RR4 - Les enlèvements extraterrestres

5. Analyse comparative

5.1. Caractéristiques communes

Si les témoignages d’enlèvement font état de traits communs, on peut se demander s’il s’agit de similarités superficielles ou si, véritablement, on retrouve les mêmes ingrédients dans chaque récit.

Pour déterminer s’il y a une véritable concordance entre les différents cas, nous avons sélectionné six affaires d’enlèvements parmi les plus connues. Nous avons observé si les caractéristiques présumées d’une RR4 se retrouvent bien dans chacune d’entre elles.

Comme nous l’avons expliqué, il s’agit surtout d’anciens cas. Puisque les plus récents sont pour la plupart anonymes et ne font plus l’objet d’investigations poussées.

Voici un résumé de nos résultats…

Grille d'étude comparative.pdf

5.2. Les vaisseaux

En ce qui concerne les ovni observés, ils ont tous une forme discoïdale.

Mais, si on s’attarde sur les détails, aucun ne semble identique. Hublots, antenne, ailes, pieds d’atterrissage,… rien ne correspond. C’est une aberration que l’on retrouve dans tous les types de rencontre rapprochée.

La dimension des vaisseaux, leur forme, leurs caractéristiques, leur système de propulsion,... Tout semble varier d’un témoignage à l’autre.

Antonio Villas Boas (1957)

Betty et Barney Hill (1961)

Herbert Schirmer (1967)

Charles Hickson et Calvin Parker (1973)

Jim Weiner (1976)

Mona Stafford, Louise Smith et Elaine Thomas (1976)

Betty Andreasson (1979)

Alan Godfrey (1980)

5.3. Les entités

En ce qui concerne les entités extraterrestre, c’est également la déconvenue. Les premiers rapports sont loin d’être unanimes sur le type d’alien responsable des enlèvements.

Scaphandre pour les uns, uniformes militaires pour les autres. Certains portent des casquettes, une barbe, alors que d’autres ne sont que de très vagues humanoïdes.

Années après années, la culture populaire va véhiculer une représentation type de l’alien sous la forme des « petits gris ». Il paraît donc logique qu’au gré des best-sellers, des documentaires-fiction et des films hollywoodiens, la figure du « gris » soit l’une des plus répandue dans l’inconscience collective et auprès des victimes d’enlèvement extraterrestre.

Antonio Villas Boas (1957)

Betty et Barney Hill (1961)

Herbert Schirmer (1967)

Charles Hickson et Calvin Parker (1973)

Jim Weiner (1976)

Mona Stafford, Louise Smith et Elaine Thomas (1976)

Betty Andreasson (1979)

Alan Godfrey (1980)

Julio Platner (1983)

5.4. Le temps manquant

En ce qui concerne le temps manquant, les résultats sont un peu plus probants. 4 enlevés sur 6 y font référence. Cela correspond donc à une caractéristique essentielle des RR4.

Effectivement, la plupart des témoignages d’enlèvement extraterrestre ne sont pas réalisés sur base de souvenirs conscients. Il s’agit de réminiscences du subconscient, induites par des séances d’hypnose dite « régressive ».

Même si la méthode est contestable, et nous y reviendrons, une deuxième difficulté se présente à ce niveau. Il peut s’être écoulé un temps extrêmement long entre l’observation et le premier rapport d’enlèvement !

Pour Betty et Barney Hill, les séances ont eu lieu 2 ans après les faits. Pour Schirmer, seulement 3 mois se sont écoulés. Mais, pour les Weiner, il faudra attendre 13 ans et pour Betty Andreasson, 8 ans !

Nous savons tous que nos souvenirs s’effacent avec le temps. Ils deviennent imprécis, inexacts. On peut se demander si des témoignages si tardifs gardent encore une forme de véracité.

5.5. Les expériences médicales

On a trouvé une autre caractéristique récurrente : les expériences médicales.

Prise de sang, ponction, examen sur table d’opération, sondes médicales, implants et seringues. Cet aspect des RR4 fait froid dans le dos.

Dans l’ensemble des cas analysés, il n’y a que Schirmer qui n’a subit aucune forme d’examen médical. Il raconte cependant que les extraterrestres ont tenté d’implanter en lui des informations par télépathie.

La plupart des enlevés sont immobilisés sur une table d’expérimentation, totalement nus. Les instruments utilisés sont lourds, invasifs et douloureux. Leur description nous projette davantage dans une salle de torture qu’à l’intérieur d’un vaisseau extraterrestre. À nouveau un non-sens. Une nouvelle question.

Antonio Villas Boas (1957)

Prise de sang au niveau du menton.

Betty Hill (1961)

Prise d'échantillons (peau, ongle, cheveux). Examen non invasif du système nerveux. Insertion d'une seringue dans le nombril.

Barney Hill (1961)

Prélèvement d'échantillon (sperme) à l'aide d'un appareil à succion.

Herbert Schirmer (1967)

Pas d'examen médical.

Charles E. Hickson (1973)

Examen non invasif à l'aide d'une sonde flottante.

Jim Weiner (1976)

Prises d'échantillons (salive, peau, sang, sels, urine, sperme). Examens non invasifs à l'aide d'appareillages massifs.

Mona Stafford (1976)


Betty Andreasson (1979)

Introduction d'une longue aiguille dans le nombril ainsi que d'une sonde dans le nez.

Julio Platner (1983)

Prise de sang.

5.6. Nos conclusions

Au terme de cette analyse comparative, nous ne pouvons pas affirmer qu’il existe une structure-type qui constitue tous les RR4. Ni même une extraordinaire similarité entre les cas.

Par contre, nous avons déterminé qu’il y a deux caractéristiques qui se retrouvent dans la quasi totalité des RR4. En plus d’avoir été enlevées contre leur gré, les victimes ont subi des examens médicaux et leurs souvenirs de l’événement sont restés silencieux jusqu’à l’intervention d’un hypnotiseur.