Notre quatorzième édition est publiée!
Olavo de Macedo Collins
Bélier 21 mars – 20 avril Toutes les imprimantes de l’école ont été sabotées. N’imprimez pas vos travaux à la dernière minute.
Taureau 21 avril – 21 mai Vous arriverez en retard le matin et vous manquerez toute la période parce que de toute façon c’est le même nombre d’heures de retenue que vous aurez.
Gémeaux 22 mai – 21 juin Vous allez devenir la personne la plus adulée de Roberval en débranchant la radio étudiante.
Cancer 22 juin – 22 juillet Vous porterez une grogne contre un élève extrémiste qui vous a censuré en débranchant le câble de votre radio étudiante.
Lion 23 juillet – 22 août Corriger le professeur devant la classe vous mènera à avoir l’air de la personne la moins appréciable de l’école
Vierge 23 août – 22 septembre Vous vous ferez enlever votre téléphone en classe car le prof vous remarquera rire de votre propre entre-jambes.
Balance 23 septembre – 22 octobre Vous joindrez un nouveau parti bolchevique du conseil étudiant et vous initierez une révolution communiste au sein de l’académie.
Scorpion 23 octobre – 22 novembre Vous apporterez votre lunch le jour ou la cafétéria vend des pizzas. Vous reconsidérerez vos choix de vie.
Sagittaire 23 novembre – 21 décembre Vous empruntez un livre à la bibliothèque et personne vous posera des questions quand vous ne le rendrez jamais.
Capricorne 22 décembre - 20 janvier Avec tous les espoirs au monde, vous entrerez dans le "café" étudiant avec une tasse à remplir.
Verseau 21 janvier - 18 février La souris que vous appercevrez dans les halls de l'école se demandera en quoi lui crier dessus lui apportera une meilleure éducation.
Poisson 19 février - 20 mars Vous occuperez une des positions les plus prestigieuses à Roberval : journaliste au NOIR&BLANC.
Kamilia Lamtaouab
Au fil du temps, le but des immigrants africains a changé et ceci est devenu problématique. La mer Méditerranée s’est transformée en cimetière où de nombreux immigrants se sont noyés en essayant de gagner les pays européens depuis l’Afrique.
Cette traversée, au coût de mille euros par personne, se produit à l’aide de barques de pêche plus ou moins robustes qui transportent au maximum 500 clandestins de tous âges. Une grosse vague ou une panne de moteur pourraient être fatales.
Ces immigrants clandestins risquent tout pour ce voyage sachant que, même s’ils s’en sortent, leur futur ne sera pas plus aisé. Beaucoup de gens perdent la vie durant ces fuites, d’autres sont renvoyés dans leur pays natal une fois en Europe et ceux qui arrivent à rester ont un futur difficile, presque invivable. Malgré cela, beaucoup d’africains prennent ce risque, presque suicidaire, à la place de rester dans leur pays natal.
Bien évidemment, de nombreuses raisons incitent ces personnes à quitter leur pays, la première étant l’économie. La politique a une grande influence sur leurs choix. Les injustices sociales et la grande précarité se font de plus en plus ressentir dans les zones à haute immigration. En effet, un africain sur cinq vit une situation de guerre.
De plus, le sida fait des ravages et la faim touche presque toute la population de l’Afrique sub-saharienne. Deux-cents million d’africains ont faim en ce moment. Le manque d’eau potable est l’un des problèmes les plus connus et dévastateurs en Afrique; quatre-cents cinquante millions d’africains manquent d’eau courante et potable.
Aussi, le chômage est un problème très présent dans plusieures sociétés africaines et les emplois se font de plus en plus rares pour des salaires médiocres. Au final, le réel but de ces immigrants clandestins est d’être heureux à n’importe quel prix et, malheureusement, cela coûte à plusieurs leur vie.
Emmanuel Chicoine
La CAQ a récemment déposé son projet de loi sur la laïcité, une pomme de la discorde qui déchire le Québec. Son intention est de conférer une apparence plus neutre à l'État, mais on en dit qu’elle brime les libertés individuelles. Quelques organisations, telles que la Commission scolaire English-Montréal, ont déjà annoncé leur non-respect de la loi. La question s’impose: est-il acceptable de désobéir à un gouvernement élu démocratiquement?
S’il agit à l'encontre des droits humains, oui. Effectivement, la loi s'oppose au droit canadien à la liberté de religion. La CAQ le sait parfaitement et y a ajouté une annulation de la Constitution. La Charte des droits et libertés, qui garantissait le même droit, a quant à elle amendée: la discrimination est permise, si faite au nom de la laïcité.
Par contre, d’une hypocrisie insultante, le gouvernement a décidé d’«honorer» le crucifix «patrimonial» de l’Assemblé nationale installé en 1936 par Maurice Duplessis, le premier ministre extrémiste religieux à blâmer pour la Grande Noirceur. En réalité, le crucifix n’est qu’un substitut, l’original ayant été remplacé pour laideur en 1982.
Malgré tout, il ne faut pas regretter que le sujet soit finalement abordé. De Louis-Riel à Viola Desmond, des suffragettes aux militants queers, l’opposition parfois illégale aux injustices a moulé le Canada et le Québec, leur conférant les valeurs progressistes dont ils se vantent aujourd’hui. En s’inspirant de nos prédécesseurs, nous transformerons ce projet de loi en un autre jalon vers une société plus juste et égalitaire.
Madalina Pascal
L'équipe de volleyball benjamine est allée en demi-finale le jeudi 21 mars à 17h15. Pour gagner un match, une équipe doit gagner 2 des 3 sets de la joute sauf durant et après la demi-finale ou les matchs se composent de 5 sets ou 2 points de différence doivent être marqués en faveur de l’équipe gagnante.
Pendant leur pratique de volley-ball, j’ai demandé comment les joueuses faisaient pour gérer leur stress et voici leurs réponses:
«Moi, je transforme mon stress en technique.»
«Je dépense mon énergie le plus possible, souvent en courant.»
«Le stress m’aide à être meilleure Je l’utilise pour me donner un “boost d’énergie.”»
Malheureusement pour les Harfangs, l'équipe benjamine de volley-ball a perdu 2-3 contre l'École secondaire de la Pointe-Aux-Trembles. Il y avait 5 sets, dont le cinquième était de 15 points. Les autres sets de 1 à 4 étaient de 25 points.
Dorian Culot
En 2016, 195 pays ont signé l’accord de Paris, dont le but est de ne pas dépasser une élévation des températures de 2°C par rapport à 1880. Cependant, au rythme où nous allons, cette hausse atteindra probablement 4°C d’ici la fin du siècle, ce qui aggraverait des conséquences déjà dramatiques.
Mis à part la fonte des glaces et la montée des eaux, les ouragans, les sécheresses et les inondations gagneront en ampleur et en fréquence. Ces catastrophes naturelles feront chuter le rendement agricole. Autour de 2050, 529 000 personnes perdront la vie chaque année en raison de pénuries alimentaires directement liées au climat. Si l’accord de Paris n’est pas respecté, 100 millions d’autres basculeront dans l’extrême pauvreté. En plus d’absorber 90% de la chaleur supplémentaire, les océans retiennent le tiers du CO2 de l’air, ce qui cause une acidification des eaux. D’ici 2100, l’acidité des océans va doubler. La quasi-totalité des récifs coralliens disparaîtront. Le plancton et d’autres micro-organismes seront aussi exterminés, et ils sont à la base de la chaîne alimentaire océanique. Sans compter l’extinction massive des espèces terrestres, la perturbation des courants marins, les problèmes sanitaires tels que l’aggravation des épidémies, la crise des réfugiés climatiques et l’instabilité socio-politique due au manque de ressources, comme l’eau.
Le respect de l’accord de Paris limiterait ces catastrophes, tout en protégeant la paix et l’économie mondiale. Il est temps de passer à l’action.
Lily Ashton
Les livres de Harry Potter ont marqué notre génération. Même ceux ne les ayant pas lus connaissent l’histoire.
Cependant, ils recèlent d’éléments problématiques, par exemple la glorification des personnages ne le méritant pas. Commençons par Albus Dumbledore. Il est traité comme une sorte de dieu ne pouvant avoir tort, mais il laisse Harry avec les Dursleys sans se préoccuper du mal qu’ils lui feront, et personne ne le conteste. Je comprends que Harry devait rester avec sa famille pour sa sécurité, mais Dumbledore aurait pu forcer les Dursleys à ne pas traiter Harry comme un animal.
Les professeurs de Poudlard en général ne sont pas idéaux. Ils ignorent quotidiennement des harcèlements verbaux et physiques de nature racistes et classistes entre leurs élèves, ce qui arrive ici aussi aussi, il faut se l’avouer.
Le pire d’entre eux est Severus Rogue. Non seulement il encourage l’intimidation, il y prend part. Il déteste Harry parce qu’il était obsédé par sa mère, Lily. Rogue est honoré après la guerre comme si être un “stalker” compensait pour son mauvais traitement de centaines d’enfants et sa complicité avec Voldemort. Certains diront qu’il n’était un Mangemort qu’en tant qu’espion, mais il s’y était joint de pleine volonté. Ce n’est que lorsque Lily fut directement ciblée qu’il a offert ses services à Dumbledore.
Malheureusement, Harry Potter contient plus de problèmes. Les aventures de Harry, Ron et Hermione seront toujours importantes pour moi, mais j’ai tout de même conscience de leurs imperfections.
Théodore Paquin
Il est certain que nous, Québécois, avons lutté durement pour acquérir la reconnaissance de notre identité distincte.
Des réformes sous Lesage jusqu’à la crise d’octobre. Du premier référendum aux crises constitutionnelles. Ainsi que du second référendum à la transition vers le Québec d’aujourd’hui.
Tous ces événements sont des étapes qui nous ont amenés vers la création de la nation unique qu’est le Québec.
Avec une histoire récente aussi chargée et une transition vers la modernité aussi rapide, et ce sur tous les plans, les Québécois sont soucieux du moindre signe de régression ou de perte de leur patrimoine.
Cependant, dans le cadre du vif débat entourant l’islam, nombreux sont les Québécois qui émettent des propos basés davantage sur la crainte que sur les faits. Pour éviter de polariser le dialogue, penchons-nous sur la réalité entourant la communauté musulmane du Québec.
En premier lieu, Il y a très peu de musulmans au Québec. En effet, selon le Journal de Montréal, ils seraient approximativement 300 000 au Québec en 2018. Cela représente 3,67% de la population.
Du coup, il est insensé de penser que nous sommes envahis d’une quelconque manière. De plus, selon la même source, seulement 15% d’entre eux se présentent assidûment à la mosquée. Encore plus intéressant, seulement 10% des femmes musulmanes portent le hidjab. En assumant que les femmes représentent 50% des membres de la communauté, cela signifie qu’il y a 15 000 femmes au Québec qui portent le hidjab. Bref, 0.17% de la population.
En deuxième lieu, l’immigration maghrébine, origine principale des musulmans au Québec, est très récente. En effet, la grande majorité de l’immigration date des années 1992 à 2002, soit durant la guerre civile qui a grandement tourmenté l’Algérie.
Cela signifie qu’il faut attendre avant d’être en mesure de juger leur mentalité incompatible aux valeurs québécoises.
L’intégration est un processus qui s’effectue sur plusieurs générations et, pour assurer son succès, il est primordial que les Québécois de tous les horizons cohabitent. Sinon, nous risquons d’isoler les nouveaux arrivants de façon à ghettoïser certaines zones de la métropole.
Au même titre que les banlieues françaises de type Seine-Saint-Denis (93), ces zones sont des lieux de violence et de haine qui polarisent la situation sociale d’un pays et empêche toutes avancées sur ce plan.
Bien qu’encore loin de cette réalité, nous en sommes plus près que certains pensent. Le taux de chômage chez les musulmans est de 18% à Montréal, où 90% de la communauté au Québec a élu domicile. D’autant plus inquiétant, selon les conclusions d’un chercheur de l’Université Laval, M. Jean-Philippe Beauregard, un individu avec un nom à consonance maghrébine ou arabe aurait deux fois moins de chance d’être appelé en entrevue qu’un individu avec un nom à consonance plus québécoise.
Dorénavant, pensez-y. Est-ce qu’une frange aussi marginale de la population devrait canaliser autant l’attention médiatique?
Maxence Fenoll
Contrairement à ce qu’on rencontre dans plusieurs villes comme Berlin, le graffiti n'est pas autant accepté à Montréal.
La preuve est qu’il n’y a seulement que 4 murs légaux à Montréal (endroits où on peut pratiquer le graffiti légalement) qui sont situés sur l'île de Montréal, contrairement à Gatineau où on en trouve plus d'une vingtaine.
Si le graffiti est bien connu de la population, cette forme d'art est peu appréciée par la communauté montréalaise. La plupart des Québécois le rejettent, le voyant comme une simple pollution visuelle et les gens le regardent d’un mauvais œil. Si nous nous attardons sur ces tags (signatures) et autres sortes de graffitis, nous pouvons y voir des messages ou même de œuvres d’art. Certains writers sont de vrais artistes et pour faire une belle ‘’piece’’ (une belle oeuvre complexe) il faut parfois plusieurs années de pratique.
Les tags se multiplient drastiquement dans Montréal depuis quelques années. La population ne veut pas changer son état d’esprit par rapport à ces graffs et la ville ne veut rien faire pour augmenter le nombre de murs légaux. Pourtant, ceux-ci réduiraient le nombre de tags dans Montréal et pour le moment, les graffeurs, tout comme comme la population québécoise, continuent de râler. Par exemple, depuis que Gatineau a autorisé plusieurs murs légaux, les plaintes en rapport avec le graffiti sont descendues de 60% d’après Le Journal.
Je pense que nous pouvons changer notre opinion sur le graffiti en le regardant comme de l’art plutôt que de le regarder comme une nuisance et une pollution visuelle. Le gouvernement pourrait aussi prendre des mesures pour encourager leur création plutôt que leur détérioration en rendant le festival Mural ou Under Pressure, des festivals d’art de rue, accessibles à plus d’artistes par exemple.