Dédicace FNAC LORIENT du 19 octobre 2011

Rageot - Jets D'Encre

Cécile - Laurence

écrivains - jeunesse

Ce mercredi 19 octobre 2011, je répondais à l'invitation de Flore chargée de communication à la Fnac de Lorient pour une séance de dédicace prévue de 15h à 19h. A 14h35, ma valisette noire en main contenant mes press-book, je me dirigeai vers l'accueil. J'étais accompagnée par mon amie Janine qui est restée prendre quelques photos et jouer la femme sandwich alternant les couleurs de mes deux romans.

Arrivée avant ma collègue jeunesse, je n'ai fait sa connaissance que lorsque Flore, toujours avenante, l'a guidée jusqu'aux tables qui nous étaient réservées. J'étais alors en train de finir d'installer mon attirail sur la table la plus basse. Cécile prit donc place à ma droite à la seconde table accolée à la mienne, un peu plus haute et plus longue. Ainsi, étions-nous situées à l'étage, à peu de choses près face à l'escalier central reliant le rez-de-chaussée aux rayons disques, DVD et livres où nous nous trouvions.

Quelque part, je me faisais une joie de partager ce duo de filles car ma consœur dont je n'ai pas lu les histoires pour enfants, les agrémente d'humour et ce côté-là annoncé me plaisait d'avance ! J'avoue que la bavarde que je suis a été frustrée du peu d'échange entre nous : me pardonnerez-vous Cécile de dire combien vous et moi qui avions vite compris que l'affluence ne serait pas légion, avons bien peu communiqué ?... Si vous répondiez gentiment à mes questions concernant vos écrits, vous ne sembliez pas éprouver le besoin de réciprocité, préférant vous plonger lors des moments de calme dans la rédaction d'un futur ouvrage ! Notre présence dans les travées de la Fnac était annoncée de manière régulière par haut-parleurs mais les activités de cette journée des enfants que les parents conduisent souvent en divers endroits ont sûrement influé sur la petite fréquentation liée à notre créneau d'âges. A l'étage, peu de personnes repartaient avec un ou deux articles.

Pour ma part et pour l'essentiel, j'ai atteint mon but côté dédicace car je n'ai vraiment pas manqué, même si parfois le temps m'a paru long, de contact avec les gens. D'autant plus que malgré le tarif bien plus élevé de mes romans, les acquéreurs ont été généreux avec moi !

M'attendait déjà, sourire aux lèvres, Myriam, la mère de Mélanie, jeune étudiante en infographie qui participera à l'illustration du tome 3 de ma série.

Quelques temps après, Patrick, collectionneur de disques vinyle, venait quant à lui faire un tour " pour voir un écrivain à l'œuvre pendant une dédicace " ! Il en découvrit deux, bien sages !

Dans un soucis de bien nous accueillir, Flore nous a offert selon notre choix, du café pour Cécile et des verres d'eau pour Janine et moi. De même qu'elle est venue nous présenter le jeune directeur de la Fnac ...

Durant la première heure, j'ai rencontré Nicole, qui s'est déplacée exprès pour me voir. Toute timide, elle me dit alors vouloir "à tout prix" acheter " les yeux fermés " mon premier tome ! Intriguée par sa démarche, je l'ai questionnée et ai appris qu'elle est une amie de Janine qui avait mâché mon travail en lui parlant de mon univers littéraire dans lequel elle était rentrée avec bonheur ! Un petit bouche à oreille que j'ai apprécié.

Parmi ces lecteurs inconnus qui se sont arrêtés à ma table, figure la documentaliste du collège Saint-Ouen de Plouay petite ville dans la banlieue de Lorient, qui s'est montrée très intéressée. Elle pense me faire intervenir une ou deux fois au sein de son établissement. Il est évident que j'en suis ravie !

Plus tard, je me suis entretenue avec une famille française retournant bientôt au Canada où elle vit. Elle cherchait un livre à offrir à l'un de ses enfants demeuré là-bas : Grand-maman et parents ont été étonnés que je sache qu'une eau de source ainsi qu'une école portent également le nom de Daigneau au pays de l'orignal !

Bien sûr, les personnes qui évoluaient dans les rayons n'avaient pas toutes un but précis. Certaines oscillaient entre support écrit, vidéo, et audio. L'une d'elles, la maman de Théo, une mère curieuse en matière de lecture, accompagnée de son plus petit, Pablo, cherchait une lecture qui "tienne la route" pour son aîné. J'espère qu'il ne sera pas déçu !

Comme cette ado qui me dit avoir trouvé difficile par endroits la lecture de " Le trou du diable ".

Dans la seconde partie de l'après-midi, un jeune homme me parla d'écriture, de la sienne, de combien " il est dur d'entreprendre une longue rédaction " : il s'y lance mais " cela part facilement dans tous les sens surtout sur un fond de politique, de personnages vampires, inspiré par les pouvoirs des membres de ma famille " ! Ce jeune était aussi venu prendre conseil auprès de moi sur " comment envoyer son manuscrit à un bon éditeur, et combien de temps faut-il attendre ? ".

Durant cette séance de dédicace, j'ai vécu un moment insolite : un débat axé par la force des choses sur un monsieur " artiste " qui s'est mêlé à la conversation, cherchant à savoir comment exposer à la Fnac. Au-delà de tout ressenti personnel à l'égard de gens qui comme cette personne, ont le sentiment de ne pas être reconnus par la société, dans la mesure où elles restent correctes, je me dois de ne jamais m'offusquer de la place qu'elles prennent à ce moment-là avec moi. Cependant, au bout d'un moment, j'ai poliment interrompu l'homme pour discuter avec Mireille que je ne connaissais pas. Elle est poétesse et " écriveronne " en hommage à Raymond Queneau et s'avère faire partie de l'A.E.B.(Association des Écrivains Bretons) que je viens de rejoindre.

Enfin, c'est une seconde Myriam qui, pour clôturer mon après-midi, lectrice fidèle à mon univers, est passée me saluer. Avant la fermeture de la Fnac, son jeune directeur est venu me saluer, seule, puisque ma consœur était partie depuis un petit moment. Alors que je faisais le bilan pragmatique de ma présence, ce dernier me demanda : " Quand voulez-vous revenir ? " ....

Merci à Flore de m'avoir invitée à cette dédicace !

Merci à Janine, mon chauffeur-femme sandwich et photographe dans l'émotion !

Bien à vous tous,

Laurence