Le père Simon Mpeke aussi appelé « Baba Simon le père des Kirdis ». Il est né 1906 à Batombé, village situé dans le diocèse d’Edéa, dans la région du littoral du Cameroun mort le 13 août 1975, à l’âge de 69 ans. Baptisé à 12 ans, par les pères spiritains, il a commencé par être instituteur avant d’entrer au petit séminaire Saint Laurent de Mvolyé à Yaoundé. Il est un des 8 premiers prêtres camerounais ordonnés le 8 décembre 1935.
Vicaire à la paroisse urbaine de New Bell à Douala, il ira par la suite comme missionnaire chez les animistes Kirdis (qui signifie incroyants en langue peulh) dans la région de l’Extrême Nord du Cameroun où il va montrer un grand zèle apostolique. Il sera à l’origine de l’évangélisation des Kirdis, mais surtout de leur formation éducative et humaine. Marchant les pieds nus à travers les montagnes, le père Simon Mpeke avait un système d’évangélisation captivant, qu’il a reçu des rencontres avec Petites Sœurs et les Petits frères de Jésus, deux congrégations religieuses dont la spiritualité s’inspire de Charles de Foucauld.
Le père Simon Mpeke va s’installer à Tokomberé, dans le diocèse de Maroua Mokolo, parmi les Kirdis dont il deviendra ainsi le père dans la foi, en partageant la vie de pauvreté, et où il va lutter contre la misère. Son évangélisation est fondée sur la prière et la charité. Tout en respectant les traditions locales. Il va s’épuiser dans sa mission, et mourir le 13 août 1975, loin de la mission de Tokomberé, où il aurait voulu être enterré.
L’enquête diocésaine pour sa béatification a été ouverte en 1985 par l’évêque du diocèse de Maroua-Mokolo et s’est achevée en mai 2012. Le dossier en état a été transmis à Rome et lors de la visite du Pape Benoit XVI, le Père Simon Mpeke va recevoir l’hommage du Saint-Père qui va le présenter comme modèle pour les prêtres qui doivent être stimulés dans la recherche de la sainteté. Pour l’instant sa béatification est en attente de la reconnaissance d’un miracle.
Simon Mpeke, surtout connu sous le surnom de « Baba Simon » (« Papa Simon »), né en 1906, mort en 1975, est un prêtre camerounais, premier responsable de Jésus Caritas en Afrique, puis missionnaire auprès des Kirdis dont il respecte et fait connaître les traditions. Il est cité en exemple de prêtre par le pape Benoît XVI ; sa procédure de béatification est en cours.
Mpeke naît en 1906 à Batombé. Il est baptisé à 12 ans, en 1918, par des missionnaires spiritains, avec Simon comme prénom de baptême, et s'appelle alors Simon Mpeke.
Il est d'abord instituteur, puis entre au petit séminaire de Yaoundé en 1924. Il est un des huit premiers camerounais ordonnés prêtres, en 1935. Il est ensuite vicaire, puis curé de la paroisse du quartier New Bell à Douala.
Au début de son ministère, Simon Mpeke commence par manifester un zèle virulent. Il s'oppose aux religions traditionnelles.
Deux rencontres le font évoluer : sa rencontre avec une religieuse, Sœur Magdeleine, fondatrice des Petites Sœurs de Jésus, et avec un prêtre, René Voillaume, fondateur des Petits Frères de Jésus et des Petites Sœurs de l'Évangile, inspirés par la spritualité de Charles de Foucauld. Il estime avoir trouvé alors « le chemin qu'il cherchait depuis longtemps ».
Simon Mpeke rejoint en 1953 l'Institut séculier des Frères de Jésus. Il est l'un des cofondateurs de Jésus Caritas au plan international, et en est le premier responsable en Afrique.
Il part dans le nord du Cameroun en 1959, pour s'installer à Tokombéré dans le diocèse de Maroua-Mokolo, parmi les Kirdis. Il partage leur vie de pauvreté, et lutte contre la misère. Son évangélisation est empreinte de prière et de charité. Respectant leurs traditions, et y voyant la marque de la présence de Dieu, « Baba Simon » devient le « chantre de la kirditude ».
Épuisé, il meurt le 13 août 1975 à Édéa, loin de Tokombéré où il aurait aimé être inhumé.
L'enquête diocésaine pour sa béatification est ouverte vers 1985 par l'évêque du diocèse de Maroua-Mokolo, et se termine en mai 2012. Le dossier est transmis à Rome, où se poursuit la procédure pouvant mener à sa béatification.
Lors de son voyage en mars 2009 au Cameroun, le pape Benoît XVI présente Baba Simon comme modèle pour les prêtres, « stimulant à rechercher la sainteté de vie ».
Mpeke, surtout connu sous le surnom de « Baba Simon » (« Papa Simon »), naît en 1906 à Batombé au Cameroun. Il est baptisé à 12 ans, en 1918, par des missionnaires spiritains, avec Simon comme prénom de baptême, et s'appelle alors Simon Mpeke. Il est d'abord instituteur, puis entre au petit séminaire de Yaoundé en 1924. Il est un des huit premiers camerounais ordonnés prêtres, en 1935. Il est ensuite vicaire, puis curé de la paroisse du quartier New Bell à Douala. Au début de son ministère, Simon Mpeke commence par manifester un zèle virulent, il s'oppose aux religions traditionnelles.
Deux rencontres le font évoluer : sa rencontre avec une religieuse, Sœur Magdeleine, fondatrice des Petites Sœurs de Jésus, et avec un prêtre, René Voillaume, fondateur des Petits Frères de Jésus et des Petites Sœurs de l'Évangile, inspirés par la spiritualité de Charles de Foucauld. Il estime avoir trouvé alors « le chemin qu'il cherchait depuis longtemps ». Simon Mpeke rejoint en 1953 l'Institut séculier des Frères de Jésus. Il est l'un des cofondateurs de Jésus Caritas au plan international et en est le premier responsable en Afrique. Il part dans le nord du Cameroun en 1959, pour s'installer à Tokombéré dans le diocèse de Maroua-Mokolo, parmi les Kirdis. Il partage leur vie de pauvreté et lutte contre la misère. Son évangélisation est empreinte de prière et de charité. Respectant leurs traditions, et y voyant la marque de la présence de Dieu, « Baba Simon » devient le « chantre de la kirditude ». Épuisé, il meurt le 13 août 1975 à Édéa, loin de Tokombéré où il aurait aimé être inhumé. L'enquête diocésaine pour sa béatification est ouverte vers 1985 par l'évêque du diocèse de Maroua-Mokolo, et se termine en mai 2012. Le dossier est transmis à Rome, où se poursuit la procédure pouvant mener à sa béatification. Lors de son voyage en mars 2009 au Cameroun, le pape Benoît XVI a présenté Baba Simon comme modèle pour les prêtres, « stimulant à rechercher la sainteté de vie ».