De son vrai nom Marie Gouze, Olympe de Gouges est née en 1748, fille d'une commerçante et d'un boucher. Cependant, elle a toujours affirmée être le fruit d'une infidélité entre sa mère et le marquis de Pompignan.
Ses écrits étaient dictés, et étaient ainsi considérés comme médiocres. Elle s'en servait donc comme d'un argument : "Si j'écris mal, je pense bien : sans doute on trouvera mon style peu correct et plus naïf qu'éloquent, mais quand je possèderai l'art d'écrire de Voltaire, je le négligerai pour montrer la vérité, pour parler au cœur."
Lorsqu'elle monte à Paris, elle parvient à se faire connaître et à participer aux salons.
Après la Révolution, elle devient écrivaine politique. Elle publie toute sortes de textes où elle réclame principalement :
→ L'abolition de l'esclavage.
→ La possibilité de demander le divorce (critique du mariage).
→ Des réformes sociales.
Cependant, elle est modérée dans ces combats, qui sont cependant des débats où les voix sont minoritaires.
Elle rédige en 1791 la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, qui pastiche la DDHC. Son œuvre a un très faible écho à l'époque. Elle rassemble : un épître à la reine, des réquisitoires, un préambule, le pastiche de la DDHC, et un contrat social.