Mardi 24/05/16
Voilà une semaine que nous sommes arrivés en Islande et nous avons eu jusqu’ici beaucoup de chance avec le temps.
Aujourd’hui c’est différent : il fait gris et ça souffle très fort. 100 km/h selon la météo !
Les montagnes sont dans les nuages, les paysages sont bouchés, alors nous allons voir des zoziaux !
Même les énergiques sternes arctiques restent au sol, toutes dans le même sens, en attendant que ça se calme…
Direction le phare de la pointe ouest de la péninsule de Snaefellsnes.
Pas facile de faire des photos nettes dans ces conditions…
Pour la première fois cette année, nous voyons des guillemots
et bien sûr des pétrels,
le plus souvent en couple, tandis que les guillemots sont plutôt en « tas »
Activité intense chez les pétrels pour construire leurs nids : ils font des va et vient incessants entre la falaise et une zone herbeuse où se trouve en plus une mare de boue (asséchée) qui sert de liant à l’herbe qu’ils arrachent à grands coups de bec.
Nous regagnons le fourgon, et reprenons la piste vers une zone autrefois habitée par des pêcheurs du temps des vikings: c’est le seul endroit sur la côte où celle-ci permet la mise à l’eau d’embarcations.
En route, nous remarquons un couple de lagopèdes.
Il reste quelques murs de pierre de lave
et avec ce temps il est aisé d’imaginer ce qu’a pu être la vie de ces gens…
La route 570 qui traverse la péninsule au niveau du Snaefellsjokull est dans les nuages et en plus fermée donc nous longeons la côte jusqu’à Arnastapi.
Bonne surprise cet endroit ! Certes il y a du monde mais comme toujours dès qu’on fait 300 m il n’y a plus grand monde mais plein d’oiseaux (quasi uniquement des pétrels au nid, et des eiders en mer)
et une côte très découpée et spectaculaire.
J’adore cette maison
et sa jolie clôture moussue !
Ne pas manquer depuis l’arche en face du parking de longer la côte vers l’est jusqu’au petit port de Arnastapi : plusieurs gouffres communiquant avec l’océan truffés d’oiseaux !
Nous reprenons la route vers l’est pour quelques km jusqu’au site de Ytri Tunga, connu pour sa colonie de phoques.
Nous en voyons quelques- uns qui se prélassent sur un rocher jusqu’à ce que la marée montante les en déloge.
Un local nous indique qu’ils sont toujours là le matin à marée haute, alors nous décidons de revenir le lendemain dans l’espoir de les voir dans de meilleures conditions.
Nous trouvons un coin de bivouac au bord d’une piste qui mène à la rive est de la petite baie de Budir, où batifolent quelques phoques venus s’abriter du ressac.