Au fil de ma vie, de Mohamed-Salah Mzali, édité par Elyès Jouini, est disponible sur www.ceresbookshop.com
La relation avec Bourguiba est à la fois familiale (la grand-mère de Bourguiba est la soeur de la grand-mère de Mohamed Mzali, père de M.-S. Mzali), d'élève à professeur (Bourguiba a été l'élève de M.-S. Mzali à Sadiki) et surtout une relation de respect mutuel. Ce n'est qu'en 1954, lorsque Mzali accepte la Présidence du Conseil que la situation devient tendue entre les deux hommes. Les hommes continueront cependant à se voir régulièrement y compris avant et après les procès que subira M.-S. Mzali. Cette page présente quelques éléments illustrant cette relation.
En 1930-1931, Bourguiba et Mzali siègent ensemble au Conseil de la Société musulmane de bienfaisance (Khayria)
De gauche à droite, debout : X, X, Habib Bourguiba, Mohamed-Salah Khatteche (?),Cheikh Taïeb Radhouane (?), Ahmed Bourguiba (Trésorier), Tahar Mestiri (?),
assis : M’hamed, Ben Ammar (?), X, Bechir Maaouia (Président), Mohamed-Salah Mzali, Mahmoud Bourguiba (?).
Lettre de condoléances de Bourguiba à M.-S. Mzali à l'occasion du décès du père de ce dernier.
Photo dédicacée de Bourguiba adressée à M.-S. Mzali lors de la déportation de ce dernier à Kebili. Bourguiba est alors déporté à Remada.
Rapport des RG mentionnant le souhait du Bey de voir Bourguiba faire partie du gouvernement en cours de formation (gouvernement Mzali)
Rapport de l'inspecteur de police en charge de la surveillance de Bourguiba à la suite de la mise en place du Gouvernement Mzali.
Courrier de Charles Saumagne à Bourguiba s'inquiétant de la mise en place de la Haute-Cour de justice qui aura notamment à juger les membres des gouvernements Baccouche et Mzali (sources : Archives de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris)
Extrait du discours de Bourguiba au Congrès de la Victoire qui se tient au lendemain de la condamnation de Mzali à l'Indignité nationale et à 10 ans de prison.
(sources : Archives de la Fondation nationale des sciences politiques, Paris)