En lisant la biographie du prophète Mahomet, je m'aperçois que celui-ci était un CHEF DE GUERRE, UN CHEF MILITAIRE, qui a conquis PAR LA FORCE des territoires et imposé ces commandements contrairement à Jésus, qui n'a jamais utilisé la violence dans ses discours et ses actes.
Voici un extrait de sa vie agitée :
« Selon René Marchand, Mahomet et ses disciples, privés de ressource, montent en secret plusieurs expéditions qui échouent contre les caravanes faisant le cabotage entre les oasis, jusqu'à l'attaque en mars 624 de la grande caravane à Badr, connue sous le nom de bataille de Badr où ils sont vainqueurs. Le butin est considérable est fait de lui l'homme le plus riche et le plus puissant de Médine»
« Fort de son nouveau pouvoir, Mahomet réorganise Yathrib, où il est en même temps chef religieux, politique et militaire. Il s'appuie à la fois sur les deux tribus arabes et les trois tribus juives qui y vivent (voir l'article Tribus musulmanes et juives de Yathrib).
Là, Mahomet se mue en chef unificateur d'un État théocratique monothéiste qui dépasse les divisions tribales traditionnelles, commençant par former une communauté unique entre les Muhâjirûn — les « Émigrants » mecquois — et les Ansâr — les Auxiliaires [du Prophète] convertis de Médine. »
« Si Mahomet semble avoir voulu gagner la reconnaissance, voire l'adhésion des tribus juives de Yathrib par l'adoption ou l'adaptation de certaines de leurs pratiques - jeûne, prière de midi, institution de l'Achoura, à l'imitation du Yom Kippour, … -, les réticences de ces dernières poussent le prophète à prendre ses distances avec le judaïsme. La rupture se marque, selon la tradition, vers 623, à la suite d'une vision du prophète qui invite les fidèles à ne plus prier vers Jérusalem mais désormais tournés vers La Mecque, marquant l'« arabisation » de l'islam. Le sanctuaire mecquois dont la fondation est attribuée à Ibrahim devient le centre spirituel de la nouvelle religion tandis que le Coran s'affirme comme la seule révélation authentique, le judaïsme et le christianisme n’ayant su conserver l'intégrité des Écritures.
Rapidement après son arrivée à Médine, Mahomet se transforme en chef de guerre et, pour subvenir aux besoins de ceux qui l'ont suivi, organise des expéditions contre les caravanes mecquoises, malgré les réticences de ses disciples tant Muhâjirûn qu'Ansâr. Mais le succès de al-Nakhla en 624 dissipe leurs inquiétudes et permet aux musulmans de remporter la même année une bataille à Badr, assurant à Mahomet un prestige croissant qui lui permet de s'allier à des tribus de bédouins et de poursuivre ses raids. Mais les musulmans essuient également un sérieux revers, en 625 à Uhud, aux portes de Médine, où Mahomet est blessé et il s'en faut de peu que les Mecquois, renforcés par des Bédouins, ne s'emparent de Médine l'année suivante. La ville ne doit son salut qu'à un fossé creusé pour défendre une partie non protégée de la cité, ouvrage qui donne son nom à l'épisode. »
« En l'an 630 ( 8 de l'hégire), la trêve est rompue lorsqu’une tribu alliée de La Mecque agresse une tribu alliée de Médine. Mahomet marche secrètement sur La Mecque à la tête de dix mille soldats. Aux portes de la ville, il garantit la sécurité de toute personne non combattante et déclare une amnistie générale. »
« Ce dernier, établi à Médine, poursuit l'élaboration de son réseau d'influence : plusieurs expéditions assurent la domination au nord de la Péninsule, notamment à Khaybar, une riche cité juive. Il assure la « protection » des habitants exigeant de leur part une taxe au profit des musulmans. Ainsi naît la djizîa, l'impôt annuel collecté sur les hommes pubères non-musulmans (dhimmis). Les autres villes juives d'Arabie tombent rapidement et sont soumises au même statut. Mahomet, qui domine alors une bonne partie de l'Arabie, semble s'engager dans des relations diplomatiques avec les souverains des empires voisins de l'Arabie mais également dans des entreprises à visées expansionnistes, ainsi que paraît en attester une expédition avortée contre la Syrie byzantine. La raison donnée pour cette expédition était le meurtre d'un émissaire du Prophète par les Ghassanides »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mahomet#Biographie
De nombreux dictateurs dans l'histoire ont conquis des territoires par la force. Ces personnes ne peuvent pas devenir des modèles de vie, des exemples à suivre. Comment peut-on dès lors considérer ces écrits comme une religion d'un Dieu d'amour ?
Autre source :
"Cette communauté se veut égalitaire et accueille des gens de tous horizons. Peu à peu, les rangs de la communauté grossissent et les besoins augmentent. Le Prophète, devenu entre-temps législateur, doit se muer en guerrier du désert pour la survie du groupe. Sa troupe s'attaque aux plus riches caravanes - des razzias, somme toute assez courantes pour l'époque, permettant un accès aisé à certaines ressources. Puis il devient chef de guerre lorsque, après une nouvelle révélation, il reçoit des versets lui demandant de combattre les Mecquois. Dans les récits, le Prophète est présenté moins comme un guerrier impitoyable que comme un génial stratège. Ainsi, en ce matin du mois de janvier 630, lorsqu'il décide, accompagné de 10 000 soldats, de marcher sur La Mecque. Une démonstration de force suffisante : il entre dans la ville sainte sans vraiment combattre, soumet, puis convertit ses habitants en détruisant les statuettes autour de la Kaaba. Un geste symbolique qui met fin au culte des idoles et interdit le polythéisme au profit d'Allah, dieu unique.
Il reste à Mahomet deux ans à vivre. Il les passe à Médine, s'autorise quelques expéditions militaires qui l'amènent à dominer l'essentiel de la partie ouest de l'Arabie actuelle (Hedjaz). Apparaît la dernière dimension du personnage : le diplomate. Les tribus conquises doivent se convertir à l'islam, payer un tribut, mais l'allégeance est plus politique que religieuse."
Mohamet écrit d'ailleurs exactement ce qu'il recherchait lui-même à la Sourate 2 :
« 79. Malheur, donc, à ceux qui de leurs propres mains composent un livre puis le présentent comme venant d'Allah pour en tirer un vil profit! - Malheur à eux, donc , à cause de ce que leurs mains ont écrit, et malheur à eux à cause de ce qu'ils en profitent! »
Pour installer sa dictature, voici ce qu'il invente (sourate 2) :
150. Et d'où que tu sortes, tourne ton visage vers la Mosquée sacrée. Et où que vous soyez, tournez-y vos visages, afin que les gens n'aient pas d'argument contre vous, sauf ceux d'entre eux qui sont de vrais injustes. Ne les craignez donc pas; mais craignez-Moi pour que Je parachève Mon bienfait à votre égard, et que vous soyez bien guidés!
151. Ainsi, Nous avons envoyé parmi vous un messager de chez vous qui vous récite Nos versets, vous purifie, vous enseigne le Livre et la Sagesse et vous enseigne ce que vous ne saviez pas.
152. Souvenez-vous de Moi donc, Je vous récompenserai. Remerciez-Moi et ne soyez pas ingrats envers Moi.
160. sauf ceux qui se sont repentis, corrigés et déclarés : d'eux Je reçois le repentir. Car c'est Moi, l'Accueillant au repentir, le Miséricordieux.
186. Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi.. alors Je suis tout proche : Je réponds à l'appel de celui qui Me prie quand il Me prie. Qu'ils répondent à Mon appel, et qu'ils croient en Moi, afin qu'ils soient bien guidés.
193. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à Allah seul. S'ils cessent, donc plus d'hostilités, sauf contre les injustes.
194. Le Mois sacré pour le mois sacré! - Le talion s'applique à toutes choses sacrées -. Donc, quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui, à transgression égale. Et craignez Allah. Et sachez qu'Allah est avec les pieux.
2-196 ………[commandement du pélerinage + jeûne + sacrifice] Et craignez Allah. Et sachez qu'Allah est dur en punition .
2-197 [pas de rapport sexuel pendant le pélerinage] Et redoutez-Moi, ô doués d'intelligence!
2,203 « Et craignez Allah. Et sachez que c'est vers Lui que vous serez rassemblés. »
2-285. Le Messager a cru en ce qu'on a fait descendre vers lui venant de son Seigneur, et aussi les croyants : tous ont cru en Allah, en Ses anges, à Ses livres et en Ses messagers; (en disant) : "Nous ne faisons aucune distinction entre Ses messagers". Et ils ont dit : "Nous avons entendu et obéi. Seigneur, nous implorons Ton pardon. C'est à Toi que sera le retour".
Autre site qui décrit sa biographie : http://www.troisiemeguerremondiale.net/article-la-verite-sur-mahomet-107439435.html
Massacre des juifs de Banû Qurayza : https://www.youtube.com/watch?v=oysb3vr_8k8
Extrait des massacres et pillages de Mahomet
Extrait du livre : Histoire universelle de Rashid al-Din – Iran –1314
624~ : Razzia sur la Mecque, pillage et prise de captifs
624~ : Après la victoire de Badr, début de l'élimination des juifs
624~ : Décapitation du poète Kab been Al Ashraf à Médine, opposant à Mahomet
624~ : Bataille de Badr, Mahomet à oqba: "je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de la Mecque, je te ferai couper la tête".
624~ : Bataille de Badr, Abou Bakr à Mahomet: "l'infidélité sera exterminée dans le monde".
624~ : Bataille de Badr, défaite des infidèles: "les musulmans les tuèrent à coup de sabres et firent des prisonniers"
624~ : Bataille de Badr, Mahomet à ses hommes: "quiconque d'entre vous rencontrera Djahl, tranchez lui la tête et apportez la moi".
624~ : Révélation de Mahomet: "il n'a pas été donné à un prophète d'avoir des prisonniers sans faire de grands massacres sur la terre".
624~ : Décapitation de Kab ben Asraf, poête critique
624~ : Décapitation de deux poêtes anonymes après la bataille de Badr
624~ : Décapitation du poète Abu Afak en Arabie pour avoir critiqué l'islam
624~ : Exécution d'Asma Bint Marwan femme ayant critiqué Mahomet
625~ : Expulsion du clan juif des Al Nadir
...
626~ : Massacre des juifs Beni Khazradj, partage du butin et des familles réduites en esclavage
626~ : Expédition contre les juifs Beni Qoraizha,insultés par Mahomet: "O vous, singes et cochons..."
626~ : Massacre des 700 juifs Beni Qoraïzha, liés pendant trois jours, puis égorgés au dessus d'un fossé, avec les jeunes garçons
626~ : Meurtre du poête satiriste juif Kab chef des Beni nadhir, et de sa femme qui s'était moqué de Mahomet
626~ : Expédition contre les juifs de Kaihbar
626~ : Meurtre du juif Sallam abou rafi sur ordre de Mahomet
626~ : Tentative de meurtre d'Abou Sofyan ordonné par Mahomet
627~ : Massacre du clan juif des Qurayza à Médine
627~ : Massacre des juifs de Médine; partage des familles réduites en esclavage et des biens
627~ : Début de la politique d'agression systématique envers les autres tribus
627~ : Agression de la tribu des Bani Moustalik
628~ : Attaque par Mahomet de l'oasis de Khaybar
628~ : Caravane d'infidèles pillée par Mahomet
628~ : Mahomet aux juifs beni Qainoqa: "si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre"
628~ : Rapt des femmes et enfants de la tribu des Moshjarik
628~ : Attaque des juifs de Khaïbar, et torture des prisonniers
628~ : Prise de l'oasis juive de Fadak comme bien personnel de Mahomet
628~ : Soumission des juifs de Wadil Qora
630~ : Prise de la Mecque; 30 exécutions
630~ : Bataille de Honaïn contre les Bédouins païens
630~ : Décapitation à la Mecque de l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr
630~ : Décapitation à la Mecque du poête satiriste Abdallah ibn Khatal
630~ : Décapitation à la Mecque de Howairith ibn Noqaïd
630~ : Condamnation à mort à la Mecque de Ikrima, en fuite
630~ : Condamnation à mort à la Mecque de Cafwan ibn Ommayya, en fuite
630~ : Condamnation à mort à la Mecque de Hind femme d'Abou Sofyan, en fuite
630~ : Exécution à la Mecque de Sara, esclave affranchie
630~ : Exécution à la Mecque de Qariba, chanteuse
630~ : Exécution à la Mecque de Fartana, chanteuse qui s'était moquée de Mahomet
630~ : Destruction de l'idole d'Hubal située dans la Kaaba
630~ : Mahomet à son ennemi Cafwan: "tu n'as qu'à choisir entre le sabre [qui te coupe la tête] et l'islam"
630~ : Massacre de la tribu des beni Djadsimaa
630~ : Prise de Taif par les musulmans
630~ : Bataille de Houynan contre les tribus hawazites
630~ : Meurtre de Dubayya prêtre d'Al Uzza
631~ : Attaque de la ville byzantine de Tabouk
631~ : Soumission de Tabouk; tribut pour les chrétiens
631~ : Attaque contre le chrétien Adi et rapt de sa soeur
631~ : Interdiction du pélerinage de la Mecque pour les infidèles
631~ : Pour les Mecquois, "ceux qui restent, qu'ils deviennent musulmans, sinon, que le sabre ou la guerre décident"
631~ : Apostasie de la tribu des chrétiens Abdul Qaïs, soumission ou élimination
631~ : Soumission des chrétiens de Nadjran
632~ : Appel au meurtre de Tolaïha, comme faux prophète
632~ : Appel au meurtre de Aswad, magicien au yémen
632~ : A la mort de Mahomet, colère d'Omar: "que la langue de ceux qui disent qu'il est mort soit arrachée"
632~ : Décompte par Al Tabari de 62 expéditions guerrières pour Mahomet
Liste de ces expéditions "meurtrières" : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_exp%C3%A9ditions_de_Mahomet?fbclid=IwAR1RtYbLICylBXaLDIUxYgMu3zTrCzXXjqYw_w5hOPPCXqqTVKuQTwe1wV4
(près de 800 hommes égorgés au dessus d'une grande fosse, biens pillés, femmes et enfants vendus comme esclaves, notamment sexuelles) :
Cette histoire est de loin l'épisode le plus sanglant de la période associée à la création de l'Islam. Elle décrit le génocide à grande échelle d'une tribu juive à Médine. Au terme de cet événement, la tribu cessa tout simplement d'exister.
Le contexte historique est le suivant. Après que Mahomet quitta La Mecque pour Médine et s'autoproclama chef politique et militaire, il commença à attaquer les caravanes commerciales mecquoises. Son premier succès majeur fut l'assaut d'une caravane qui se transforma en une véritable guerre. Cet événement est connu sous le nom de la bataille de « Badr ».
Dans l'une de leurs contre-attaques visant à contenir la menace croissante que représentaient Mahomet et les musulmans, les Mecquois assiégèrent Médine. Mahomet ordonna que l'on creuse un fossé autour de Médine, inscrivant cet événement dans l'histoire sous le nom de « Bataille du Fossé ». Elle fut consignée par Ibn Ishaq dans sa biographie de Mahomet (de la page 450 à 483) ainsi que dans un certain nombre de Hadiths.
Lors de la Bataille du Fossé, aucun combat n'eut véritablement lieu, mais plutôt certaines intrigues. L'une d'entre elles impliqua la tribu juive appelée Banu Qurayza. Il s'agissait de la seule grande tribu juive subsistant à Médine après que Mahomet eut fait déporter les deux autres principales tribus juives, les Banu Qaynuqa et les Banu Nadir.
Les Mecquois avaient demandé aux Banu Qurayza la permission d'entrer à Médine par leur cité fortifiée qui n'était pas incluse dans le fossé, mais prenait part à la protection contre l'attaque extérieure. Au regard de l'effusion de sang qui s'était produite depuis que Mahomet était arrivé à Médine et de la déportation des autres tribus juives, le chef des Banu Qurayza aurait, sans surprise, eu une discussion à propos de leur avenir et de la pertinence d'encore honorer leur accord militaire avec Mahomet.
Au final, les Mecquois se retirèrent sans combattre. Peu après, Mahomet assiégea la cité des Banu Qurayza qui se rendirent avant la famine.
Ibn Ishaq rapporte en page 464 :
Puis on les fit descendre. L'Envoyé de Dieu les a enfermés dans le quartier de Bint al-Hârith à al-Madînah ; Bint al-Hârith est une femme de Banû al-Najjar. Puis l'Envoyé d'Allâh alla au marché d'al-Madînah qui est encore aujourd'hui son marché, et a fait creuser des fossés. Il les fit venir, et les fit décapiter dans ces fossés, on les fit venir à lui par groupes. Parmi eux se trouvèrent l'ennemi de Dieu Huyayy Ibn 'Akhtab, et Ka'b b. 'Asad leur chef. Ils étaient au nombre de six cents, ou de sept cents ; celui qui multiplie leur nombre dit qu'ils étaient entre huit cents et neuf cents. Pendant qu'on les amenait à l'Envoyé d'Allâh par groupes, ils dirent à Ka'b b. Asad : « Ô Ka'b ! Qu'est-ce qu'on fera de nous ? ». Il répondit : « Est-ce que vous êtes incapables de réfléchir ? Ne voyez-vous pas que le crieur ne cesse pas de crier, et que celui d'entre nous qu'on envoie ne retourne pas ? C'est bien sûr le massacre. » Cela continua jusqu'à ce que l'Envoyé d'Allâh en finît avec eux.
Tous les hommes (600 à 800) furent décapités. Les femmes et les enfants furent réduits à l'esclavage. Pour se rendre compte de la manière dont ils différenciaient un enfant (à asservir) d'un homme (à tuer), le hadith d'Abu Dawood 38.4390 explique :
Raconté par Atiyyah al-Qurazi : « J'étais parmi les captifs de Banu Qurayzah. Ils (les Disciples) nous ont examinés, et ceux dont les poils (pubiens) avaient commencé à pousser furent tués, et ceux qui n'en avaient pas ne furent pas tués. J'étais parmi ceux dont les poils n'avaient pas poussé. »
Les propriétés de la tribu furent prises en butin. Ibn Ishaq écrit à la page 466 :
Puis l'Envoyé de Dieu fit le partage des biens des Banû Qurayzah, de leurs femmes et de leurs enfants entre les musulmans. En ce jour, il indiqua les parts pour les cavaliers et les parts pour ceux qui combattirent à pied. Il en déduit le cinquième. Donc, le cavalier avait trois parts : deux pour le cheval et une pour son cavalier ; le combattant à pied, c'est-à-dire celui qui n'avait pas un cheval, avait une seule part. Les chevaux dans la bataille contre Banû Qurayzah étaient au nombre de 36. Ce fut le premier butin où on fit le partage en parts, et où on déduit le cinquième. C'est d'après cette règle et ce qu'a fait l'Envoyé d'Allah que se faisait désormais le partage du butin dans les campagnes.
Les femmes et les enfants furent répartis parmi les musulmans. Selon une « coutume » de l'époque, cautionnée par le verset 4.24 du Coran, les prisonnières pouvaient devenir des esclaves sexuelles. Mahomet prit également sa part. Ibn Ishaq écrit à la page 466 :
L’Apôtre choisit une des femmes pour lui-même, Rayhana bint Amir ibn Khunafa, une des femmes des Banu Amir ibn Qurayza, et elle resta avec lui jusqu’à ce qu’elle meure, sous sa domination. L’Apôtre lui proposa le mariage et de mettre un voile sur elle, mais elle dit : « Non, laisse-moi en ton pouvoir, parce que cela sera plus simple pour toi et pour moi. » Alors, il la laissa dans cette situation. Elle avait montré de la répugnance envers l’Islam quand elle avait été capturée et restait attachée au judaïsme. L’Apôtre la mit donc de côté et ressentait de la peine. Il était avec ses disciples quand il entendit un son de sandales derrière lui et il dit : « C’est Thalaba ibn Saya qui vient me donner la bonne nouvelle de la conversion de Rayhana à l’Islam, et il alla vérifier le fait. Cela lui procura du plaisir.
Un certain nombre de hadiths de Bukhari et Muslim relatent des faits partiels à propos de ces événements. Bukhari écrit par exemple le texte suivant dans le hadith 5.59.443-449:
Raconté par Aisha : Quand le Prophète revint de la bataille du Fossé, il enleva ses armes et prit un bain. Alors Gabriel vint à lui pour lui dire : « Tu as posé tes armes ? Par Allah ! Nous les anges ne les avons pas encore posées. Alors, mets-toi en route pour eux ». Où aller maintenant ? » Gabriel dit, en montrant la direction des Banu Qurayza : « Par-là ». Alors le Prophète se dirigea vers eux.
Il est intéressant de constater qu'après le départ de l'ennemi, Mahomet ne semblait pas conscient de la soi-disant trahison des Banu Qurayza. Visiblement, cette trahison n'eut aucune conséquence sur la campagne. Notez également qu'aucune investigation visant à évaluer cette trahison ne fut entreprise avant l'attaque. Gabriel annonça son intention d'attaquer, ce que Mahomet interpréta comme un ordre de le suivre.
Bukhari écrit également ceci dans le hadith 5.59.362 :
Raconté par Ibn Umar : Les Banu Nadir et Banu Qurayza ont combattu (contre le Prophète, violant leur traité de paix), alors le Prophète (Mahomet) a exilé les Banu Nadir et a permis aux Banu Qurayza de rester (à Médine), ne leur prenant rien jusqu'à ce qu'ils s'attaquent à nouveau au Prophète. Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le Prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'Islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Il y avait des Banu Qainuqa, la tribu d'Abdullah bin Salam, les Banu Haritha et tous les autres juifs de Médine.
Ce hadith décrit la déportation des autres tribus juives ainsi que le génocide des Banu Qurayza dont les hommes furent tués (hormis ceux s'étant convertis à l'Islam). Ils ont été pardonnés pour leur participation à la « trahison » selon le principe « convertis-toi ou meurs ».
Cela nous suggère la question suivante : Pourquoi a-t-il fallu décimer une tribu entière sous le prétexte d'une trahison présumée et discutable qui aurait été décidée par le chef de tribu ? Et pourquoi les apologistes musulmans et non musulmans n'y voient-ils aucun problème ?
C'est l'un des drames de l'Islam. Il amène des gens honnêtes, respectables et intelligents, des musulmans, mais étonnamment aussi des non-musulmans, à pardonner et justifier publiquement un meurtre en masse pour la simple raison qu'il fut perpétré par le fondateur d'une religion.
Référence :
http://www.exmusulman.org/genocide-bani-qurayza.html
https://www.thisissparta.eu/…/le-massacre-des-banu-qurayza…/