Dédicace Quai des Ecrits Crozon le 21 juillet 2013

Ce dimanche 21 juillet 2013, lors de ce premier salon du livre sur la presqu'île de Crozon, le soleil enveloppait la ville d'une chaleur qui, même à moins, n'aurait pas pardonné de laisser un bébé, un enfant, ou un animal dans sa voiture. C'est la Maison du Temps Libre dans laquelle il a fait chaud qui abritait les auteurs de la manifestation.

Mes deux tables commandées lors de mon inscription ont vraiment répondu à mes besoins de présentations, me permettant également de dessiner à mon aise.

Œuvres reconnaissables de sieur Morvan !

L'incontournable dessin du jour en cours de réalisation. Que deviendra-t-il ?

Par chance, la table à ma droite qui resta vide une partie de la journée, en l'absence de l'auteur qui devait venir, fut le théâtre d'une petite animation autours d'artistes en herbes et d'une jeune pousse au caractère bien trempé qui faillit bien éliminer les dessins de ses confrères qui s'étaient déjà illustrés dans le grand cahier de messages pour " Mamie Potiron " !

Cette petite langue qui sortait volontiers si on était pas d'accord avec elle, ne réussit cependant pas à rester en l'état pendant une heure : tel était le défi que je proposai de tenir à la sacrée chipie ! Je lui ai dit combien j'étais déçue !!!!

Au final, j'ai grossi ma collecte de belles œuvres d'Amandine et de cette fillette aux jolis frisottis !

Un avant-goût des costumes et broderies que je verrai plus tard dans la soirée à Locronan lors de la Troménie !

Monsieur le Maire de Crozon et son adjoint.

J'ai été heureuse quand une dame qui s'était arrêtée à ma table puis avait poursuivi son tour en discutant avec d'autres auteurs étudiant ce qu'ils offraient en registres de lectures, un bon moment après est revenue vers moi pour acquérir un exemplaire de " Le trou du diable ". Ce dernier va partir dans les prochains jours vers sa source d'inspiration, dédicacé à l'attention de deux jeunes périgourdines !

Au hasard des rencontres, mais la banalité des choses dira qu'il n'en n'existe jamais ou si peu, la Dame en robe orange a enseigné au début de sa carrière au collège Henri Wallon de ma ville.

Marc Morvan le sculpteur des oiseaux et du livre géant et sa fille Amandine !

Voyez le chapeau : Robin des bois était-il en visite ?

Cette grand-maman a fait dédicacer chacun de mes contes à ses deux petites-filles Adèle et Avril, et a constaté combien l'effet de la chaleur se jouait de mon orthographe puisque au moment d'écrire le mot facétieuse, je fus prise d'un doute quant au " t " qu'un instant je voulais remplacer par un " c " !

Avant la photo de groupe, dehors, devant le livre de fer géant de Marc Morvan chauffé par les rayons du soleil, j'ai apostrophé, casse-croûte à la main, une jeune femme documentaliste alors qu'elle quittait le salon. Gentiment, elle a excusé ma démarche et accepté de me suivre. Elle m'apprendra exercer sa profession dans un lycée de Brest. Si ses choix littéraires personnels s'orientent plutôt vers le conte que sur le polar ou la fantasy, elle semble apprécier ma démarche d'écriture autant pour mes romans que pour mes contes et nouvelles. En repérage, elle m'informa que cette année, enfin l'année dernière puisque cette dernière s'est achevée en juin, le conte était au programme de projet scolaire et qu'il était donc dommage qu'elle n'ait pas vu les miens auparavant. Emma étudiera de plus près cependant le reste de mes écrits et se penchera sérieusement sur mon côté graphique. Bien sûr, elle présentera le fruit de ce qu'elle a glané ce jour à l'équipe pédagogique de son lycée m'en laissant les coordonnées ainsi que son adresse électronique. Il pourrait y avoir une suite pour moi, probablement plus du côté graphisme en exposant et/intervenant pour le dessin. L'avenir le dira, mais la perspective n'est pas faite pour me déplaire !

Baba pour Loulou !

La Dame de l'office du tourisme : pour Iris !

Une de mes plastifications, prêtée à H. Bihan, là, bien utile vue la canicule !

Enfin, je terminerai le mot de cette journée passée à la Maison du Temps Libre de Crozon par les petits moments de discussion avec un auteur qui se trouvait face à moi : Henri, ancien professeur de lettres et de philo à Berlin, qui relate à travers des poèmes, les heures difficiles, voire sombres de la vie, la sienne, et me dit se poser de multiples questions d'un point de vue philosophique. Avant de quitter la salle, l'homme aux alexandrins me demanda de choisir un de ses livrets de poésie m'invitant à lui adresser une lettre en retour.

A bientôt donc !

Laurence, sa plume et ses crayons.