Ciel limpide au réveil !
Nous quittons Kverkfjoll par la F902
puis bifurquons vers la F903 par endroits très austère
pour prendre le temps de découvrir plus en détails l’oasis de Hvannalindir où nous sommes déjà passés il y a 4 ans mais sans prendre le temps de nous y arrêter.
La Linda n’est pas une rivière glaciaire, ses eaux sont limpides et la traverser est un vrai régal.
Une piste en cul de sac part vers le sud : nous nous garons au terminus quelques km plus loin et grimpons par un sentier balisé vers le col situé à l’est.
De cet endroit nous surplombons les méandres de la Linda (pas la même qu’à Herdubreidalindir), qui se faufile dans une coulée de lave ancienne. Cet endroit fut habité il y a très longtemps par des hommes qui vivaient de l’élevage des moutons et de la capture des oies sauvages. Même s’il s’agit d’une oasis, vivre ici devait être incroyablement difficile.
Sur ce panoramique, on distingue de G à D le massif de Kverkfjoll à 30 km, au centre de l’image et à l’arrière- plan celui de l’Askja puis la forme tabulaire de l’Herdubreid et enfin la rivière Kreppa, qui nait du Bruarjökull (langue du Vatnajökull)
Nous descendons de l’autre côté du col vers les gorges de la Kreppa.
A l’arrière- plan le Bruarjökull et Kverkfjoll.
Retour vers Hvannalindir (dont le nom vient de l’angélique, la fleur qui pousse ici à profusion), l’oasis autrefois habitée, cernée de montagnes désertiques.
Ici il y a de la vie !
Mais dès que l’on s’éloigne des rives de la Linda, la végétation se raréfie puis disparait complètement.
Voilà l’endroit où vivaient vers les années 1760 un couple de hors-la-loi.
Ils s’abritaient dans des cavités naturelles au sein même de la coulée de lave. Bonne cachette mais vraiment pas douillette !
On a bien aimé cet endroit tout en contraste !
Nous reprenons la piste vers le nord, franchissons le 2ème gué sur la Linda
puis poursuivons sur la F910 puis la F905
vers Modrudalur et la route N°1.
La piste est assez pénible alternant tôle ondulée et plaques de lave où il faut rouler au pas.
Voilà la carte de la région. Notez qu’on ne peut pas camper à Hvannalindir, c ‘est bien dommage car le coin est charman
La cambuse est vide, il est temps de refaire les pleins à Egilstadir, plongée dans la soupe. Seuls les Dyrfjoll émergent des nuages !
La météo est tristounette pour demain, seule la région de Lonsoarefi sur la côte sud-est semble épargnée par le mauvais temps : nous filons donc plein sud sur la 938, puis la 939 et dormons au bord de la mer juste après Djupivogur.