Lundi 15 août 2016 J10 Therribjörg

Encore une journée grise qui s’annonce, profitons-en pour rouler et changer de région.

En route pour Egilstadir où nous faisons un bon ravitaillement, une bonne séance internet.

C’est fou le nombre d’Italiens rencontrés cette année en Islande, particulièrement dans l’est !

J’ai repéré une rando au nord de Egilstadir, près de la route 917 qui était fermée en mai.

Une piste qui part de la 917 permet de s’approcher du départ de la balade, mais nous devons nous arrêter un peu avant le parking car c’est impossible pour nous de franchir ce bourbier en montée.


Après 1/2h de marche nous arrivons au vrai départ de la rando, il est déjà 15h00 passées…

L’éclaircie espérée dans l’après-midi se fait attendre…

Le sentier, balisé, file vers le nord dans des champs de cailloux pas très « roulants ».

Le ciel est couvert, et au fil de la montée nous nous retrouvons dans les nuages, grmbl !

L’heure tourne, et je me demande si ça vaut bien la peine de poursuivre quand une trouée dans les nuages nous donne un petit espoir.


Voilà les montagnes colorées de Therribjörg que nous cherchons

600 m plus bas, cette petite crique faisait office de port de commerce ( !!! c’est dire si le coin est par ailleurs hostile à toute forme d’accostage) mais les difficultés pour hisser ensuite la marchandise au sommet de la falaise ont rapidement conduit à son abandon.



Il nous faudrait descendre au niveau de la mer pour bien profiter de la vue sur les falaises



mais il se fait tard, le temps est incertain, le sentier est hyper raide dans des éboulis, si bien que nous préférons rebrousser chemin.

Quelques rayons de soleil sur le chemin du retour essaient de nous faire changer d’avis…sans succès.



C’est une balade à faire par beau temps et de préférence le matin pour avoir un bon éclairage sur les pics colorés.

L’éclaircie arrive enfin, découvrant les sommets du massif des Dyrfjöll.


A nos pieds le Heradssandur, gigantesque delta de 25 km de large, où se jettent pas moins de 3 rivières dont la Jokulsa a dal issue du Vatnajokull (encore lui !). C’est sur cette rivière glaciaire (et la Jokulsa i Fjlotsdal qui se jette dans le Lagarfjlot) qu’a été construit le gigantesque barrage de Karahnjukar, où nous irons dans les jours qui viennent.

Nous reprenons la route 917 en direction de Vopnafjordur et nous trouvons une petite piste au bord de la mer pour passer la nuit, juste en face du village.


Coucher de soleil wagnérien qui nous fait presque louper un superbe arc en ciel tellement nous sommes hypnotisés par les couleurs du ciel !

A l’ouest (ben oui !) le soleil couchant

et dans notre dos cet arc en ciel qui va durer plusieurs dizaines de minutes !