Les dérives du système judiciaires américains utilisées par les avocats.
==> Le principal motif d'action des anti glyphosate aux USA est la recherche d'indemnisations.
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==> Le principal motif d'action des anti glyphosate aux USA est la recherche d'indemnisations.
Extrait de l'article : L'affaire jette une lumière crue sur l'univers des avocats prédateurs qui tirent un énorme profit des class actions, devenues outre-Atlantique un business à plusieurs dizaines de milliards de dollars. Timothy Litzenburg, avocat mondialement célèbre depuis qu'il a convaincu un jury que le glyphosate commercialisé par Monsanto avait causé le cancer de son client, le jardinier Dewayne Johnson, a plaidé coupable, le 19 juin, de tentative d'extorsion de fonds : fort de la condamnation record obtenue contre Monsanto (289 millions de dollars, ramenée depuis à 78 millions), il a tenté, avec un autre avocat, de faire chanter 2 autres firmes de produits phytosanitaires, les menaçant du même ouragan médiatique que celui infligé au fabricant du Roundup si elles ne leur versaient pas 200 millions de dollars. Il avait été arrêté le 17 décembre 2019 en Virginie.
Condamnation au 18/09/2020 : A lire dans le ChekNew Libération (qui n'est pas pro glyphosate)
Nb : ChekNew Libération en reste à 289 millions et "oublie" de préciser que cela a été ramené à 78 millions.
Glyphosate : l'accord amiable proposé par Bayer aux Etats-Unis va être rediscuté
Bayer a admis le 28 août 2020 que «des obstacles» l'empêchent encore de solder des milliers de litiges aux Etats-Unis concernant le Round'Up, suite aux nouvelles réserves exprimées par un juge américain. Le groupe a annoncé fin juin un accord devant lui coûter entre 10 et 11 Mrd$ pour solder plus de cent mille litiges rien qu'aux Etats-Unis et concernant le pesticide à base de glyphosate. Mais depuis, un juge du district de Californie, Vince Chhabria, a émis d'importantes réserves sur sa validité, obligeant Bayer à faire marche arrière sur une partie de l'accord impliquant des dossiers futurs. Car la proposition du groupe de mettre en place un comité scientifique indépendant, qui déciderait à la place des juges et des jurés des futures poursuites, passait mal. Le 27 août, le juge Chhabria a réitéré ces réserves et déclaré lors d'une audience publique sur l'affaire qu'il soupçonnait Bayer de «manipuler» l'accord depuis juin, selon l'agence Bloomberg. Le magistrat a donné 30 jours à toutes les parties impliquées pour rediscuter le contenu de l'accord amiable, ou bien il laisserait davantage de plaintes potentielles s'accumuler.