Mercredi 25/05/16
Temps couvert au réveil et en arrivant à Ytri Tunga, et en plus pas de phoques !
Sans doute la mer est-elle trop agitée ?
La mer n’est pas tout-à-fait haute alors on traine, on attend, mais de phoques…point.
Je propose alors à Fred de remonter un peu la côte vers le nord, là où l’on voit de grosses vagues se briser sur la falaise.
Nous effrayons quelques oiseaux,
et alors que le soleil apparait soudain, de façon tout-à-fait imprévue, nous apercevons un phoque sur un rocher, en bordure d’une sorte de « piscine » d’eau calme cernée par le ressac.
Il y a là quelques mamans phoques accompagnées de leurs petits, c’est trop mignon : les mamans n’ont d’yeux que pour nous et les petits que pour leur mère !
Cette éclaircie inespérée tombe à pic !
Au loin le Snaefellsjokull est toujours dans une épaisse couche de nuages : nous ne le verrons pas cette fois !
Il y a toujours autant de vent et ça creuse.
Après une pause déjeuner nous repartons vers l’est en direction des grottes de Surtshellir, après Reykholt et Husafell zone boisée au pied d'une montagne de rhyolite.
Je réalise à l’occasion d’un point route/météo que la piste 550 a ouvert aujourd’hui ainsi que la 551 qui mène au glacier Langjokull : quelle chance !
Hop là, il y a une autre éclaircie, on file vers le glacier et on ira aux grottes demain !
On fuit donc le mauvais temps qui est juste un peu plus au nord…
et nous arrivons au pied du glacier, où un bulldozer travaille au déneigement du bout de la piste qui mène au refuge, il n’est pas au bout de ses peines !
Une compagnie propose des tours en camion sur le glacier, on voit ici les traces du camion.
Nous préférons y aller seuls, moins loin certes mais à notre rythme, alors nous chaussons les raquettes (il fait 8°C et la neige est très molle)
Les sommets sont dans les nuages.
On arrive bientôt à l’altitude du refuge.
Il faut bien analyser le terrain pour ne pas se retrouver les pieds dans l’eau !
Le ciel est superbe
mais la grimpette face au vent de plus en plus fort est épuisante.
Tout petit sur l’immense glacier, le camion promène-touristes avance tout doucement.
Finalement le vent forcit encore et le ciel se couvre, demi-tour, nous avons notre compte et retrouvons avec plaisir le confort douillet du fourgon.
On reprend la piste 550 vers le nord puis tournons à droite vers la piste qui mène aux grottes.
On se pose pour la nuit au bord de la rivière. Ouf !