Festival Du Livre Corsept 13 et 14 octobre 2012

Festival du Livre de Corsept 13 et 14 octobre 2012

M'est venue l'idée de saluer aussi de cette manière.

Le gymnase, une fois les éditeurs et auteurs installés.

Avant que ne commence toute manifestation autours du livre à laquelle j’ai la chance de participer, j’ai coutume de m’imprégner des lieux où elle se déroule afin de collecter quelques clichés de la ville organisatrice à déposer sur mon site. Par chance, mon photographe accompagnateur et moi-même, objectif en mains, avons bénéficié d’une météo arrangeante une bonne partie du vendredi après-midi, veille de l’ouverture du Festival du Livre de Corsept. Corsept, située sur la rive Sud de l’estuaire de la Loire est une petite ville courageuse qui comprend des bénévoles dynamiques attachés à la valeur et aux bienfaits de la lecture et qui le font partager…

Nous avons donc arpenté les rues aux alentours de l’église Saint-Martin de Corsept. Laquelle a attiré mon attention par ses portes peintes de la couleur de la robe épiscopale. Cependant, cette teinte d’huisseries marquant le deuil à la cour des rois de France ne m’est pas familière sur des monuments religieux contemporains entretenus. Mais cela n’engagent que ma mémoire et mon observation !

Corsept tient son nom de Corpus Septimum (septième corps), parce que septième paroisse des bords de Loire.

Les lieux étant un peu présentés, durant les journées de samedi et dimanche jusqu’au milieu de l’après-midi, la pluie fut hélas au rendez-vous et le visiteur se comptait … au compte-gouttes !

En tout cas, lorsqu’il entrait dans la salle Clavier et le gymnase, le visiteur avait à sa gauche une rangée de photos exposées faisant face tout à l’opposé, à des tableaux de peinture.

C’était donc dans cette salle socioculturelle de la petite ville de Corsept qui défendait à nouveau les valeurs du livre que se tenait la troisième édition de son salon devenu festival. Cette année, enfant du pays où résident toujours ses parents, Géraldine Hary, illustratrice et toute jeune éditrice en était la marraine. Lors de sa petite allocution, elle a parlé de ses rencontres d’auteurs jeunesse qui ont donné lieu à une collaboration avec Virginie Doucet et une préface pour mon " Mamie Potiron " … D’ailleurs, dimanche matin, Géraldine me signifiait que je pourrais participer à un second recueil comme Pense pas bête dédicacé pour l’occasion à son stand du P’tit Baluchon. Il s’agit là d’une invitation qui ne se refuse pas ! ...

Géraldine Hary, marraine de ce Festival, Monique Erzberger en plein discours, et Madame Médrano.

Entre ces éléments encadrés dans la grande salle du gymnase, les unes alignées, les autres assemblées en U, des tables colorées de nappes de tissu vermillon l’ensoleillaient et accueillaient auteurs et éditeurs. Chacun s’installa, y disposant des livres relatant autant l’histoire du patrimoine que celle de polars, des récits de vie que de la poésie, des histoires de navigation, d’embarquement aux livres aux feuilles accordéon. A un moment, le livre de papier cédait sa place à celui suggéré taillé dans de la pierre : oui, dans la pierre ! Des écrits de toutes les couleurs selon les déclinaisons du genre littéraire étaient donc présentés.

Toujours durant le discours d'inauguration.

Pour la première fois depuis que je fréquente des salons, j’ai rencontré des personnes aveugles ou très malvoyantes venues expliquer leur accès à la lecture, comment se réalise une publication entre rédaction en Braille pour des livres et enregistrement audio sur C.D.. Un petit test les yeux bandés était proposé aux voyants. Avis aux éditeurs compétents et sensibilisés ! La dame qui me parlait de sa longue vie auprès d’enfants aveugles auxquels elle a appris à se tenir face aux personnes qui leur adressaient la parole comme à leur apprendre à sourire, me confia que le répertoire de la littérature jeunesse à destination des aveugles est sous-représenté, que le catalogue pour déficients visuels ne demande qu’à s’étoffer !

Visite amicale de l'inclassable auteur, André Le Ruyet.

Jacques venu discuter avec mon photographe.

A Corsept, mon mari et moi avons partagé de sympathiques moments de discussions avec Jacques, Jacques Baulande, auteur très sensible de " Le tombeau de Léningrad " paru chez notre éditeur commun, Jets D’Encre, dont nous avions fait la connaissance à Montmorillon. Je me permets ici de mentionner l’admiration légitime de Jacques pour Julien Graq, homme et écrivain de renom qu’il a heureusement côtoyé.

Un petit coucou à Jacques Baulande grand-frère au service de la langue française, également édité chez Jets D'Encre.

Pour ma part, j’ai bénéficié d’un si bel emplacement que j’ai pu donner à voir sur mes réalisations. Pour la première fois, encore une pour ce compte-rendu, j’ai innové en exposant sous un petit aquarium renversé deux pages de mon livre d’artiste réalisé sous l’égide de l’écrivain Charles Madézo et du plasticien éditeur Thierry Le Saec. Je n’avais hélas pas de conditionnement pour exposer mon préféré, mon livre pauvre confectionné durant cette même période de juin 2012 et que durant ma dédicace de Mamie Potiron à l’Espace Culturel Leclerc de la ville d’Hennebont, j’ai continué de travailler.

Lilian et ses parents, un an après !

Josette David et Sylvie : qui est la plus sérieuse des deux ?

Adriane avec sa maman bénévole qui a servi les repas. Adriane venue cette fois faire l'acquisition du tome un de ma trilogie,

" Le Trou du diable ", repéré l'an passé.

Un beau dragon ici en cours

de réalisation a rejoint mon grand cahier

dans lequel les enfants peuvent s'exprimer.

Que se passe-t-il là-bas ?

Côté anecdotes liées à nos présences durant ces journées de rencontre-dédicace, voici celles concernant nos hébergements respectifs. Ainsi, Zoé, éditrice à Cholet qui a cru m’avoir rencontrée la semaine passée à un salon, nous raconta à notre arrivée dimanche matin, combien elle avait eu une drôle de surprise et pas seulement elle, en rentrant, quoi de plus normal dans la chambre d’hôtel qui lui était attribuée : le lit était déjà occupé par un jeune couple qui s’est réfugié sous les couvertures en les voyant ouvrir la porte, elle et son compagnon !

Pour notre part, mon photographe et moi n’avons pas fermé l’œil pendant les deux nuits à cause de voisins indélicats à notre hôtel bas de gamme : enfants surexcités, couple se disputant, sirène hurlant, porte claquant, moteur vrombissant…

Allons, je ne vais pas vous laisser là, (ou las) avec mes pleurnicheries mais plutôt clore ce compte-rendu par une curieuse requête ou plutôt mission confiée à notre ami André Le Ruyet auteur inclassable de Du riffifi au gagatorium : Colette la tailleuse de livres de pierre l’a chargé de lui trouver un bélier pour ses agnelles !

Merci à Jean-Nine, Monique,… et Géraldine pour leur bel accueil,

Bises amicales à mes compagnons de plume,

Laurence, sa plume et ses crayons !

Aperçu sous le vent en cette fin d'après-midi de vendredi 12 octobre 2012 de l'autre côté de saint-Nazaire.

Tristan et Baptiste attentifs à l'écriture de leur prénom et de celui de leur petite soeur, avant de discuter de leurs goûts pour réaliser une dédicace personnalisée.

Toujours autant d'attention de la part de Madame Mahé à gauche, maire de Corsept, Jean-Nine Médrano organisatrice du Festival, ancienne éditrice. J'ai en plus bénéficié d'un emplacement très confortable ! Des photos du dernier salon que j'avais apportées et disposées sur un coin de table, ont eu un franc succès .

Petit moment de jeu : Fernande-Kitandara très sympathique auteure de Châteaubourg remet à l'endroit mon bracelet-doigt avec faux brillants qui a autant plu aux grandes qu'aux petites filles !

Dimanche matin, dans l'aquarium devenu vitrine,

changement de pages à lire.

Mes contes, " Mamie Potiron " et " Un souci pour Iris " qui paraîtra tout début novembre 2012 dont j'avais imprimé la maquette, ont été choisis par les bibliothécaires corseptines curieuses et gourmandes de lectures. J'en suis heureuse !

S'ensuit une dédicace à l'attention des petits corseptins.