Notre quatorzième édition est publiée!
Les Kaminières
Cet été, certains d’entre vous avez sûrement passé une commande de vêtements à Loft Uniforms. Cette année, pour la toute première fois, l’Académie de Roberval a fait affaire avec cette entreprise se spécialisant dans la confection d’uniformes scolaires.
La compagnie se dit d’elle même offrir un excellent service. Le seul bémol : la majorité des élèves ayant passé une commande à la compagnie ont reçu leurs commandes trois mois en retard.
Certains parents n’ont pas hésité à manifester leur mécontentement. «9 octobre 2018, j’attends toujours pour la commande que j’ai placé au mois de mai 2018. L’horrible service à la clientèle qu’offre cette compagnie n’est pas croyable. Je suis vraiment dégouté !» a commenté un client insatisfait.
« Ils ne sont pas sérieux, une commande payée le mois de mai et pas encore reçu le mois novembre ! Les items sont chers pour une qualité médiocre ! Les pantalons sont très étroits. Je vous le déconseille ! » indique un autre acheteur.
Même en cherchant plus profondément, nous n’avons trouvé aucun retour positif sur les services qu’offre la compagnie. Nous-même avons essayé de les contacter, mais ils restent injoignables. Jusqu’à maintenant, la compagnie n’a adressé aucunes réponses à ces commentaires dégradants.
Félix Pommerleau
Au tout début de 2019, une fonction politique, afin de promouvoir les valeurs de l’Islam au niveau de législations étatiques, fut réservée.
Le parti se nomme FATAH, ou, simplement, “Islamic Party of Ontario”, et montre, sur ses plateformes, une grande tendance vers les idéaux conservateurs, et, évidemment, islamiques, et une aversion particulière envers les démocrates et représentants pontificaux.
La page Facebook, et, subséquemment, l’idée, existent depuis plus de 5 ans, la page prône l’abolition de l’avortement, et la victoire de Trump, toujours dans le conservatisme idéologique de conservatisme religieux. On y verra beaucoup de publications anti-avortements en 2015, tout en diffamant Obama et Bernie Sanders avec fougue. Fin 2018, la page commence à mettre en avant des influenceurs s’étant ralliés à l’Islam, commentant avec une certaine régularité. Nous n’avons plus de nouvelles depuis la publication renvoyant à la page : “100 Europeans performed Umrah for the first time after accepting Islam recently”, commentée ainsi : “Remember, were Malcolm X white, he would be the president and were Elvis Presley black, he would be a janitor.”
De graves problèmes se posent par la seule existence de parti, notamment pour leur fermeture d’esprit incroyable. Ils souhaiteraient “interdire” l’homosexualité, la bisexualité, l’avortement, la fécondation in-vitro, les trans, le jeu, les classes mixtes, les non-binaires et l’aide médicale à mourir. Au moins n’ont-ils rien dit quant aux relations sexuelles pré-mariage ! Bien qu’il souhaitent rendre le divorce plus difficile. Mais ça ne saurait attendre, au vu de leur idéologie.
Ils souhaitent mettre un terme aux blasphèmes, à la sexualité libre et rendre toute la nourriture halal, à savoir comment ils arriveront à contrôler tout cela, la question reste sans réponses. Le programme du parti n’hésite pas à en appeler à Dieu, et va même jusqu’à dire que les valeurs canadiennes sont plus “islamiques” que celles de certains pays arabes, pinacle de la condescendance s’il en est.
Pour le moment, ledit parti n’est pas encore concret, il n’est pas officiel, mais s’il le veut, son nom est désormais réservé, et il a maintenant un site officiel. Il est donc du devoir de tous de se lever contre cette aberration, et de mettre un terme au mixte bâtard de religion et de politique, sous peine de voir s’élever un pouvoir religieux, qui, même s’il ne serait peut-être pas des plus menaçants, aurait certainement pour effet de montrer une faille dangereuse dans la prétendue laïcité étatique dont le Canada souhaite faire preuve.
Leandra Magliocco
Je suis allée à la rencontre d’une classe par niveau pour connaître leurs opinions sur la possibilité d’avoir du compost à la cafétéria dans le contexte d’un sondage.
Tout d’abord, j’ai remarqué que plusieurs personnes ignoraient ce qu’est le compost. Pour expliquer, le concept est similaire à celui du recyclage, mais à la place de plastique et de verre, ce sont des déchets organiques qui sont réutilisés. En effet, les restes de table, les épluchures de fruits, les légumes et tout ce qui est organique peuvent être compostés. Les serviettes de tables qui sont d’ailleurs aussi organiques, sont compostables.
Si nous avions du compost, tous ces restes ne seraient plus mêlés aux déchets et la ville les récupérerait. La question qu’on se demande tous : mais où va tout ce compost ? D’après le site de Radio-Canada, qui ont obtenu des données de Recyc-Québec, la majorité du compost est utilisée comme engrais dans des serres d’horticulture (89%). Le reste de notre compostage est utilisé pour recouvrir quotidiennement des sites d’enfouissement. À vrai dire, faire du compost à la cafétéria serait bénéfique pour nous, pour notre avenir, mais aussi pour la cause écologique. Ainsi, le compost pourrait permettre d’éviter l’enfouissement des déchets organiques qui pourraient à la place servir à enrichir les sols.
Par la suite, j’aimerais expliquer pourquoi un bac de compost à la cafétéria rendrait l’école plus écologique. Il n’y a pas longtemps, l’équipe du journal et moi-même avons remarqué que plusieurs restes de table sont jetés chaque midi dans les poubelles. Si nous avions du compost, tous ces restes ne seraient plus mêlés aux autres déchets, et la ville les récupérerait séparément. La question qu’on se pose tous : mais où va tout ce compost ? D’après le site de Radio-Canada, qui a obtenu des données de Recyc-Québec, la majorité du compost est utilisée comme engrais dans des serres d’horticulture (89%). Le reste est utilisé pour recouvrir quotidiennement des sites d’enfouissement.
Bref, faire du compost à la cafétéria serait bénéfique pour nous, pour notre avenir, mais aussi pour la cause écologique. Ainsi, le compost pourrait permettre d’éviter la perte de déchets organiques, qui pourraient à la place servir à enrichir les sols.
Sec 1 pour: 16 contre : 6
Sec 2 pour : 18 contre : 1
Sec 3 pour : 23 contre : 0
Sec 4 pour : 19 contre : 0
Sec 5 pour : 25 contre : 1
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de Radio-Canada : https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/gravel-le-matin/segments/reportage/20974/compost-compostage-gestion-matieres-residuelles Sources : https://ici.radio-canada.ca www.canalvie.com
Olavo de Macedo Collins
Après une petite pause d’un an, le talent show reviendra en pleine forme cette année. Les organisateurs auront besoin de personnel et vous demandent de les aider en vous présentant comme main d’œuvre ou jury en même temps qu’auront lieu les auditions, le 13 février à 11h45 au local 211.
Gabriel Voix
Si la Finlande a aujourd’hui un système éducatif hors-norme, c’est qu’il a vécu une réforme radicale dans les années 70, en passant un système élitiste (qui favorise la performance), semblable à celui que nous connaissons, à un concept tout autre plus progressiste et égalitaire que jamais.
L’école a l’avantage d’englober la plus grande partie de notre développement afin de nous construire en tant que personne pour affronter l’avenir. Cette vérité, les finlandais l’ont remarquée et en ont tiré avantage, avec une conception tout autre que la nôtre de l’école. Leur secret, ils nous le disent sans réticence: pas de devoirs!
D’ailleurs, ils travaillent bien moins longtemps que nous, en optimisant le temps de concentration, technique qui manque cruellement à notre quotidien. Tandis que nous remplissons parfois difficilement des semaines de 35 heures, eux n’en font qu’une trentaine tout au plus incluant des activités plus diversifiées et moins conformes à des standards nord-américains.
Leur philosophie se base sur le principe d’amener les jeunes à développer des engouements pour des activités qui, à travers la musique, l’art, le sport, la littérature, feront office de leçons. Ainsi ils apprendront, par exemple: les mathématiques pendant un projet de construction, le français grâce à la poésie ou l’histoire via des mémoires et des œuvres intemporelles.
«La compétition fait place à la créativité et l’école n’est plus une corvée, mais à la fois un studio, un atelier, une salle de sport et une bibliothèque», mentionne la ministre de l’éducation finlandaise Sanni-Laasonen.
Il n’y a pas de classement ou d’écoles privées non plus. De cette façon. Si les parents plus aisés souhaitent envoyer leur enfant dans une école disposant d’équipements et de services, ils doivent eux-mêmes s’assurer que leurs écoles de quartier disposent des fonds nécessaires.
Les Finnois ont tout de même quelques cours standards pour les domaines qui offrent peu d’alternatives en matière d’instruction, mais une heure de français semblerait-elle si longue dans une journée pleine de passion ?
Emmanuel Chicoine
Entre le 18 et le 23 novembre dernier, 60 000 étudiants au cégep et à l’université ont fait la grève pour rendre obligatoire la rémunération des stages, qui est trop faible, selon eux, sinon inexistante.
Les grévistes du Comité unitaire sur le travail étudiant (CUTE) provincial dénoncent «[l]’exploitation, [l]’épuisement, [le] harcèlement et [l]’endettement» que cause la rémunération inadéquate et le manque de protection des stagiaires au travail, qui sont, pour la plupart, totalement exclus de la Loi sur les normes du travail. Les aspects de la Loi concernant le harcèlement psychologique et les obligations familiales, par exemple, ne les couvrent pas.
Les militants se battent aussi pour l’aspect féministe de la cause. En effet, les stages dans les milieux traditionnellement masculins et majoritairement occupés par des hommes ont plus tendance à être rémunérés que leurs contreparties féminines, comme l’enseignement, les soins et les arts. Cela renforce le déséquilibre économique entre les hommes et les femmes, alors qu’une rémunération universelle mènerait à une plus grande équité.
Le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a rapidement répondu lors de la grève en novembre dernier en demandant aux militants de «ne pas défoncer de portes ouvertes». Il se dit ouvert à l’idée d’une meilleure paye pour les stagiaires, mais refuse d’emblée que la rémunération soit obligatoire. M. Roberge tente plutôt de respecter la valeur du travail effectué (différenciant notamment les stages de travail et les stages d’observation) et la capacité à payer des employeurs. Le ministère est présentement dans l’attente d’études pour savoir «dans quelle mesure certains stages peuvent être compensés».
Sandrine Boisjoli, une étudiante en enseignement à l’UQAM, n’apprécie pas l’angle d’approche du gouvernement. «[N]ous [les militants], on lutte pour la rémunération de tous les stages. Peu importe la durée ou le type de stage […], tu mérites un salaire parce que tu effectues du travail». De plus, fait remarquer le CUTE Magazine, «souvent, les stages d’observation n’existent qu’à l’écrit, s’ils existent. Pour plusieurs, un travail est attendu dès la première journée de stage».
Cette polémique opposant les besoins des stagiaires aux restrictions des employeurs ne s’est pas éteinte après la grève de novembre. Au contraire, des votes portant sur une grève générale illimité (GGI) auront lieu cet hiver dans divers cégeps et universités. Les gréviste seront aussi encouragés à faire la grève de leur stage pour faire sentir leur importance aux employeurs. Une GGI causerait un grand dérangement et ferait du mouvement de rémunération des stages une priorité pour le ministre Roberge.
Sources
La Loi sur les normes du travail ne concerne pas les stages.
Dissident.es: https://dissident.es/la-greve-des-stages-poursuite-dune-lutte-internationale/
60 000 étudiants en grève 18-23 novembre
«Si les stagiaires dans les domaines traditionnellement masculins sont rémunérés et couverts par la Loi sur les normes du travail, pourquoi se contenter de conditions moindres pour les stagiaires dans les domaines traditionnellement féminins ?»
«domaines traditionnellement féminins» = «notamment dans l’éducation, les soins ou les arts»
«Bien souvent, les stages d’observation n’existent qu’à l’écrit, s’ils existent. Pour plusieurs, un travail est attendu dès la première journée de stage,»
Ministre Roberge: «ne pas défoncer de portes ouvertes»
Roberge: «dans quelle mesure certains stages peuvent être compensés».
Roberge pense qu’une nouvelle grève est inutile puisqu’il «comprend déjà» les demandes des stagiaires, contrairement à avant la grève de novembre.
Sandrine Boisjoli: «Cette façon de faire sert à différencier les stages, alors que nous, on lutte pour la rémunération de tous les stages, étudiante en enseignement à l’UQAM. Peu importe la durée ou le type de stage que tu effectues, que ce soit une journée, trois mois ou un an, tu mérites un salaire parce que tu effectues du travail pendant ton stage.»
6 février: positionnement de l’AFÉA (Association facultaire étudiante des arts de l’UQAM) vote grève générale illimitée
rappel des revendications:
La pleine rémunération de tous les stages
Des conditions de travail convenables
Un réinvestissement de la part de l’État dans les secteurs publics et communautaires
Obtention d’un salaire pour ce qui est du travail. Le gouvernement tire avantage des profits faits avec les stagiaires exploitées. Profits qui ne sont pas totalement réinvestis en éducation ou dans les domaines à visée social ni culturel
Réclamation également d’un statut de travailleuse. Ainsi, elles pourront acquérir les droits prévus par les différentes lois comme la Loi sur la santé et sécurité au travail et la Loi sur les normes du travail qui protège notamment contre tout type de harcèlement
C’est aussi une lutte pour l’égalité sociale. Les stagiaires non rémunérés vivent des situations de précarités financières et sont plus à risque d’être victime de détresse psychologique
«La revendication de la rémunération des stages est un mouvement contre l’exploitation étudiante, mais aussi un mouvement féministe, de justice sociale et d’égalité.»
Grève des stages: http://www.grevedesstages.info/ggi-2019/
«Ce que le ministre doit comprendre, c’est que nous ne travaillerons plus gratuitement, puisque tout, même l’annulation des stages, nous semble plus souhaitable qu’une autre session d’exploitation, d’épuisement, de harcèlement et d’endettement.»