(Plus bas, il est question du travail de longue haleine, du déroulement du récit pour autrui)
L’écrit d’antan,
le mien et de l’idée de devenir é....... b........ ! (écrivain biographe)
Cela remonte à fort longtemps, très longtemps … Fermez les yeux, imaginez un homme, … ce n’est pas moi ! Je murmure désormais car il arrive. … Il porte, noué sur les hanches, un pagne de coton blanc. Son buste glabre est cuivré. Un élégant trait de khôl souligne son regard déjà noir. Tranquillement, il s’assoit en tailleur et de petits bourrelets apparaissent sur son ventre. D’un geste naturel, il encre un bâtonnet de roseau à la pointe biseautée. De son autre main, il saisit un papyrus qu’il déroulera au fur et à mesure de son travail d’écriture. Vous l’avez reconnu, il est scribe en Egypte et ne sait pas que je commente là, en filigrane.
Vous qui me lisez, vous avez compris que je ne peux pas être la réincarnation de cet homme important, ni celle d’un fascinant tlacuilo Maya relatant son quotidien dans des Codices complexes. Je ne suis pas plus un lointain sofer exerçant son art en recopiant la Torah, ni la réincarnation de ce simple clerc dont la tâche consistait à dupliquer le même manuscrit. Je n’ai rien non plus de ces copistes lettrés religieux ou laïcs à la silhouette voûtée, penchés des heures durant sur leur lutrin, œuvrant à la lueur d’une bougie dans une salle d’étude glaciale, un vrai scriptorium ou dans une cellule monastique. Tous les regards de ces hommes sont rivés sur les écritoires de bois. Si le silence absolu est imposé, quelques plumes d’oie crissent sur les parchemins.
Si vous me suivez toujours à pas feutrés, sachez que je ne prétends pas non plus être la réincarnation de ce vénérable bonze en robe safran qui remplit de son écriture ronde, dite en forme de coquillages, les pages rectangulaires d’un petit livre bouddhiste caractéristique réalisé en feuilles de talipot reliées entre elles par un lien végétal torsadé.
Encore là, face à cet impressionnant maître chinois qui manie avec dextérité un magnifique pinceau en poils de yack et manche en jade sur un fin papier de riz, je me sens minuscule. D’autant plus que cet homme respecté incarne une double fonction, " Shi ", qui fait de lui un écrivain mais également un devin. Il pratique l’écriture des scribes appelée " Li-schu "…
Bien sûr, la liste de ces facteurs de l’écrit n’est pas exhaustive. Ils génèrent tous en moi l’admiration. Voyez combien, de devin à divin, une seule lettre les différencie, alors que leur racine latine est la même, beaucoup de ces hommes étaient des érudits presque intouchables. De cultures différentes, issus des quatre coins de notre planète, ils ont permis de codifier les calculs pour faciliter la comptabilité de bétails, de récoltes, la prise de notes pour sceller des contrats ou des traités, archiver le quotidien, témoigner de jugements sur des supports en terre cuite, végétaux ou peaux de bêtes devenant factures, archives, courriers, lettres et corpus littéraires d’abord confidentiels …
A cet instant, durant la rédaction de ce " clavuscrit ", je ne voudrais pas oublier de rendre hommage à ces femmes-scribes d’une lointaine Mésopotamie, représentées par la déesse Nisaba, oui, à ces formidables femmes-scribes qui vivaient dans des béguinages que l’on évoque rarement lorsque l’on remonte le temps en matière d’écriture et de narration ! …
Certains parmi vous ne se souviennent-ils pas d’une belle histoire qui a bercé leur petite enfance ? Beaucoup d’entre-elles proviennent de traditions orales du terroir Français, de pays frontaliers ou du vaste monde extérieur qui n’était pas encore rond ! Au fil des siècles, à travers des récits épiques, picaresques, romanesques, nombre de ces histoires ont cheminé, véhiculées par de formidables bavards, des voyageurs étrangers tels les perses et les indiens … Quelques-uns de ces hommes inventifs, marchands de leur état qui partaient loin, très loin, ont associé des éléments de légendes de leur propre contrée à ces histoires. Quelle mémoire pour les raconter ! … C’est de cette manière que les histoires comme, par exemple, la plus célèbre, " Les Mille et une Nuits ", ont été nourries successivement. … ça alors, … ne voyez-vous pas le tapis volant d’Aladin ou le serpent dragon Chinois danser ensemble à l’horizon ? … Ooh, ooh, … dououcement !
Ces compères viennent de me poser à terre où je vais pouvoir vous conter mon envie d’appartenir à la caste des écrivains biographes dont la profession pourrait paraître obsolète dans notre pays … Nul doute qu’à me regarder, je suis votre contemporaine, mais une contemporaine qui aimerait prêter sa plume à ceux qui le lui demanderaient.
Dans notre société européenne où nous avons presque tous accès à l’écrit pour savoir et se distraire, nous n’avons quasiment qu’à tendre la main pour posséder une feuille de papier et trouver un stylo. Cependant certains éprouvent des difficultés à s’exprimer. Paradoxalement, à l’heure de " l’école pour tous ", il est terrible de constater que de plus en plus de personnes " vivent " en marge de notre société … En marge, en parallèle, jusqu’à être mises à son ban pour des motifs de carences diverses … L’analyse de ces maux ne m’appartient pas ni n’est le propos de ce billet en guise de profession de foi …
D’un autre côté, il est vrai que parler de l’usage des mots sans pour autant ajouter le qualificatif de passion peut lasser ceux qui n’ont pas la même approche, ou tout simplement, que la pratique du français n’intéresse pas. Pour ma part, si mon plaisir d’écrire, lié à celui d’aider pouvaient se retrouver dans le scribe que je rêve d’être, je pourrais devenir le trait-d’union entre votre souhait et sa réalisation, votre clavier-calame si vous :
- vous sentiez bloqué(e) devant une page blanche,
- étiez pris(e) par votre travail,
- n’aviez pas l’envie ni le cœur à l’ouvrage,
- manquiez de patience,
- étiez trop ému(e) …
Alors, pourquoi ne pas sauter le pas et faire appel à l’" écrivain fantôme " ou au " nègre pour inconnus " dixit Alexandre Dumas père, que je pourrais être pour vous ?
Comment en suis-je arrivée à cette idée ?
Ainsi, bien des siècles après ces nombreux érudits et serviteurs d’états qui ont influé sur le monde, grâce à la vulgarisation du savoir avec l’apparition de la scolarité, comme bien d’autres écoliers, je suis passée par l’apprentissage de cette écriture. Destin on ne peut plus normal. Pourtant … !
J’étais alors à Casablanca, d’ailleurs dans une école primaire publique dont le directeur avait parfois des allures de tortionnaire puisqu’il exerçait sa magistrale autorité en faisant usage d’un morceau de tuyau d’arrosage vertement appliqué sur de pauvres petites cuisses dénudées. Au passage, avec le recul des années, je me demande bien ce que ses actes disproportionnés lui ont apporté … A cette époque contemporaine, n’est-ce-pas, je maniais le porte-plume trempant mes " Sergent Major " dans cette fameuse encre violette qui parlera à certains, sans forcément y adjoindre le souvenir d’un directeur, peut-être envoûté par un mauvais djinn ! … Maintes fois, j’ai donc tâché ma blouse et coloré mes index et majeur droits. Oui, je suis droitière. Après la maîtrise du geste qui était pour moi une forme de dessin autours des vingt-six lettres en variations de polices sur cahier, vînt le stade de leur assemblage par deux et plus pour reproduire les mots, les placer en phrases, suite logique. Tiens, là, selon l’endroit, la position d’une virgule, le sens de la phrase changeait, notai-je ! …
Un jour, je pris conscience que je pouvais former " comme les grands " de ces phrases pour dire des choses, d’abord courtes mais avec " des idées rien qu’à moi ". Et surtout, je " vis " que le mot écrire contient à parts égales trois voyelles et trois consonnes. Tout comme les deux mots rire et cri qui sont dans la vie. Forte de ces remarques, je sentais que j’avais moi aussi, un petit pouvoir, bien meilleur que celui de l’homme au tuyau en matière plastique.
A l’adolescence, j’eus ma période poétique et déclamative, avant de revenir à la prose rédigeant des textes pour animer les soirées de fêtes de fin d’année comme des écrits ciblés, personnels à des fins précises.
Jusqu’à ma vie d’adulte durant laquelle je participais à de nombreux concours littéraires à thèmes imposés ou libres qui ont consolidé mes bases et m’ont confortée dans mes aptitudes de plume …
Avant que ne paraissent mes romans-jeunesse à caractère initiatique, j’ai ourlé mes propres récits de vie dans lesquels les voyages ont une part importante. De ce fait, les ennuyeuses règles de grammaire, de syntaxe et d’orthographe, cachées derrière les mots et les idées à combiner se font plus légères, même règles de jeux … pour mon je, ma pâte, ma patte, mon style. J’écris d’abord d’un premier jet pour poser les bases de mon écrit dans le sens de dire, de coucher ce qui vient simplement puis me corrige sans relâche tout en nourrissant mon écrit jusqu’à l’aboutissement, veillant à conserver de la spontanéité, confer mes livres de bord. Je vous entends me dire que j’exagère car ces règles sont parfois bel et bien rébarbatives, nous prennent la tête et semblent des obstacles infranchissables. Soit, bien sûr ! Mais, en m’évadant par le contenu de ma narration, elles apparaissent moins lourdes … Un truc comme un autre.
Enfin, l’écriture n’est pas toujours solitaire : il m’arrive de donner des coups de mains pour la rédaction de courriers difficiles pour lesquels les mots doivent être pesés … Jamais de l’administratif ! La langue y est moins riche, déjà figée et remplir des cases ne m’attire pas vraiment …
Les amateurs ou amoureux de la langue française, savent combien elle le rend bien à cette race d’autodidactes du plume-art que sont les écrivains, les vrais, aux accents différents, qui à leurs débuts s’essayent, y goûtent et ne s’en passent plus.
Cependant, sans être aussi calés qu’eux, chacun a le droit d’écrire, même s’ils nous font peur en rappelant, par delà leur talent, que l’écriture est gourmande en énergie, sollicite tous les muscles pensants. Du coup, on imaginerait presque ces malheureux rabougris devant leur bureau à la surface creusée au même endroit par le temps, face à des piles de feuilles raturées, vivant en ermites, esclaves du texte sans cesse à améliorer car cette fichue idée qui, peu de temps avant sublimait une description, contredit maintenant l’argument de la suivante, brisant de surcroît l’harmonie des phrases qui s’emboîtaient parfaitement. Et pour rien puisque l’écriture ne fait vivre son homme ou sa femme, qu’à de rares exceptions …
Ainsi, d’aucuns prétendent que la rédaction d’un livre coûte de la patience, exige du renoncement, demande une bonne dose de volonté, impose de la solitude pour que l’ouvrage devienne un lien entre les hommes. L’écrivain est donc un passeur de mots ! Que du bonheur ! …
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- 1 - Le premier entretien avec le demandeur permet de faire connaissance et de définir son projet. Il dure une heure et est gratuit. En cas d’incompétence à le servir correctement, je le lui signale aussitôt.
- 2 - S'il y a accord pour que je travaille pour lui, il sera établi un contrat. Je ne commencerai mon travail que lorsque ce dernier sera dûment signé par lui, d'une part, l'engageant à ne pas tenir de propos diffamatoire, à me régler toute séance travaillée sans retard, etc. Nous le lirons ensemble pour que tout soit bien clair. Il s'agit d'un engagement mutuel. Même si le biographe est à son écoute, il n’a pas obligation de résultat, et surtout pas valeur de psy.
- 3 - Les entretiens suivants se déroulent autours de la prise de notes, voire à l’aide d’enregistrements ou/et de séances de relecture, tous tarifés 40€ l’heure. Ils peuvent avoir lieu à mon domicile ou au sien, selon la distance à parcourir avec un surcoût dans ce cas. Chaque fin de séance s’achèvera par le règlement de cette dernière afin d’échelonner vos paiements et je lui signerai un reçu pour l’attester.
- 4 - Tout travail de recomposition que j'aurai, sera facturé au même prix (40€ l’heure) et sera à honorer après la séance de relecture. Là encore, je lui remettrai un reçu. Au fur et à mesure de l’avancement du travail, il signera à chaque étape une validation de l’écrit du jour, afin de pouvoir continuer : concordance de l’écrit et de l’oral entre le demandeur et moi. Le temps passé à la lecture, de la relecture, de l’écriture, est incompressible.
- 5 - Tout travail peut être stoppé à sa demande, alors rémunéré pour le temps que j'aurais consacré au moment de l’arrêt: une avec facture sera remise. Cependant, cette résiliation intervenant durant l’exécution du contrat, se fera par courrier recommandé avec accusé de réception, prenant effet à ma signature pour la tarification.
- 6 - Je m’engage à maintenir les tarifs mentionnés sur le devis durant sa validité. Une heure d’entretien équivaut à une retranscription d’une dizaine de pages correspondant à une durée moyenne de travail de rédaction de 5 à 6 heures. Une page comprend environ 2.500 caractères espaces compris. Il est bien évident que ces durées dépendent de la qualité et de la clarté des informations transmises par le demandeur. Si la séance devait durer 1h30, la demi-heure suivante serait alors de 20€). Ce qui ferait 40 + 20 = 60€. Une séance de deux heures serait facturée 80€. Mes travaux de rédaction restent ma propriété jusqu’au règlement des sommes dues.
- 7 - Si vous le souhaitez, votre récit de vie, une fois finalisé pourra porter l’une des mentions suivantes :
- écrit (ou rédigé) avec le concours de Laurence F. Daigneau.
- écrit (ou rédigé) avec la participation de Laurence F. Daigneau.
- écrit (ou rédigé) avec la collaboration de Laurence F. Daigneau.
- 8 - Le travail achevé, le demandeur recevra le texte avec ou sans image mis en page sur DVD ou clé USB ou par envoi courriel spécial fichier lourd. Dès lors, les relations de rédaction à quatre mains sont terminées. Cependant, si le demandeur voulait avoir un vrai livre, il faudrait penser aux première et quatrième de couverture (titre-auteur-avec image ou non, d'une part, et résumé-présentation de l'auteur, d'autre part, avec ou sans ISBN s'il souhaite le commercialiser). Ce travail supplémentaire pour la couverture du livre comme l'impression, revêtent des coûts à ne pas négliger. Ces deux étapes devenant de nouveaux projets, de nouveaux devis seraient proposés. Ce qui signifie que si le demandeur me chargeait de la réalisation de la couverture, il y aurait un autre devis auquel il faudrait ajouter celui de l'imprimeur ... A chaque projet correspond un sur-mesure particulier.
Mes autres prestations, écrits sur mesure et leur tarif :
- hommage à quelqu’un (25€/page)
- brosser un portrait (25€/page)
- bafouille sur le ton de l’humour pour un enterrement de vie de garçon, de jeune-fille (30 euros/page)
- rédiger un récit de vie, celui d’un parcours (40€/heure).
- nourrir un carnet de voyage dans le but de garder des souvenirs, de faire partager, de transmettre un événement fort (40€/heure).
- petite narration en souvenir d’une journée (volet de 3 pages : 60€)
- Mes tarifs ne sont pas soumis à la TVA. (non applicable : article 293B du Code Général des Impôts)
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J'insiste encore, avant de faire appel à moi, même si cela paraît inutile, il est important de lire ces lignes de déontologie. Heureusement que la grande majorité des gens est équilibrée. Ainsi, sont à bannir de mes services :
- tout propos tendancieux, maître-chanteur (il n’y a là aucun jeu de mot avec le lyrisme), raciste, pédophile,
- tout dénigrement sur un handicap,
- tout type de harcèlement,
- toute diffamation,
- toute tentative de manipulation mentale,
- toute déclaration ou affirmation mensongère,
- tout arrangement de date, faux en écriture,
- tout propos injurieux,
- toute usurpation d’identité,
- tout terme de chantage,
- toute incitation à la haine ou à la débauche,
- toute menace de mort,
- toute pensée ou admiration pour des groupes extrémistes,
- tout mot annonçant un suicide,
- toute préparation à la vengeance,
- toute recette pour confectionner une ou des bombe(s)…
- enfin, le moindre manquement à la loi envers autrui, l’irrespect animal. Il est évident qu’au cours d’une rédaction qui déraperait, je cesserais toute prestation aidant le fautif, et le mettrais au moins en demeure de régler son dû …
Il va de soi que :
- pour chaque démarche, mon écoute sera attentive : je veillerai à rester dans le sillon des demandes du demandeur, de sa mémoire tout au long du travail qu'il voudra bien me confier si son projet était viable.
- être proche des gens, tisser du lien au travers de la fonction d’écrivain biographe ne fait pas de moi un agent dispensateur d’aide sociale auquel je ne peux me substituer.
- Enfin, même si je recueille la parole de personnes qui font appel à moi, je répète, mais ne vous en offusquez pas, que je n’ai pas non plus vocation de psychothérapeute.
Avant de vous laisser :
Je compte répondre à toute requête avec le plus de justesse de ton possible, et m’engage à faire preuve de discrétion si le demandeur ne voulait pas apparaître dans mes références. Ici, sur mon site, par exemple.
Laurence F. Daigneau,
tel est également mon takhallus (nom de plume)
pour mon qualificatif de biographe dont les écrits joints sur ce site sont ma carte de visite.