Mardi 17 mai 2016
Après une 3ème nuit à bord, notre 1er regard se porte vers le nord-ouest et oui ! C’est enfin l’Islande, encore bien enneigée comme nous l’espérions !
Nous embouquons le fjord de Seydisfjordur,
sous les nuages mais une lueur d’espoir se profile au Nord-est…
Au sud, l’atmosphère est franchement austère et hivernale
mais de l’autre côté, ça sent le printemps !
Un regard en arrière sur l’entrée du fjord…
Voilà Seydisfjordur, sous le soleil à présent !
Nous débarquons les premiers, avant les camions !
Petit salut des douaniers et nous voilà déjà sur la route qui monte sur les hauts plateaux dominant le fjord : de la neige d’un blanc éclatant partout, du ciel bleu orné de crème chantilly !
Nous jubilons !
Passage rapide à Egilstadir pour faire le plein de bouffe, acheter la carte sim pour les data (le beau temps devrait durer quelques jours !!), puis nous prenons la route 94 vers le nord et les monts Dyrfjoll.
Et au milieu coule une rivière….
Il y a des centaines d’oies et de cygnes partout dans cette large vallée, nous n’en avons jamais vu en si grand nombre !
La brèche caractéristique du Dyrfjoll est à présent bien visible, énorme !
A l’ouest l’immense delta de la Lagafjlot.
Nous nous arrêtons au col avant Bakkagerdi et partons équipés de nos crampounets (la neige est bien dure mais la pente est raide) sur la rando de Storurd.
Le massif culmine à 1136 m
et la neige est présente dès 300 m : atmosphère de haute montagne
à quelques centaines de mètres de la mer !
L’heure avance, la neige se ramollit, il est illusoire d’aller jusqu’à Storurd (zone d’énormes éboulis en contrebas de la brèche) donc demi-tour jusqu’au fourgon, impatients que nous sommes de poursuivre notre exploration de ce coin magnifique.
Nous longeons la côte ouest du Borgarfjordur
en examinant avec attention la côte est d’où part une rando vers la baie de Brunavik : hum, c’est encore très enneigé…
Vue de la face est de la brèche du Dyrfjoll, pas mal non plus !
Au bout de la piste se trouve une ferme à eiders (on en verra plein partout sur la côte nord, elles sont facilement repérables d’abord grâce aux volatiles très nombreux mais aussi du fait de la présence de petits fanions et autres épouvantails destinés à éloigner les importuns- grands corbeaux, grands labbes et labbes parasites en particulier)
Un éperon rocher permet d’observer des pétrels fulmar, espèce d’oiseaux de loin la plus représentée durant notre voyage.
Nous prenons la (mauvaise) piste vers Brunavik sur quelques centaines de mètres puis nous préférons stopper avant d’être coincés par la neige.
Cherchez le fourgon sur la photo...
Nous poursuivons à pied,
hélas sans les raquettes (les crampounets ne sont pas adaptés car la neige est très molle sur ce versant ensoleillé) et bien qu’avides de découvrir plus avant ces belles montagnes colorées, nous devons renoncer (il faudra revenir !)
Vue grandiose sur la vallée de Borgarfjordur…
Le village de Borgarfjordur est vraiment situé dans un environnement magnifique…
Aller-retour sur la 946 (la piste F qui la prolonge est fermée), où nous essayons d’approcher les oies, fort méfiantes.
Retour vers le sud par la piste 94, avec un dernier regard vers Borgarfjordur
Les chevaux sont moins farouches que les oies!
Nous trouvons une petite piste près de la route 94 pour passer notre 1ère nuit en Islande :
c’est si beau dans la lumière rasante du soleil couchant que j’en ai les larmes aux yeux…