Dédicace Leclerc Lanester le 05 05 2012

Cela faisait plus d'une année que je n'avais pas effectué de rencontre-dédicace dans un endroit dédié aux courses alimentaires. L'exercice se joue sur un subtil équilibre entre laisser venir et entrer en contact avec la plupart des personnes qui ne viennent pas flâner. Quoique des supermarchés sont aussi des lieux où les gens qui se connaissent et se croisent, se posent pour discuter.

Ce samedi, l'affluence n'était pas celle à laquelle je m'attendais. Placée à l'entrée, je n'ai pas vu beaucoup de monde par rapport aux jeudi et vendredi bien plus chargés. Dans ce supermarché, j'ai toujours été en dédicace le samedi. Qu'importe la quantité, c'est la qualité qui compte. Mais je n'ai pas été en reste.

Après une longue et sympathique discussion avec un monsieur infographiste-illustrateur qui a "étudié" " Mamie Potiron " sur presque toutes ses coutures, de sa présentation à sa mise en page, de la qualité de la reproduction des dessins au toucher du papier, de la place des lettrines à la police de caractère, de mon visage sur la photo de quatrième de couverture qu'il aurait souhaité plus souriant, comme au moment où je lui parlais, du format du livre qui se met bien dans les petites mains, il y eut quelques instants de flottement.

J'ai vu des parents qui n'accordaient pas cinq minutes à leur(s) enfant(s) intrigué(s) par ce qui se déroulait à ma table. Table que j'ai essayé de rendre attractive, cette fois plus grande que celle de mes précédentes dédicaces, ici.

J'ai échangé avec plaisir quelques mots avec une fratrie de trois enfants chapeautée par une grande sœur en classe de troisième. Ces enfants toute ouïe vivent dans une ville voisine, à Quéven. Comme dans toutes mes bafouilles d'après séance de dédicace, je mets mon ressenti. Là, à leur sujet, je ne peux m'empêcher de dire que j'ai été impressionnée par le respect qui existe entre ces deux frères et cette jeune fille au moment de prendre la parole...

Il y eut ce jeune homme attiré par mes dessins d'oiseaux que j'avais mis en évidence qui me demanda si je tirais des portraits et donc si je pouvais réaliser le sien. Il a été déçu par ma réponse car je lui conseillais, s'il pouvait patienter, d'attendre le Festival Interceltique de Lorient(F.I.L.), qui, dans ses travées, compte quelques portraitistes ...

Durant ma séance de dédicace, si Mamie Potiron était à l'honneur, j'ai rencontré une jeune maman accompagnée d'une de ses jumelles, Elise. Elle et Viviane feront, l'une après l'autre, un voyage dans l'improbable d'un temps à rebours dans le Lasco de l'époque de Le trou du diable, et leur grand-mère en effectuera un autre, ailleurs avec " Mamie Potiron " !

Pendant mes six heures de présence, il s'est produit un évènement : j'ai revu une dame. Une de mes premières lectrices, que j'aurais bien aimé revoir mais dont je n'avais pas les coordonnées, car il est des personnes avec lesquelles vous sentez que vous avez des atomes crochus. Cependant, toutes les rencontres avec le lecteur ne sont pas synonyme de suite. En tout cas, aujourd'hui, par un bel hasard, cette dame était la messagère des épreuves de Mamie Potiron que j'avais prêtées aux bibliothécaires de la Médiathèque de Kervénanec avant même que mon livre ne paraisse, pour éventuellement intervenir si mon travail retenait leur attention.

Cette dame eut l'occasion de prendre connaissance du récit et des illustrations qui lui ont plus. Tant et si bien qu'elle me demanda pas moins de trois dédicaces pour trois de ces petits enfants. Comme elle avait déjà patienté un bon moment, je lui promis de réaliser une étoile de mer qu'un de ses petits-fils, Alexandre, aime bien. Il la trouvera donc ici sur mon site où je lui ai donné rendez-vous, puisque je viens de la terminer.

Il y eut Claudine et Richard qui sont en train de préparer une surprise à leur petite fille à laquelle ils vont inclure " Mamie Potiron". Je ne peux pas en dire plus : un secret et un secret, ... et ceci n'est pas un secret !

Alors qu'un des journalistes était encore là, j'ai eu la visite d'une charmante jeune femme, Claudia, dont j'ai fait la connaissance et qui travaille à la Médiathèque de Lanester. Avec Mamie Potiron, elle prévoyait de régaler une petite Béatriz qui allait fêter ses sept ans.

Quelques temps plus tard, c'est Colette, bibliothécaire là-bas aussi, qui passait exprès me voir pour me faire part d'un projet de participation à un livre d'artiste. L'idée me plait beaucoup mais il s'avère que j'ai une dédicace le deuxième jour de la séance d'art graphique ! " A suivre tout de même ! " me dit-elle en repartant très vite.

Que de bien belles choses autours de

" Mamie Potiron " !

A dans l'avenir, Laurence.