Quai des Ecrits Quimper 03 juin 2012

De la place, presque trop d'espace pour cette manifestation dans le hall B du Parc des Expositions de Quimper, ce 03 juin 2012. Certes, nous étions à l'abri de la pluie dans ce bâtiment basique, brut de décoffrage. Dans l'air, et il ne fait pourtant pas chaud, flottait une odeur de fauve ! Malgré la volonté des organisateurs d'animer cette 4ème édition du "Quai des écrits", le lieu n'est guère conçu pour l'écoute de lectures, la diffusion de musique ou de chants interprétés en direct comme enregistrés.

Pour ma part, j'avais réservé deux mètres de table, ce qui fait que j'étais confortablement installée. J'étais située entre un monsieur, auteur récent de slam et Anne qui tenait le stand des livres d'occasion tout en peignant sur le vif, mettant en pratique ses cours de dessin. Les allées étaient si larges que nous étions presque invisibles, clairsemés dans ce "hangar". En ce jour de fête des Mères, de Trocs et puces et Salon de la BD voisins, qui eux étaient mieux annoncés dans la ville, je n'ai pas fait comme certains : je suis restée jusqu'au bout. Une fois encore, j'ai effectué de belles rencontres et espère que les personnes qui m'ont fait confiance voyageront avec satisfaction dans mes romans et mon conte.

Je souhaite une réalisation heureuse et aboutie à Michel, passionné de Marine disposant de documents intéressants nourrissant un manuscrit qui n'a rien de romanesque et qui cherche un bon éditeur dans le domaine du patrimoine. Un mot en entraînant un autre, j'ai appris que lui et sa femme ont à cœur d'informer enseignants, parents et enfants sur les conséquences catastrophiques du jeu du foulard.

Une autre belle rencontre fut celle de l'épouse de cet auteur de slam, une dame à l'âme généreuse qui aime la beauté et la quiétude des étendues d'eau.

Les sympathiques, Ghislain orthopédiste auteur d'un roman de fantasy et une jeune femme orthophoniste poète n'ont malheureusement pas vraiment trouvé écho à leurs écrits.

Ce grand cycliste natif de la Dordogne qui m'a raconté un petit bout de son quotidien précaire qu'il a choisi de mener puisqu'il est sans attaches : le jeune homme n'était pas plaintif. Il exerce le métier de chaudronnier : il m'a émue lui aussi.

Cette jeune femme, fille d'un grand journaliste des pays de l'Est, accompagnée d'une amie s'extasièrent devant les cartes postales des dessins de mon Mamie Potiron, qu'elles faisaient défiler sur mon présentoir. Cette jeune femme me dit combien elle avait envie de les colorier. J'ai eu plaisir à entendre cette envie. Les deux amies enthousiastes repartirent avec des cartes pour elles et à envoyer.

Je n'oublie pas de joindre quelques photos des œuvres du sculpteur Marc Morvan sur une idée de Catherine Marc de l'association Quimpéroise Ker-Hars qui invitait : son grand livre de 3 m de haut tout en métal, large de 1,50 m, avait quelques pages sculptées de lettres ajourées au chalumeau, chacune pesant 90 kilogrammes, trônait en bonne place dans le hall.

Il y eut Sylvie De Huster co-responsable des éditions Les Armoricaines rencontrée à Corsept en octobre dernier qui me propose de travailler comme illustratrice. Elle aime mes dessins qu'elle qualifie de rassurants. La requête me touche ! Pour finir, il y eut l'homme à la rose, un auteur venu m'offrir cette fleur avant de s'en aller...

A bientôt, Laurence