Dédicace Rencontres Culturelles L'Oliveraie Leclerc Clisson 24 novembre 2012

De nos jours l’architecture de la ville de Clisson a encore un air remarqué d’ailleurs. Sur un éperon rocheux surplombant ponts de pierres et maisons, les restes majestueux d’un château féodal rappellent qu’il en a été le maître. Le style des églises est aussi romain. Les portes sont « logiquement » violettes !

Les rouge et vert des habitations, les pins parasols : cette essence du sud et ces couleurs sont venues de Toscane. Les rues escarpées sont parfois très pentues. Les vieilles halles conservées sont balayées par des courants d’air froids à cette saison.

Et bien sûr, la Moine dans laquelle se mirent tous ces monuments teintés d’influences italiennes coule avec vigueur en cette fin de mois de novembre 2012 ...

Ainsi, ce 24, sur une page du grimoire des dédicaces du jour parmi vingt-trois auteurs aux écrits divers, viens-je inscrire quelques-unes de mes anecdotes concernant cette seconde édition des Rencontres Culturelles de l’Oliveraie. Oui, viens-je ! Je respecte là, la règle ! …

Samedi matin, je quittai donc la Villa Saint-Antoine, ancienne filature de coton d’Amérique et de laine transformée en hôtel parfaitement isolé pour rejoindre l’Espace Culturel Leclerc. En effet, il est impressionnant d’entendre le débit d’eau de cette Moine tonique déverser ses eaux en partie sous l’établissement qui ne laisse pas passer le moindre bruit dans la maçonnerie une fois la fenêtre fermée ! A cette époque, le flux de la rivière est si fort qu’il faut vraiment hausser la voix pour se comprendre lorsque l’on se trouve sur la passerelle qui contourne en partie l’hôtel. Lequel fait d’ailleurs face au fameux château.

A 8h45, heure de mon arrivée, le rideau métallique de l’Espace Culturel de l’Oliveraie n’était pas encore ouvert. Je préférais me présenter à l’avance apportant mes livres puisque la livraison de la commande effectuée auprès de mon éditeur par le magasin Leclerc n’aura lieu que mardi matin !

Le large passage entre l’accès et la première entrée du magasin permet d’en diminuer la largeur pour placer une double rangée de tables en épis et créer un passage entre. L’endroit est clair et les tables de bonnes dimensions sont dignes d’un véritable accueil. Ce qui ne gâche rien, c’est cette attention renouvelée d’avoir une décoration florale sous la forme d’un joli bouquet ou d’une plante, comme l’année passée !

J’ai donc vidé mes sacs, sacoches, mallettes de représentant et de magicien pour m’installer. Très à mon aise, j’ai pu afficher mes dessins qui ont eu beaucoup de succès puisque j’ai été ouvertement félicitée un bon nombre de fois pour leur réalisation et me suis vue demander s’ils étaient spécifiques au tatouage.

Aux jolis bouquets qui décorent les tables des auteurs-éditeurs et nous sont offerts avant de partir, j'ai ajouté, parmi mon " expo " de dessins, cet iris, moins naturel, en clin d’œil à mon conte, " Un souci pour Iris ". Merci aux adhésif et pâte à fixer !

J'ai de l'espace, je peux m'exprimer, donner à voir, à dire, ... à lire, cela va ... sans dire !!!

Je dédicace, je livre ...

Mes rencontres furent belles et une fois encore enrichies d’un dessin d’enfant réalisé dans le Cahier de messages pour " Mamie Potiron" . Lors de cette séance de dédicace, les Clissonnais se sont plus orientés vers la lecture de mes romans de paléofiction. J’ai revu des lecteurs de la première édition qui ont noté mes nouveautés et m’ont dit « à l’année prochaine pour les prochaines ! ». Ce sera avec plaisir !

Laurence, sa plume et ses crayons