Notre quatorzième édition est publiée!
Caricature par Jean-Léon
Par Éléonore Mikhnovitch
Il était une fois, dans une contrée américaine, un homme prénommé Benjamin Franklin alors âgé de 78 ans proposa de décaler les horaires afin d’économiser l’énergie. À cette époque, Franklin était un physicien de renom, le paratonnerre qu’il avait su créer l’avait mis en lumière. Son idée de changement d’heure n’avait donc pas été négligée. À l’origine, Benjamin Franklin avait basé sa théorie sur le fait de pouvoir synchroniser les heures pendant lesquelles nous sommes réveillés et en activités au travail avec les heures d’ensoleillement. Cela avait pour but de réduire l’utilisation de l’énergie qu’utilisaient les travailleurs pour l’éclairage en soirée. Cependant, cette idée ne plut pas à tout le monde. Les agriculteurs, mécontents, durent obligatoirement finir une heure plus tôt par rapport à l’heure solaire. Par conséquent, les plantations furent récoltées plus tard, puisque celles-ci étaient encore recouvertes de la rosée du matin. De plus, la traite des vaches devint un vrai fardeau, étant donné que leur cycle était complètement déboussolé. 1918, fin de la Première Guerre Mondiale, les tensions furent à leur comble, le gouvernement canadien décida d’instaurer le changement d’heure pour accroître les productions. Il était primordial d’avoir de l’avance sur ses opposants. En plus d’avoir déjà fait ses preuves en Allemagne et en Angleterre, cette idée fonctionnera plutôt bien au pays.
Une fois la guerre terminée, la loi fédérale sur le changement d’heure sera abolie, pour finalement être remise en vigueur durant la Secondaire Guerre Mondiale. À la fin de la guerre, les États-Unis décidèrent de continuer d’appliquer la loi. C’est ainsi qu’il fut nécessaire pour le Canada d’adopter cette même pensée en raison du commerce, des déplacements et des communications régulières avec ce pays, leur principal partenaire commercial. Jusqu’à aujourd’hui, cette loi est réglementée par les gouvernements territoriaux et provinciaux ainsi que les municipalités.
Par Leandra Magliocco
Alors que je faisais dérouler mon fil d’actualité en quête d’idée pour écrire mon article, je suis tombée sur une nouvelle de Radio-Canada. L’auteur Oussékilé Astamanterla m’a laissée sur le qui-vive : un « corps étranger » (ligne 20) qui a été découvert en Arctique après de nombreuses décennies, voire même des siècles passés sous la glace et qui portait un virus inconnu aux scientifiques.
Bien entendu, je n’ai pas pu rester de glace (blague involontaire) vis-à-vis cette nouvelle on ne peut plus troublante, alors j’ai fait plus de recherche. Selon l’Institut International des Sciences de l’Histoire du Monde (IISHM), le corps retrouvé correspondrait à un animal ressemblant à un mammouth sans corne et à cinq pattes. Le doctorant britannique en anatomie animale Charles Hummingbird précise qu’il pourrait s’agir d’une « simple mutation génétique de type 17C », mais l’étude plus en profondeur de son équipe a démontré la présence d’un virus présentement surnommé AF-1. Par précaution, les scientifiques étudiant cette découverte ont été mis en quarantaine dans leur laboratoire de recherche en Arctique.
Cependant, là n’est pas le plus bizarre. Les autorités britanniques n’ont pas réussi à obtenir de communication stable avec le groupe depuis quelques semaines. La quarantaine devrait être terminée depuis presque cinq jours déjà (en date du 25 mars 2022), mais personne n’a aucune nouvelle des scientifiques. Peut-être, si ce n’est mon esprit trop imaginatif, mais cette histoire ne vous paraît-elle pas louche? Peu importe, je resterai définitivement à l’affût de cette nouvelle, attendant impatiemment des conclusions sur l’état inquiétant des scientifiques du Nord.
Par Madalina Pascal
Fashion victime par Juno Dawson nous raconte la vie de Jana, une jeune fille plutôt normale. En fait "normale" jusqu'au jour où elle se fait découvrir par une agence de mannequinat. On peut alors dire que sa vie va complètement basculer. Certains diront que sa vie est mieux après et qu'ils n'auraient jamais laissé passer une chance si inoubliable, mais ce livre nous ouvre les yeux et nous fait réaliser les difficultés de ce métier. Oui, cela rapporte une somme énorme, mais entre les sacrifices qu’elle doit faire et les choix difficiles que l’agence lui impose, l’adolescence de Jana va vite devenir une corvée.
Ce livre ne se contente pas seulement de nous dire que la vie d’une personne ne peut pas être basé sur Instagram, ses amis ou une fausse image de celle-ci, mais le roman nous fait aussi réaliser la pression malsaine que ressentent certaines personnes qui sont dans le métier. En lisant ce livre, votre perspective sur un grand nombre de personnes va surement changer.
Par Charlotte Ferland
La généralisation des générations est la supposition que certaines générations (ou sous-groupes d’une même génération) agissent, parlent et se comportent tous d’une certaine façon. Elle est présente dans les séries télés, les films, les médias sociaux, les annonces, la littérature et même nos livres d’écoles. Dans ceux-ci, on pense souvent que l’adolescent mange trop, dort trop, parle trop, massacre le français, cherche constamment la validation des autres, est arrogant, passe sa journée à faire du skateboard et à écouter du rap en foxant les cours.
Ces généralisations négatives sont transmises depuis plusieurs années, vous les entendez peut-être après les mots « les jeunes de nos jours » ou suivis par « moi dans mon temps ». Il y a certaines idées préconçues par rapport aux étudiants et aux personnes vues comme jeunes en général qui sont utilisées à des fins commerciales. On peut voir, par exemple, deux adolescents en train de parler d'une façon plutôt comique, en utilisant des termes et jargon démodés, en mimiquant des jeunes actuels. Cette généralisation finit par être nocive et par faire plus de mal que de bien, car l’audience n’est pas atteinte et a l’impression qu’on moque d’elle. Cela devient un problème quand on parle de campagne de sensibilisation, notamment celle sur les écrans. La trame narrative selon laquelle les jeunes sont scotchés sur leur téléphone est de plus en plus présente. Bien qu’elle soit vraie dans certains cas, le fait de répéter encore et encore que « le téléphone et mauvais » et qu’il « faut décrocher » (sans jeu de mot) devient redondant et épuise le message. Surtout si on ajoute les réseaux sociaux dans l’équation.
Deux exemples de messages étouffés sont ceux sur le cyber harcèlement et l’image corporelle. Dire que les réseaux sociaux sont remplis de cyber-intimidateurs et qu’ils sont des génies informatiques superpuissants banalise souvent l’ampleur de la réalité. Admettre que certaines personnes ont un corps parfait grâce au Photoshop, mais que tu ne dois pas t’inquiéter du tien donne un message un peu hypocrite. Alors c’est ça, les réseaux sociaux sont remplis de top-modèles et de cyberharceleurs ? C’est peut-être ce qu'on te montre quand tu télécharge Instagram pour la première fois, mais grâce à l'algorithme, on met en avant petit à petit des choses que tu aimes, qui peuvent t’intéresser. Les personnes communiquant ces idées n’ont probablement jamais quitté Facebook.
En regardant de plus près les différentes plateformes existantes, de même que leurs différents groupes cibles, on trouve plus rapidement nos goûts et l’audience qui s’y rattache. De plus, on a un portrait diversifié des centres d’intérêts des jeunes : on se rend compte que nous ne sommes pas qu’une masse homogène, que nous sommes des personnes à part entière, différentes et qui ne passent pas tout leur temps à faire du skateboard en « défiant l’autorité ».
Par Charlotte Ferland
Bélier (21 mars –21 avril)
Bonne fête ! Que tous tes vœux soient exaucés, mais rappelle-toi que tu dois regarder des deux côtés de la route parce que tu ne veux pas te faire foncer dedans par le camion Ram 447X 2022 de l’avenir ni le vélo couleur pissenlit du passé, alors attends le feu vert des passages pour piétons du présent. |18/30
Taureau (21 avril-20 mai)
Tu as un livre en retard à la bibliothèque. Est-ce une des métaphores du bagage que tu retiens de tes voyages récents dans tes souvenirs ? Ou peut-être est-il en dessous de ton lit ? Mystère...| 3/30
Gémeaux (21 mai-21 juin)
Le lien que tu entretiens avec l’univers se détériore plus rapidement que la santé mentale d’une princesse Disney ayant été enfermée dans une tour pendant 18 ans. Médite de 2 à 5 minutes par jour. | 10/30
Cancer (22 juin-23 juillet)
Ce n’est pas parce que les oiseaux chantent, que le soleil brille et qu’il y a de la boue partout que tu ne peux pas te sentir morose. La propagation de pensées positives peut causer des réactions allergiques, parlez-en à votre médecin. | 14/30
Lion (24 juillet-23 août)
L’Omen du changement imminent ne se présente pas toujours comme tu le penses. Il peut avoir l’air d’une personne nouvelle, d’une odeur familière de produit nettoyant qui te rappelle une journée d’hiver en maternelle, ou d’un biscuit chinois. | 16/30
Vierge (24 août-23 septembre)
Tu dois t’allier à un taureau ascendant lion-poisson rouge avec son soleil dans la troisième maison et la lune dans l’axe de Jupiter et Vénus pour t’aider à parvenir les futurs obstacles et la phrase que tu viens de lire. | 19/30
Balance (24 septembre-23 octobre)
Ta vie va vraiment bien si on ignore le scorpion et le bélier né sous la lune de saturne s’alliant pour te voir tomber de ton état positive. Couvre tes arrières, mais ne fonce dans personne. | 22/30
Scorpion (24 octobre-22 novembre)
La violence n’est jamais la bonne solution sauf dans certains cas. Si tu commences à voir des motifs triangulaires se répétant, abandonne la mission, rapatrie tes affaires et reviens en force. | 25/30
Sagittaire (23 novembre-20 décembre)
Changer c’est bien, rester dans la même routine jusqu'à ce que tu spirales au moindre détail hors de l’ordinaire et finisse par exploser balloon style, pas vraiment. | 24/30
Capricorne (21 décembre-20 janvier)
Dis à la personne qui n’arrête pas de bâcler son travail de se remettre à l’ordre et si elle réagit hostilement en te lançant quelques attaques personnelles, ne blâme pas son comportement sur le marché boursier. | 27/30
Verseau (21 janvier – 19 février)
Refuser de demander de l’aide ou de communiquer tes émotions ne te rend pas mystérieu.x.se, cela te rend juste vraiment puzzleant.e et va compliquer tes relations dans le futur. |6/30
Poisson (20 février-20 mars)
Encore une journée de complétée ! Ne porte pas attention au regard des autres, concentre-toi plutôt sur le tien. Comment tu vois tes interactions, ton entourage et tes réactions par rapport à l'évènement courant. |18/30