Dédicace les samedi 17 et dimanche 18 août 2013 au Salon International du Livre Insulaire de Ouessant
Arrivée, bien entendu par bateau au petit matin, presque au lever du soleil, par un temps favorable, c’est donc sans difficulté que s’est effectuée la traversée maritime des cinquante cinq kilomètres qui séparent le port du Conquet de l’île d’Ouessant. Après, au loin sur la ligne d’horizon, c’est l’Amérique !
A la descente du bateau dont je n’ai pas quitté le pont pour prendre une multitude de photos, j’ai franchi les marches du quai d’accostage, chargée de mes malles de livres partagées avec mon époux, ébouriffée par un Eole taquin qui s’est chargé de revoir à souhait ma coiffure !
Si le Stiff, l’un des quatre phares de Ouessant construit par Vauban accueille les plaisanciers de la gare maritime ouessantine, nous n’avons arpenté que très peu l’île pour voir de près ses frères Créac’h, Nividic et La Jument.
A terre, ma première impression, par ignorance, fut mon étonnement de voir autant de véhicules alors que le visiteur continental est invité à louer un vélo pour ses déplacements sur l’île.
Souvenirs d'un film tourné ici !
D’ailleurs, le parc automobile compte plus de voitures des années 90 que de récents modèles. C’est à bord d’un véhicule familial que nous avons rejoint Lampaul lieu du Salon International du Livre Insulaire, en compagnie d’une jeune femme qui travaille cet été pour le quotidien Ouest-France et qui voudrait suivre des études afin de devenir correspondante à l’AFP. Bon, avant de faire un détour en direction de l’aéroport ouessantin, le chauffeur, responsable des personnes de la presse nous a tout de suite dit : « Ici, on ne met pas de ceinture ! »
Dans le port de Lampaul, samedi, nous avons pu apercevoir la fameuse goélette du Bel Espoir. Le trois mâts avait en effet jeté l’ancre en eaux suffisamment profondes et une petite embarcation lui appartenant, permettait aux navigateurs stagiaires du bateau de rejoindre la terre ferme. D’ailleurs, l’un d’eux fut mon premier interlocuteur à ce salon.
Pour parler de Ouessant dont je n’ai eu qu’un aperçu, mon appareil photo s’est fait le reflet de mon court séjour insulaire. Je mentionne quand même deux ou trois éléments en réponse effectuée par notre logeur suite à une remarque de ma part ou des éléments historiques concernant l’île. Ainsi, les maisons délabrées bien présentes sur l’île sont-elles le fait de problèmes de successions non réglées.
Des chaines sur plusieurs murets de propriétés
La partition littéraire de cette librairie berlinoise : un brin de magie !
Côté tissus et dentelle, le tartan ouessantin a depuis quelques années une réelle identité. Son étoffe aux couleurs vives quadrillées se décline en kilts et cravates :
- Le noir et le blanc pour représenter la Bretagne
- Le vert, le blanc et le bleu pour symboliser les habits des druides, bardes et ovates
- Le rouge, le jaune et le noir sont eux, les couleurs du drapeau ouessantin.
Côté brise-bises, les jolis rideaux au crochet, typiques de l’île, sont installés toujours la pointe vers le bas, caractéristique de la pointe finistérienne.
L'atelier enfants ne compta que deux membres d'équipage !
Isabelle Le Bal qui a chapeauté beaucoup de choses avant durant et après l'événement !
Enregistrements des conférences
La remise du Prix de l'album Jeunesse
Un de mes marque-pages que quelqu'un vient de colorier.
Texte et tissu, n'est-ce-pas ? Les rayures n'attendent plus que les lettres. Armor Luxe est un des partenaires de la manifestation.
L'ouvrage tressé est un joli petit cadeau de la part d'un jeune lecteur de passage sur l'île : hasard des choses ou non, mais ... tresse pour tresse !!!!
Duo de comédiens animant le salon.
La Nouvelle Calédonie !
Une de mes dédicaces dessinées.
Les affiches se décollent, volent et vont se réfugier là où elles peuvent et sont accrochées.
Un coup de cœur pour " D'une nouvelle à l'autre " qui s'en va. Un de mes dessins a été acheté par une jeune femme qui allait s'en faire faire un tatouage. Il s'agit de mon ancre marine avec une petite mouette.
On enregistre et filme !
Déjà rêveur, l'accordéoniste à un faible pour " Un souci pour Iris " !
Les contours de l’île ou côte sauvage sont déchiquetés et battus par les vents et la force des vagues qui viennent se fracasser sur les rochers. Ici, l’air porteur d’embruns transporte leur bruine salée qui favorise le développement des lickens qui retravaillent les surfaces des pierres sculptées par l’homme, leur conférant des allures et reliefs particuliers faisant penser à des systèmes pileux généreux telles les gargouilles velues de l’église !
Le clocher de l’église a été offert par la reine Victoria en remerciements pour des habitants de l’île à des Anglais.
Le cimetière de Ouessant est le seul en Europe à posséder un espace réservé à ses prêtres.
Monument aux Morts tout proche de l'église