On reprend les vieilles habitudes, départ de Sassenage à neuf heures. Nous montons en croisant les premiers vacanciers qui rentrent dans leurs régions respectives, nous aurons moins de circulation sur le Vercors.
Arrivée au parking de Corrençon, Christian tente le coup de monter sur le sentier de la combe du Souchet. Et miracle, nous arrivons au parking d’été en franchissant trois malheureuses plaques de neige. Cela nous économise une demi -heure de montée avec nos sacs.
Répartition du matériel : Christian, l’homme fort, se charge comme un baudet, pendant qu’Alain ploie sous le matériel topo et un appareil photo. Cette disposition nous permet de mettre une heure pile pour arriver au trou convoité.
Beau soleil mais quand même – 5°C. . Nous atteignons la limite de la neige dans le sentier de Corrençon après le petit col du Souchet. C’est une neige de regel qui est dure mais glissante. Au passage : coup d’œil au « trou des Belges » qui souffle un bon courant d’air, ensuite nous récupérons les bidons de matériel au « scialet de la Dalle Penchée » pour les monter au trou.
Trou qui nous voit vite fait bien fait, Christian équipe , suivi par Alain. Puits d’entrée six mètres, puis une main courante avec des vieux amarrages nous interpellent : Spits dépassant de 5/6 mm, goujons visés dans des spits avec le cône vers l’extérieur. Christian refait toute cette main courante qui méne à un magnifique P20. Ce qui est magnifique dans ce puits, c’est l’étroiture verticale de deux mètres du départ, tellement sélective que nous arrêtons là notre progression vers la suite que nous croyons merveilleuse.
A ce niveau, nous avons des blocs avec de la glace au sol qui gèle un courant d’air aspirant et par la même occasion nos deux couennes, de plus la neige de surface commence à fondre et nous arrose d’une petite pluie fine style « crachin breton ». Nous stockons du matériel pour la prochaine fois, quelques photos histoire de… et la batterie de l’appareil fait grève.
Dehors beau temps, après avoir galéré pour trouver un endroit pour les tonneaux de matos ; nous allons à la cabane pour déjeuner. Le ciel se couvre et nous supportons la petite laine. Retour tranquille à la voiture, puis chez nous.
Coordonnées :
latitude : 44,9978333
longitude : 5,5305672
TPST = 2 heures
Nota : De retour à la maison, en appelant Guy Lamure des Tritons et en fouillant dans les archives du club, nous nous sommes aperçu que c’était un ancien scialet FLT, dénommé « scialet Friquet », découvert en 1987.