Octobre 2010
Bonjour à tous :
famille, amis et connaissances,
Aujourd’hui, il me faut bien l’avouer, j’ai récidivé. Depuis un moment, si certains d’entre vous avaient la puce à l’oreille, d’autres ont tenté de me soumettre à la question pour savoir ce que je pouvais bien écrire !
Désormais, vous me voyez arriver avec mes grosses callosités au bout des doigts : j’ai le plaisir de vous annoncer que mon deuxième petit tome est né. Deux ans après « Le trou du diable », il est aussi du signe du scorpion !
Vous êtes bien d’accord avec moi qu’en amour, on ne compte pas ! Pourtant, j’ai conté, une fois encore, « victime » de cette belle maladie que celle des mots, déjà vecteurs de moult voyages à travers racines et influences de langues étrangères au fil de nombreux siècles, que j’ai essayés de ne pas faire sonner creux, être lourds, ni emprunts de tristesse. En mère porteuse de plume faiseuse d’histoires, j’espère en avoir raconté une aux accents et couleurs dignes d’intérêt. Ainsi, bien des mots ont voulu se coucher sur le papier, se mettre à la disposition de mon imaginaire, s’étirer, s’intercaler, bref, évoluer entre eux pour modeler ma nouvelle narration dès lors inscrite dans le temps du loisir, avec pour but divers … tissements !
De son petit nom, « Les témoins d’Ufuviaxarou », ce second roman est la suite de « Le trou du diable », mais son histoire est indépendante. Sur le même jeu-thème, elle s’en différencie par la direction du qalam qui, durant quelques coups de graphite 2B, s’est fait en tandem. Voici bien des anneaux, in petto, j’avais à dessein de compléter un nouvel écrit de cette manière ! Proche de la date butoir de l’envoi de mon manuscrit à Jets d’Encre, mon éditeur préféré, jugeant alors ne pas disposer d’assez de temps et ayant depuis bèleu lurèteu rangé mes gommes et portemines, j’ai donc lancé un appel à volontaire. Un jeune homme expert y a répondu et d’un coup de créons ensemble, a collaboré aux illustrations de mon livre !
Dans la continuité du premier roman, j’ai gardé la liberté de jouer avec le curseur du temps dans un mélange similaire des genres communiquant entre eux à l’aide de passerelles. Mes dix personnages, ces neuf collégiens et leur enseignant de S.V.T. qui les encadrait durant leur voyage scolaire à Lascaux sont toujours présents. Au fil de mon histoire, j’espère avoir conservé des dialogues alertes, agrémentés de quelques notes d’humour soulignant l’émulation de la troupe solidaire. Au fur et à mesure des remue-méninges, d'autres personnages, pas toujours fiables, ont droit au chapitre !…
Mon roman uchronique concerne, a priori, un lectorat à partir de l’âge de 12 ans. En littérature jeunesse, la Préhistoire n’est souvent adressée qu’à une tranche d’âge restreinte, vraiment de prime jeunesse : celle des petits jusqu’aux « vieux »… de CM2 ! Il est vrai, et pour cause, que les récits et témoignages d’hommes de notre histoire première sont plutôt page blanche ! Le hasard fait que l’écriture de « Les témoins d’Ufuviaxarou » comme celle de son frère aîné entrent dans cette chronologie, sans avoir la prétention de placer une intrigue dans le domaine purement historique ! Sur ce point, pas de surprise, mon histoire n’est qu’invention dans laquelle se sont glissées d’infimes notions scientifiques pour la servir. Son canevas se veut honnête, espérant tenir la route dans le maquis littéraire qui occupe les gondoles des grandes surfaces ou les rayonnages des librairies. En effet, dans cette jungle de l’écrit où ne figurent pas uniquement de vrais écrivains mais des écrivants et des écrivaillons, à leur décharge, rares sont les libraires qui réussissent à lire la totalité des ouvrages qui leur parviennent pour conseiller ou orienter leur clientèle !
Pour ma part, je dirai aux lecteurs éclairés, passionnés, indulgents ou exigeants que vous êtes, qu’il n'est pas interdit de voyager à travers les âges, tous les âges de ma fiction ! Ne versant pas dans la dictature du témoignage, ce primat de l’autoprésentation ni celui du lessivage cérébral par un récit nombriliste, j’ose donc la soumettre à vos sagacités respectives. J’atteindrais mon but si vous trouviez mes pages agréables à tourner, rencontriez des formules idiomatiques personnelles suivant l’affirmation d’un Gustave Flaubert qui prétendait que « le mot ne manque jamais quand on possède l’idée » !
Après ce laïus qui aura paru long à certains, je vous communiquerai fin novembre les date et lieu de ma future dédicace. D’ici là, peut-être nous rencontrerons-nous autours d’un café ou d’un jus de fruit chez les Daigneau !
Bises fraternelles ou amicales à tous, de la part d’une raconteuse, Laurence, enfin, Lorenceu !