Sans que ce soit une vengeance de la Terre, sans lui prêter un raisonnement et des intentions anthropomorphiques malveillantes envers les humains, il se peut que la Terre se défende tout simplement comme tout organisme qui doit retrouver son homéostasie; un peu comme notre corps lorsqu'il lutte contre un microbe en envoyant des globules blancs pour se défendre, sans porter de jugement moral sur le microbe, sans lui en vouloir et sans émotions négatives envers celui-ci, qui n'est qu'un micro-organisme nuisible qui porte préjudice à son hôte et doit être contrôlé.

L'humain fonce dans le mur en détruisant toutes les ressources et en ayant exterminé pleins d'espèces végétales, animales et des insectes. Au lieu de vivre en laissant les ressources se renouveler, on vide littéralement la terre sans lui laisser de chance de se régénérer.

Les humains sont sur "pause" actuellement et on en voit les effets positifs sur l'écologie.

D'apprendre qu'il existe des virus dans la mer qui régularisent les prédateurs trop envahissants envers les autres espèces me questionne à savoir si la même chose ne peut pas se passer sur terre.

D'interpréter l'écologie comme étant "à l'oeuvre" pour exécuter une vengeance "divine" est une vision religieuse de l'écologie, mais de penser que l'être humain est tellement supérieur à toutes les espèces, qu'il n'a pas à respecter les lois de la nature est également une vision religieuse qui déifie l'humain par rapport à tout le reste des organismes vivants de la planète.

Il ne s'agit donc pas d'une vengeance de la nature, mais, peut-être, qui sait, d'une réaction de défense du système immunitaire de la Terre envers les excès d'une espèce dominante, irrespectueuse et en bon chemin de détruire toutes les autres espèces.

Si on était les grenouilles qui se veulent plus grosses que le boeuf? Ou les dinosaures de demain?

Je ne me réjouis pas de la pandémie, au contraire je suis dévastée, mais, j'essaie d'en comprendre la cause et surtout, le remède qui ne sera sans doute pas seulement un vaccin, mais, une façon différente de vivre et de consommer les ressources qui appartiennent aux générations futures.

La majorité des peuples autochtones peu importe où sur terre, perçoivent ou à tout le moins percevaient dans leur culture ancestrale la Terre, comme une mère nourricière à respecter et à remercier. On a perdu le contact avec celle qui nous nourrit.

Une chose m'apparait certaine, un peu d'humilité envers les lois de la nature, ne peut sans doute pas nuire.