Marché de Noël Larmor-Plage le 19 12 12
Je ne peux pas vraiment affirmer que les mots me manquent pour disserter sur le déroulement de ce marché de Noël à Larmor-Plage. Fidèle à mon poste à l'heure indiquée, j'ai attendu mes sympathiques confrères en installant mes ouvrages. En plus des dessins relatifs à mes contes exposés derrière moi dans des présentoirs-pochettes, j'ai, comme les précédentes dédicaces, veillé à afficher mes tous derniers dessins heureusement plastifiés !
En effet, vent et pluie tenace étaient au rendez-vous et la fréquentation s'en est ressentie. Fermer un côté du chapiteau qui nous accueillait aurait été un frein à la circulation. Les commerçants qui avaient organisé la manifestation étaient dépités par le mauvais temps persistant : leur " récolte " fut maigre a contrario des auteurs qui ont eu plus de chance. Nathalie Beauvais, Hubert de Gévigney et moi aurions cependant apprécié que soit annoncée notre présence pour tel et tel type d'ouvrage à l'égal de nos voisins de chapiteau qui l'étaient par le Monsieur Micro en charge de l'animation de la manifestation, ainsi que nous soit offerte une petite boisson chaude !
Où j'étais placée, Eole n'a pas eu de mal à faire entrer la pluie dans mes affaires et à humidifier le pauvre papier de nos livres torturés par le fort taux d'hygrométrie, leurs couvertures s'entrebâillant vite, invitant presque le passant à se faire lecteur ! Encore eut-il fallu qu'il en eusse à se promener ! En effet, nous n'avons vu circuler que de rares personnes et peu d'enfants.
Je n'ai pas souhaité rester assister au feu d'artifices à cause d'un bon mal de crâne nourri par le fameux Éole marin. De retour chez moi, j'ai quand même tenu, à terminer le dessin entamé en début de dédicace. Dessin qui donna lieu à une séance de rires : alors qu'un couple d'un certain âge discutait du temps qui embêtait tout le monde avec Hubert situé à ma gauche, la dame, tout en continuant sa conversation, s'avança pour mieux voir ce que je dessinais, et s'exclama : " Oh ... , et c'est moche ! " Le raconter ainsi est très réducteur mais la scène était vraiment cocasse !
Laurence, sa plume et ses crayons.