyer au mur de leur maison....


OUASMOK

Ouasmok, ça vient du mot arabe « ismok » qui veut dire « comment t'appelles-tu ? »

SL est allé voir un ami qui était au Maroc et Ismok était le seul mot que connaissait son ami. Il a écrit ça en pensant à lui.

Il a écrit Ouasmok pour des jeunes qu'il avait en atelier théâtre parce qu'ils n'avaient pas de texte, à part des sketches.


Pierre et Léa se marient car ils jouent au papa et à la maman... sauf que Léa y croit vraiment.


Léa est-elle bizarre ?

On peut penser ce qu'on veut des personnages. Lui-même trouve Léa pleine de vie, c'est une flamme et que Pierre est raciste, un futur vieux schnok parce qu'il hésite alors que Léa n'hésite pas. Au début, Léa ne s'intéresse pas à Pierre mais après, elle est amoureuse.

VIKTOR

SL préfère laisser une fin ouverte pour que le spectateur puisse imaginer la fin.

Viktor s'appelle Lamouche et il se prend pour la reine des abeilles. SL a dit qu'on a le droit de décaler, même dans un texte.

Au départ, la pièce était une chanson.


CENT CULOTTES

SL a eu beaucoup de mal à l'écrire, il a hésité à le mettre à la poubelle et finalement il l'a proposé à son éditeur en lui disant : « tu diras non , mais sois gentil avec moi ». Et le texte a été publié.



"On ne peut pas écrire une pièce où tout va bien. Le théâtre, c'est le drame, la tragédie.. Le spectateur est triste énervé... mais après, il va bien."


L'écrivain apporte les mots.

« Si tu lis, tu es capable, d'exprimer une pensée, de donner ton avis. »

lien: vers les Editions théâtrales


Texte des CM de Lanouaille

L'OCCE 24 a accueilli Sylvain Levey