Wilhelm Blankenfelde ( avec une faute d'orthographe) c'est "Wilhelm von Blanckenfeld"

* vers 1400
+ 7 août 1474

Maire
de 1436 à 1437, 1444 à 1445,
1446 à 1447, 1457 à 1458,
1459 à 1460, 1461 à 1462,
1463 à 1464

Wilhelm Blankenfelde, appelé Wilcke dans les écrits plus anciens, était le fils aîné du maire Paul Blankenfelde (pris ses fonctions en 1401). Au moment de sa première élection à la mairie en 1436, il était déjà l'héritier de Blankenburg, Pankow et Weißensee. En tant que maire et participant, il a vécu le conflit qui a éclaté en 1440/41 entre les métiers (guildes) et les citoyens ordinaires d'une part et le conseil patricien unifié de Berlin et Cölln d'autre part, la séparation ultérieure de Berlin et Cölln par Friedrich II Eisenzahn, la suppression du pouvoir du conseil le 26 février 1442 et enfin la révolte de la ville contre l'électeur en 1448 (voir Henning Strohband, prenant ses fonctions en 1401).

On dit de Wilhelm Blankenfelde et de son jeune frère Johannes qu'ils n'ont pu décider d'intervenir dans le conflit qu'après une longue pression des autres familles patriciennes, car ils n'étaient en possession que du village de Seefeld ainsi que des droits et pensions. peu de temps auparavant, en 1446, ils furent inféodés à Groß Ziethen, Herzfelde, Rüdersdorf et Pankow. Tous deux, comme les membres d'autres riches familles communales qui avaient joué un rôle particulièrement important dans l'attentat, durent répondre devant le tribunal de Spandau. Comme, en tant que propriétaires féodaux, ils étaient assimilés à des vassaux électoraux, ils étaient accusés de crime, c'est-à-dire de déloyauté envers le souverain. Les frères Blankenfelde furent contraints de restituer leurs fiefs à l'électeur et d'accepter une forte amende. Frédéric II, qui, malgré toute sa dureté - il n'était pas surnommé « Dent de fer » pour rien - savait se modérer politiquement chaque fois qu'il le jugeait opportun, gracia Blankenfelde peu de temps après. Wilhelm Blankenfelde, en particulier, semble avoir rapidement regagné la faveur des électeurs. En 1454, il récupéra tous ses biens et est désigné par l'électeur comme « notre fidèle Wilcke » dans un document de la même année. Il obtint également à nouveau le poste de maire en 1457, qu'il occupa jusqu'en 1464 - interrompu seulement par le changement annuel obligatoire.

Wilhelm Blankenfelde avait temporairement perdu sa mairie, mais évidemment pas sa qualité de membre du conseil municipal, car en 1453, avec le maire de l'époque Peter Garnkaufer, à l'occasion des vœux du Nouvel An pour Friedrich II Eisenzahn, il put acquérir le droit de à l'avenir, envoyez des lettres au conseil municipal de Berlin pour pouvoir sceller avec de la cire rouge.

Lui et son frère Johannes purent encore accroître leurs biens au cours des années suivantes : en 1458, ils furent inféodés des revenus du village de Kaulsdorf et, en 1460, ils firent mettre en gage par les frères von Arnim les intérêts et les pensions auxquels ils avaient droit en 1460. Schönow pour 100 florins rhénans . Les deux frères furent tués en 1474 par l'empereur Frédéric III. élevé à la noblesse impériale.

Après la mort de Wilhelm Blankenfelde, un tiers du fief de son père fut remis à son fils le 13 février 1475. Sa veuve, Katharina, née à Berlin en 1415, était la fille de Thomas Wins, élu maire en 1426.

 

© Édition Luisenstadt, 1998
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