Salon du livre Sarzeau 14 avril 2012

Pour ce tout premier salon du livre à Sarzeau, la matinée s'annonçait frisquette. Des tentes avaient été dressées adossées au muret de pierres longeant l'accès à la Médiathèque et sur l'esplanade du Centre Culturel l'Hermine. La rue du Père Goudrin, légèrement en pente, était devenue piétonne pour la manifestation.

Tout au long de la journée, la cinquante d'auteurs et d'éditeurs que nous étions, a reçu un bel accueil. De la tasse de thé ou de café, au petit sachet de régalades locales au déjeuner qui nous furent offerts. Avec et en dehors du livre neuf, des particuliers vendant du livre d'occasion avaient aussi étals sur rue. Nous étions répartis sur trois points de la rue.

Écharpe et gants n'étaient pas de trop la journée durant alors que le soleil nous avait accompagnés toute la matinée, sans nous réchauffer sous les tentes. C'était oh combien mieux que la pluie prévue par les services météorologiques ! Un temps quelques nuages bien noirs nous firent peur et finirent pas lâcher leur eau en début d'après-midi.

En dehors des passants-lecteurs, une calèche tirée par deux beaux chevaux à la robe claire passait très souvent devant nos stands, invitant qui voulait à effectuer gratuitement un petit tour. Parmi les passagers, nous n'en avons pas vu monter ou descendre un certain Nicolas Le Floch, héros de la série policière de Jean-François Parot invité d'honneur de ce premier salon.

La tentation était trop forte de jouer avec la circonstance des noms !

Pour ma part, j'étais assise entre les vagabondages des " Soliloquences " de Josiane et le petit mode d'acide noir imaginé par Myriam spécialisée dans le polar local.

Discussion entre Laurence (s)

Comme la cérémonie d'inauguration de ce premier salon a pris du retard, j'ai envoyé mon photographe-reporter y assister : il a enregistré le discours de l'ami Jean-Luc Le Pogam, président d'honneur .

Vue d'en bas sur le haut !

Jean Failler photo non truquée comme le laisserait croire le bandeau de la tente derrière la tête de l'auteur.

Vue d'en haut sur le bas !

Côté ambiance musicale, nous avons eu droit à quelques morceaux de musique interprétés par un bagad.

Mais lorsque le ciel mit sa menace à exécution, le sarzeautin se fit plus rare. Bien loin de l'époque de Louis XV, un sympathique fan d'Elvis repassant devant ma table, me renferma d'un clic dans sa petite boîte à clichés comme je l'avais fait pour lui dans la mienne, peu de temps auparavant ! Moyen de locomotion ou panier électrique, nous ne vîmes circuler qu'un seul engin de ce type conduit par une jeune femme.

L'un de mes parrains chez les Écrivains Bretons, Pierre Livory, également en rencontre à ce salon, me surnomma " La fille des Mille et une nuits " à cause de ma tenue colorée à étoffes superposées. Pourtant avec ma capuche que mon photographe me demanda de mettre, en fin de séance, j'avais l'impression d'appartenir à un monastère ou d'être un lutin.

De ce déplacement au pays de la fleur de sel dont un tout petit sachet nous fut offert, j'ai conservé quelques jolis petits moments à mettre dans ma boîte à souvenirs et surtout ce grand secret partagé avec une belle enfant née à Haïti dont la maman, bibliothécaire, était parmi les animateurs et organisateurs de la dernière Biennale de Pontivy à laquelle j'ai participé fin mars. Le monde est petit ! Vous comprendrez que je ne vous dévoile rien de ce chuchotement ! Sarzeau et Pontivy étant distants de 62km, influencée par le bruit ou la résonance des sabots des chevaux tractant la calèche, me voici en train d'imaginer le temps que cette maman et sa fille auraient mis si elles étaient venues à cheval : 4h23, paraît-il ! Je navigue du train au chariot, en songeant à celui que poussa Gilles Moingeon qui me donna envie de m'en servir comme d'une trottinette.

Entre autres, merci à la rayonnante Arlette et sa tablette magique, à Christine Lazier vétérinaire avec laquelle j'ai plusieurs points communs qu'elle reconnaîtra dans cette évocation si elle lit ces lignes et qui a peut-être utilisé une plume d'oie pour rédiger son livre sur les animaux domestiques. Merci encore à Laurence Daveau chaleureuse libraire présidente de l'association de quartier " les grands cardinaux ".

A dans l'avenir,

Laurence ... F. Daigneau ..., n'est-ce-pas Jean-Luc ... Le Pogam à qui je fais la bise !