Dédicace " Un livre une rose " Gâvres samedi 27 avril 2013 au Comptoir Gâvrais
Aujourd'hui, samedi 27 avril 2013, en cette journée mondiale du livre et des droits d'auteur dont les médias parlent volontiers, j'ai fait escale au " Comptoir Gâvrais ", qui, comme son nom l'indique, se situe sur la presqu'île de Gâvres, dans le Morbihan. Françoise Quer, la libraire, m'avait déjà reçue voici quelques mois. Cette fois-ci, je franchis le seuil de son café-librairie pour y présenter mon dernier ouvrage, un recueil : " D'une nouvelle à l'autre ".
Alors que le ciel, un peu capricieux, et le vent, un peu frisquet, nous obligeaient à rester à l'intérieur du 31 avenue des Sardiniers, j'ai fait la connaissance de Jocelyne, inconditionnelle de l'atelier d'écriture " La main qui raconte " créé par feu Jacques Thomassaint, habitué des lieux. Une belle discussion s'en est suivie sur l'écrit, le caractère propre au genre de la nouvelle.
Plus tard, j'ai eu la visite de charmants petits curieux qui ont commenté mes dessins.
Laura, une jeune parisienne tout juste en vacances, me confia combien elle est passionnée d'écriture.
Mais quel est donc ce " Comptoir Gâvrais " en bout de terre, proche de la mer qui m'accueillait en ce jour si particulier ? S'il est l'âme incontestée du village hors saison touristique, il demeure le palais des découvertes l'année durant. D'abord, l'accueil y est toujours sympathique : tant et si bien qu'ici, tout un chacun se sent chez lui. Il peut fouiller autant qu'il le souhaite dans les rayons de livres pour y dénicher celui qu'il ne venait pas forcément chercher, amateur d'ouvertures et de voyages sans frontières ! Du coup, comme bien d'autres choses se trouvent dans cet océan de sujets maritimes et explorateurs, j'ai décidé de laisser parler les photos prises dans l'univers de Françoise ma libraire du jour, son fameux monde à part. Bises à toi Françoise, passeur(e) de mots qui disent, voient, signalent, ouvrent quelque part une porte, entre les plis de nos vies !
A bientôt,
Laurence, sa plume et ses crayons
____________________________________________________________________________________________
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette belle manifestation autour du livre, je joins en copie ce petit rappel ou information : http://www.lexpress.fr/culture/livre/un-livre-une-rose-la-journee-des-libraires-independants_1244086.html le 26-04-13
" Un livre une rose"
La journée " Un livre, une rose " existe depuis 15 ans maintenant. Le principe est simple : dans chacune des 450 librairies indépendantes qui participent, le libraire offre un livre et une rose à ses clients ce samedi 27 avril. Les libraires organiseront aussi divers évènements rencontre avec des auteurs, lectures, vernissages, etc.
L'idée d'une telle journée m'est venue d'Étienne Roda-Gil, qui me parlait de la Sant Jordi, en Espagne. C'est une fête populaire très conviviale aujourd'hui, mais pendant le régime de Franco, c'était aussi la seule manifestation où écrivains et intellectuels pouvaient défendre leur liberté d'expression avec un livre et une rose. Le métier de libraire est en train de se métamorphoser. La France est un des seuls pays ou subsistent des librairies indépendantes.
Il est devenu primordial de se réunir, et d'informer le public : quel est le travail d'un libraire ? Quelle vocation a une librairie ? C'est quoi, l'indépendance d'une librairie ? Comment continuer de faire face à la baisse de la fréquentation, à la hausse des prix des loyers et à la concurrence numérique ? Cette journée prend davantage de sens encore, avec la mutation du livre. Les lecteurs ont maintenant une multitude de possibilités pour arriver à l'écrit. Cela redéfinit le rôle du libraire : il est celui qui accompagne le lecteur vers des choix qu'il n'aurait pas fait lui-même. Le libraire soutien la création et met à disposition des ouvrages d'une autre temporalité.
Par Marie-Rose Guarniéri, fondatrice de la journée et libraire à la librairie des Abbesses (Paris 18). Un livre une rose, le samedi 27 avril. "
" Dis, tu peux m'aider à dessiner un oiseau ? "
Ce n'est pas bien grave si dans cet article de Ouest-France, je suis devenue durant les dernières lignes " Florence " au lieu de Laurence F ( Daigneau) !
