Les rencontres culturelles de l'Oliveraie à Clisson le 26 novembre 2011

(Voir la vidéo en fin de page)

Balade " encapuchonnée " avec foulard de protection

pour l'appareil photo dans les rues de Clisson

jusqu'à la tombée de la nuit.

Le château de Clisson

Vers 16h30, vendredi 25 novembre 2011, c'est sous la pluie qui nous a accompagnés durant notre trajet que nous avons, mon photographe et moi, découvert la silhouette du château de Clisson. La forteresse veillait sur la ville qui sentait que la tombée prématurée de la nuit allait l'envelopper. Ainsi entre chien et loup, après une visite dans le noir le plus total de l'église toute proche encore ouverte, des rues étroites sans éclairage public, notre flânerie touristique s'est-elle achevée. Seules les halles bénéficiaient des lumières de la ville. Tous les enfants étaient-ils rentrés chez eux ? ...

Au petit matin du 26 novembre, le temps gris ne s'était pas dissipé. Vers 9h15, en me présentant à l'Espace Culturel l'Oliveraie, j'ai fait la connaissance de Nicolas et Justine dont je savais les prénoms inscrits sur le dernier courriel que j'avais reçu d'eux. Toujours souriants, j'ai appris et vu qu'ils n'avaient pas compté leurs heures pour préparer cette manifestation.

Justine et Nicolas avaient eu à cœur de nous accueillir et la journée se passa bien pour les dix-huit auteurs participant à ce tout premier salon. D'ailleurs, parmi eux, j'ai revu quelques-uns dont Gwenaëlle présents à Corsept en octobre dernier.

A cette occasion, le personnel du centre Leclerc avait aménagé le passage côté entrée de l'Espace Culturel, le divisant en deux parties pour que deux rangées de tables se fassent face tout en permettant la circulation d'un caddie.

Ma place était à l'égale de celles de mes confrères, signalée par une affichette nominative glissée sous un support transparent rigide posée sur des tables-tréteaux. Recouvertes de deux nappes, l'une grise, la seconde rouge carmen, elles étaient légèrement décalées les unes par rapport aux autres. Ainsi, étions-nous installés un homme, une femme, un homme, une femme et ainsi de suite. Sur chaque table avait été déposé un bouquet de fleurs ou une plante en pot. Les attentions ne sont pas arrêtées là : tout au long de la journée, les amateurs de café ont été servis. Pour le repas du midi, mon photographe fut aussi convié par l'équipe de l'Espace Culturel. Côté l'anecdote, situation oblige, je fus " la fille à la purée ", plat spécialement préparé à mon attention ...

Pour ma part, ce 26 fut une première : des membres de ma famille se sont déplacés pour me voir en rencontre-dédicace et soutenir ma plume !

Autre surprise, des amis perdus de vue depuis une dizaine d'années, habitant à vingt-cinq kilomètres de là, et qui savaient que je participais à cette dédicace collective sont venus me rendre visite et acquérir mon premier roman. Coïncidence, nous nous sommes revus dans cet endroit près de l'olivier, eux qui portent ce nom d'arbre en patronyme !

Sous le coup de l'émotion, à la rédaction de ces évènements, j'en oublierais presque de parler de certains de mes visiteurs, futurs lecteurs !

Mon premier inconnu, Jérôme, s'est longuement entretenu avec moi, intéressé par mon prêt de plume pour autrui. Il aurait un projet d'écrit. Je lui ai répliqué que ce ce genre de projet demande de la réflexion avant de se lancer. Il sait qu'il peut aller sur mon site voir si mon style d'écriture lui convient et consulter les lignes consacrées au code de déontologie. D'après mes propos, Jérôme paraissait adhérer à ma manière d'appréhender le déroulement d'une telle coopération. A suivre donc.

Bien sûr, je ne peux pas ne pas mentionner ce grand lecteur taquin qui me confia le miroir qu'il venait d'acheter afin d'aller régler l'exemplaire de " Le trou du diable " à la caisse un peu plus loin dans l'allée.

A Fabien qui échangeait quelques mots avec moi, je présentais le thème des écrits de ma " duologie ". A moins que ce ne soit une " bilogie ", voire une " ambilogie " ? (Eh oui, saga ne convient pas tout à fait non plus. Il est curieux que le mot trilogie existe alors que pour qualifier une série de deux romans, il n'y ait pas de vocable approprié. Comme s'il ne pouvait y avoir que ce cas de figure. Alors, je n'ai plus qu'à inventer le mot ! A moins qu'un érudit passant par là ne m'informe : je l'en remercie déjà par avance.) De son côté, Fabien semblait apprécier en matière de lecture le changement de dimension abordé dans mes deux romans. S'il paraissait passer la frontière avec moi, à un moment, il me dit devoir effectuer quelques courses et que peut-être il repasserait me voir. Je le saluais donc en lui disant : "Peut-être à dans l'avenir!" Moins de cinq minutes plus tard, il revenait. "Auriez-vous eu un coup de foudre ?... Oui !" Et nous parlâmes à nouveau, l'un et l'autre, aussi avec les mains.

Lors de ces rencontres à Clisson, j'ai apprécié la gentillesse d'Estelle à qui j'ai dédicacé " Le trou du diable ", faisant allusion à sa gourmandise de lecture et à ses projets d'écrits de longue haleine qui aboutiront un jour, j'en suis sûre.

Je tiens à mentionner cette sympathique note finale : mes dix-sept confrères et moi-même sommes repartis avec le bouquet de fleurs ou la plante en pot qui avait décoré notre table. Au grand soulagement des organisateurs qui appréhendaient cette journée, nous avons eu du monde.

Une fois n'est pas coutume, je terminerai ce compte-rendu par un dicton provençal et un souhait : " Autant le figuier que l'olivier ne meurent pas sans héritier. "

En tout cas, puissions-nous posséder un peu de la sagesse légendaire de cet arbre séculaire, voire millénaire, et avoir à un âge avancé de notre vie d'humains les mêmes belles rides que lui !

Merci pour ce bel accueil, Justine, Nicolas

et les autres.

A dans l'avenir, et vive la Paix !

Laurence

Lieux des rencontres en question.

Un coup de pub sur le parking de centre.

Nicolas de l'Espace culturel, tous azimuts, ici en discussion avec l'homme à la caméra.

Lors de mon installation.

Sous le signe de l'olivier.

L'homme à la caméra pris par mon photographe.

Le petit bout de la lorgnette !

Quelques confirmations sur le ressenti

de la journée : entretien avec le journaliste cameraman.

Vue dans une longueur de nos dix huit places.

Justine de l'Espace Culturel, elle aussi bien occupée,

et très à notre écoute.

Dommage : je n'avais pas assez de recul pour capter tous les sourires ! Bises spéciales à Mylène, Perrine, Lucile et leurs parents.

La fameuse vidéo