Un livre, une rose 28 avril 2012
Ce samedi 28 avril 2012, j'ai été dans " ce lieu près de chez vous où vous rêvez, dialoguez ... ", " La ronde des livres " pour y rencontrer des lecteurs qui n'avaient encore pas feuilleté mon conte " Mamie Potiron ". J'y ai fait la connaissance d'esprits curieux, ouverts, de caractères affirmés et d'âmes partageuses.
Après le déjeuner offert par la libraire, son officine se transforma en une agora propice aux débats et discussions. Pour que les latinistes ne soient pas en reste, la librairie fit place à plusieurs forums. On y parla des choses de la cité, du dessin, de l'écrit, de bien écrire ou d'écrire bien, de l'être et de l'avoir. Parfois, les mots se croisaient.
Autre nuance qui a été soulevée : cette réflexion que certains lecteurs se font dans cette chaîne du livre concernant la fonction du libraire. S'il invite, offre à lire au lecteur qui franchit sa porte, il ne doit pas être mercantile en ventant pour vendre à tout prix. Le libraire sait mettre en valeur des talents, faire connaître quelqu'un, un auteur qui a un style, un univers, qui sait s'exprimer, embarquer le lecteur.
Une question fut soulevée : tous les livres répondent-ils vraiment aux critères de la littérature, la vraie, hormis les classiques reconnus ? L'échantillon rassemblé dans le missel 2012, remis à tout lecteur ayant acheté un livre, est une mise en bouche des "fonts baptismaux" de la littérature qui couronne des auteurs avérés étudiés. Pour ma part, cela n'engage que moi, je n'arrive pas à me départir de mon refus de faire l'éloge de l'écrivain Céline tant les propos antisémites de l'homme, médecin de profession, sont impardonnables ! ... Cela n'a rien à voir, mais dans ce petit bréviaire aux feuilles flashies comportant des extraits d'ouvrages, la page du mois de novembre se retrouve deux fois : celle de décembre, est un autre mois de novembre !
Petit bonheur : j'ai reçu un cadeau de la part d'une ancienne professeure de lettres qui a fait l'acquisition, le matin même, d'un exemplaire de " Mamie Potiron ". Après l'avoir lu, elle revenait discuter et m'offrir des plumes Sergent-Major en lien avec l'histoire de mon petit conte !
Juste en dessous, le fameux petit livre qui fut offert en plus de la rose lors de l'achat d'un livre aux lecteurs durant cette manifestation. Petit livre que l'on aperçoit d'ailleurs sur la photo du quotidien.