Dédicace au Centre Culturel Leclerc de Quimperlé du 27 02 13

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Pour un peu d'histoire

" Pour les optimistes, elle (cette maison) serait de la fin du XIIe ou du début du XIIIe siècle. Pour les pessimistes, du XIVe. ... En fait, on ne sait pas vraiment. Ce dont on est sûr, c'est qu'elle date du Moyen-Âge et qu'elle doit être parmi les plus anciennes maisons de Quimperlé. Alors, la plus ancienne ? " dixit un l'extrait d'un article du quotidien Ouest-France de 2012. En tous cas, tous s'accordent à dire que cette vieille maison a toujours été un commerce !

Dans la presse du jour, le rappel de ma dédicace et mon affiche.

Dédicace sous le signe des deux chaises : la mienne, plus une seconde qui invite le lecteur au confort pour discuter. Ce 27 février 2013 fut triplement une première pour moi. Je n'étais jamais venue en dédicace à l'Espace Culturel de Quimperlé et n'avais jamais obtenu, étant donnée la configuration des lieux, de grille pour afficher mes dessins. Désormais, de plus en plus d'actualité, ces derniers font partie de mon activité d'auteure.

Côté fréquentation, mis à part les gens pressés par leur fichu emploi du temps qui a l'air de les broyer puisqu'ils n'arrivent pas à caler dix minutes pour être curieux, j'ai quand même, en cet après-midi de mercredi, début de vacances scolaires, croisé des personnes qui ont accepté " l'aventure " de cette rencontre-dédicace qu'ils n'avaient pas prévue.

Une belle grande table confortable pour s'installer, s'exprimer, se sentir invitée ! Ne voyez pas là, pleurnicherie de ma part quant aux autres lieux peu propices aux signatures. Il ne s'agit que d'un fait.

J'ai eu l'heureuse surprise de m'entendre dire par Monsieur Gilles Gamot, correspondant du journal Ouest-France, qu'il me suivait dans la presse, allait régulièrement sur mon site. Entre autres, nous sommes-nous entretenus sur la valeur de l'écrit, le soin à apporter à l'écriture, la difficulté d'associer information et patte personnelle lors de la rédaction de compte-rendu sur des manifestations culturelles ...

Durant cette journée, j'ai eu le temps de remarquer combien dans notre société moderne et civilisée, nous nous plaignons souvent du manque de communication, de ne pas être considéré. Mais savons-nous nous arrêter ? Et puis, nous avons la fâcheuse tendance à pratiquer le petit mensonge. A son sujet, il existe une nuance qui a toute son importance et s'est avérée être le reflet de certains adeptes de cette journée. Pourtant, je ne peux m'empêcher de poser la question suivante : qui aime qu'on lui mente ? Personne, je pense. Cependant, nous nous octroyons la permission de nous cacher derrière le prétexte d'avoir à faire vite, mais nous traînons dans les rayons d'à côté ! Le genre humain est aussi fait de cette étoffe.

En contre-partie, il se compose d'attentifs à leurs entourage et environnement auquel, je constate ne pas accorder autant de lignes ! Ce n'est pas juste.

Ces personnes ne se formalisent pas lorsqu'un imprévu survient. Une dame qui profite de ses vacances pour voyager sur les mots m'apostrophe sur la classification d'un livre qu'elle cherche, puis revient me voir : entretien très sympathique.

Des ados en âge de se plonger dans mes romans, une jeune et souriante étudiante en arts graphiques du Havre accompagnée de sa maman qui a comme moi respiré Casablanca, viennent discuter, offrir de me lire. Oh,oh, ce n'est-il pas beau ?

Un jeune garçon passionné de dessins est attiré par mes illustrations affichées que sa grand-mère découvre bavard et communicant comme jamais ! Il décidera finalement de partir avec mes ados à Lascaux.

Un enseignant-remplaçant attaché aux jeunes esprits qu'il forme,

Formidable seconde chaise qui peut autant être installée devant ma table qu'à côté de moi pour des lectures, des entretiens, des dessins inspirés ...

Sur la photo de gauche, un professeur de dessin en ébénisterie protecteur avec son garçonnet Vasco de petites chouettes. M'entretenir avec ces personnes est alors un réel bonheur.

Je n'oublie pas ce mordu de la chose littéraire qui peaufine une revue, cherche un bon éditeur et me confie qu'il lui est difficile de vivre de sa plume, ni cet ami d'André Le Ruyet qui se qualifie de " poète-paysan " venu me parler d'un regroupement d'auteurs.

Eh oui, j'aime le dialogue : jamais, je ne force l'acquisition de mes écrits. Dans tout rapport équilibré, la liberté est un bel outil pour apprendre de l'autre. D'ailleurs, " D'une nouvelle à l'autre ", mon tout dernier ouvrage qui est un recueil de nouvelles traitant de l'humain, a effectué sa première sortie ce jour.

Ici, le choix des lecteurs s'est porté sur ma paléo-fiction, mes contes et mes nouvelles. Mes livres prendront le chemin de différents départements : Nord, Finistère, Morbihan, Seine-Maritime. Ces déplacements me rappellent la référence au nomadisme des œuvres dans " Le trou du diable ", seulement bien sûr à titre allusif.

Voilà, je laisse s'exprimer les photos de cette journée fort instructive.

Laurence, sa plume et ses crayons.