J'ai fait la connaissance de Guy MENGUAL fin de l'année 1990, j'étais avec Fred l'ancien capo des bad boys derrière le grillage de la pop avec les bad boys, "je suis devenue fan de ce joueur" il a mis quelque beau but à Coubertin donc un avec ce ciseau qui a fait les beaux jours du top but de téléfoot 1990 et ce maillot duarig Rallye que je recherche actuellement. Il a mis 23 buts lors de son passage à l'as cannes. Je l'ai croisé avec les u19 Nationaux en 2009 avant un match de championnat et je peux dire qu'il a encore une sacrée frappe de balle. il est actuellement à l'ogc Nice préparateur physique de la National 3 avec Didier DIGARD, on s'est suivi lors des rencontres de championnat, après plusieurs années sans se voir, je n'ai pas pu faire autrement que de le harceler pour qu'il devienne l'un des parrains du musée, à force de lui demander à chaque rencontre, il vient d'accepter ce rôle lors du match de préparation Nice - Cannes saison 2023/2024. C'est une très grande fierté que d'avoir Guy comme parrain.
L'entraineur des U19 Nationaux, auteurs d'un bon début de saison en compétition, fait le point sur son groupe à la trêve.Coach, en termes de compétition, votre équipe reste à créditer d'un très bon début de saison...Nous avons accumulé les bons résultats, oui. Et s'ils ne sont pas notre but premier, la victoire fait toujours plaisir. Elle donne une bonne image du club. Quand les dirigeants, et plus généralement les gens, s'intéressent aux catégories de jeunes du Gym, ils consultent d'abord les résultats. Mais là où le début de championnat est également bon, c'est qu'à travers la compétition ressortent des éléments. Et on sait que la vérité, au final, ce n'est pas le résultat ; c'est toujours le nombre de joueurs qui finissent par sortir du centre...
Dans le jeu, quel constat dressez-vous ?
Depuis trois ans, on s'attache à jouer. Et je constate qu'on arrive à se créer des occasions. On pêche encore à leur conclusion, c'est vrai. Mais nous, on aime construire, on insiste auprès de nos joueurs pour qu'ils passent par les côtés, qu'ils inventent. Quitte à y prendre des buts ou perdre des points.
Des individualités se démarquent-elles ?
Ce qui fait qu'on remarque un joueur, c'est son efficacité. Deux éléments se sont ainsi distingués en ce début de saison : Stéphane Bahoken et Cyril Hennion. Deux profils très différents. Sauf que le premier est à huit buts, le second à sept buts et six passes décisives...
La philosophie du centre de formation veut que les joueurs soient amenés au niveau supérieur le plus haut possible...
Dans ce contexte, deux joueurs évoluent avec moi au lieu d'être en U17 : Vincent Le Roux et Maxime Silvestri. Le premier compte plusieurs convocations en équipe de France de jeunes. Le second vient de signer un contrat aspirant qu'il a mérité. Il s'est montré présent et bien présent dans ses matchs. Il progresse, va passer un cap ; il en a été récompensé. Mais ne doit pas s'arrêter là.
« La clé, c'est la grinta »
Votre groupe ?Il est bon dans la mentalité, dans l'état d'esprit. On prend beaucoup de plaisir à travailler avec eux, avec ces garçons présents au centre depuis les trois ans que j'y suis, pour la majorité.
Comment appréhendez-vous la deuxième partie de saison ?
Elle va largement différer de la première. Etant donné notre début de parcours, on s'est offert un confort dans les résultats. Il n'y a pas de souci de maintien, de matchs à gagner impérativement. Il va être plus facile d'incorporer les plus jeunes. Plusieurs joueurs devraient passer un cap, j'espère en grand nombre. Des nouveaux natifs de 1993 devraient également faire leur apparition dans mon groupe. Concernant cette deuxième moitié de saison, je suis donc plutôt optimiste.
Quel est le profil-type du joueur qui peut réussir ?
Sa première qualité, c'est le mental. Ça joue pour 60% dans son avenir. Alors s'il a la qualité technique en plus, c'est tant mieux. Mais il faut bien retenir qu'il peut être technique, endurant, hyper talentueux... Si mentalement, il n'est pas prêt, il ne percera pas. Ça ne date pas d'aujourd'hui. Et ça s'applique à bien des sports... La clé, c'est la grinta. Et ça, tu l'as ou tu ne l'as pas. Tu peux éventuellement la travailler pour en faire preuve occasionnellement. Mais pas plus.
Sur ce point, vos joueurs sont-ils au niveau ?
Il y en a pas mal oui. Dernier exemple en date : lors de notre dernier entrainement, où l'équipe qui perdait l'opposition avait pour gage de porter les buts et de les ranger. Les gars ont montré une sacrée envie ! Il y avait de l'engagement, de la volonté... Et c'est ce qu'on aime voir.