6.1. Le temps manquant (missing time)

Pour les ufologues, une période de temps manquant est le premier marqueur inquiétant, qui permet de soupçonner un enlèvement extraterrestre.

Concrètement, il s’agit d’une fourchette de temps, comprise entre 15 minutes et 2 heures, pour laquelle les victimes ne gardent aucun souvenir conscient. Ils ne savent plus ce qui s’est produit et ont l’étrange sensation d’avoir perdu leur temps, sans pouvoir se l’expliquer.

Si ce phénomène peut sembler déroutant et mystérieux ; nous l’avons pourtant déjà tous expérimenté !

Vous savez, lorsque vous retournez chez vous en voiture et que vous roulez par réflexe, que « la voiture roule toute seul », qu’elle « connaît le chemin ». Quand vous êtes « dans la lune », que votre esprit semble partir loin de la réalité et que vous oubliez toute notion de temps...

On appelle cet état de rêverie une transe hypnotique naturelle. Il s’agit d’un état de conscience modifié, qui se situe entre la veille et le sommeil.

Durant une transe hypnotique, notre conscience de la réalité et nos perceptions sensorielles se réduisent. Les stimulations extérieures semblent étouffées et l’esprit s’enferme dans une sorte de rêverie propice à la fabulation.

Le temps manquant ne peut donc pas servir de preuve en soi. Les peut être induit par un phénomène tout à fait naturel.

6.2. Les expériences médicales

En ce qui concerne les expériences médicales, le psychanalyste universitaire David Vickers Forrest et la psychiatre Anne Skomorowsky penchent pour une explication plus… médicale.

Selon eux, ces scènes de torture traumatisantes pourrait être liées à un réveil peropératoire ou au souvenir d’évènements qui se sont déroulés durant une anesthésie générale.

En effet, il arrive, dans de rares cas, que le patient se réveille en pleine opération. Paralysé par l’effet de l’anesthésiant, il est toutefois conscient de ce qui se déroule autour de lui. Terrorisé et pris d’une peur panique, il essaye de bouger, d’appeler à l’aide. Mais il ne peut ni bouger, ni crier.

Ce qu’il vit devrait ressembler trait pour trait à ce qui est décrit dans les récits d’enlèvement. La personne est allongée nue sur la table d’opération et sous une vive lumière. Elle est paralysée et, autour d’elle, des formes humaines s’affairent avec calme et réalisent des actes médico-chirurgicaux.

Ces réveils peropératoire avec mémorisation constituent un véritable traumatisme psychologique pour les victimes. Ils induisent des cauchemars répétés et un syndrome de stress post-traumatique.

Les conséquences exactes d’un RR4.

6.3. Scène d'enlèvement induite par psychotrope