La famille Maas arrivant d’assez loin, le rendez-vous est à neuf heures trente sur le parking de Sassenage.
Arrivéé sur le site du col d’Herbouilly vers dix heures trente. Là nous formons « deux équipes » la première spéléo c’est-à-dire Michel et moi, la seconde composée de Mélina part se balader dans la plaine d’Herbouilly et ses environs.
Avec Michel nous commençons le relevé GPS à la perte , puis au scialet de Font-Froide 3, en faisant plusieurs relevés Michel s’aperçoit qu’il y a une incohérence dans les mesures. Nous les reprenons et Michel s ‘aperçoit que les satellites sont 95 % soit dans le rouge, soit dans le jaune avec un seul de temps en temps dans le vert : autant dire que nos mesures sont franchement aléatoires. Je décide d’interrompre la prise de ces coordonnées qui ne servent à rien.
A la perte, comme prévu, les cailloux mis à la surface sont descendus dedans, le débit est correct pour continuer la désobstruction environ 2 l/s, mais il ne faudrait pas qu’il repleuve. La végétation est devenue tellement haute que le ruisseau et la perte sont invisibles et la perte ressemble à une mare, d’où l’erreur dans le livre de Maurice Chiron.
Nous allons à l’entrée du Trisou pour faire des photos de l’entrée, car le deuxième objectif est de prendre des photos de toutes les cavités du secteur pour faire une synthèse de l’ensemble du secteur. Las ; l’appareil refuse obstinément de s’ouvrir, il a rendu l’âme après plus de vingt ans de bons et loyaux services. A sa décharge, je l’avais « oublié » une semaine en début hiver dans la neige au scialet Friquet.
Michel me conduit alors à l’entré du scialet du Regard, plus connu sous le nom de scialet du Trisou n°2, c’est à partir de cette entrée qu'ont été effectuées toutes les explorations des amonts du scialet du Trisou.
Ensuite, nous descendons vers la plaine d’Herbouilly, ou nous pouvons constater que toutes les pertes et dolines sont sur le côté gauche du chemin , et qu’il n’y a en aucune du côté droit. Si l’on fait la mesure d’ensemble des débits, nous pouvons rêver à un réseau plus grand que celui du Trisou, se dirigeant vers la cuvette d’Herbouilly, vers la résurgence de l’Adouin. Toutes ces dépressions sont plus ou moins comblées par les branchages mis par les exploitants forestiers. Nous rencontrons Mélina vers la perte du Trison (en réalité elle devrait s’appeler perte du Rieux, du nom du ruisseau) et nous partons vers la plaine d’Herbouilly, vu l’heure nous allons faire un petit pique-nique vers le point de vue de la cuvette. Ensuite retour par Saint-Martin en Vercors et les gorges de la Bourne avec arrêt à la fromagerie. Belle journée très agréable entre amis, mais complètement négative sur les objectifs spéléos.