Jeudi 26/05/16
Quelques km nous séparent du parking des grottes de lave : la dernière fois nous avions visité Surtshellir (1970 m de long), la plus proche et la plus aisée à explorer. Cette fois nous espérons trouver une entrée pour Stefanshellir (1520 m), non balisée (en dehors de quelques cairns) car assez labyrinthique et plus fragile car on y trouve quelques stalactites et mites de lave ou de glace.
Il reste encore plein de neige dans les entrées des grottes ce qui complique un peu les choses.
Nous trouvons tout de même assez facilement une entrée pour Stefanshellir (cairnée) et nous y descendons prudemment. Il est 7h du matin, il n’y a personne, le sol est tapissé de glace et absolument chaotique : ce n’est pas l’endroit pour se faire mal !
Au moins sommes-nous à l’abri du vent, qui se déchaîne aujourd’hui comme hier
Nous n’allons pas bien loin tant le cheminement est difficile (d’autant que nous n’aurons l’idée de mettre nos crampounets qu’au bout d’un temps certain…ce qui change tout !)
En effet nous découvrons quelques stalactites de glace et de lave, que nous éclairons tant bien que mal pour les immortaliser. Certes ce n’est pas Lascaux mais c’est amusant !
Nous retrouvons une sortie un peu plus aisée que notre entrée…
Retour vers le fourgon sous une averse d’énormes gouttes de pluie (première vraie pluie depuis que nous sommes en Islande) horizontale, aïe, aïe, aïe !
Du coup nous allons faire un petit tour dans la grotte de Surtshellir (entrée N°1)
histoire de comparer avec Stefanshellir : atmosphère complètement différente ! Elle est beaucoup moins froide et humide, pas de glace, pas de stalactites. Nous avançons un peu plus loin dans la grotte jusqu’à ce que je réalise que ma lampe frontale est à plat et que l’autre lampe est du Made In China !
Demi-tour donc tant qu’elle fonctionne ! Ouf, on a trop chaud dans ces grottes abritées du vent avec nos grosses doudounes + vestes de pluie.
Déjeuner, puis on reprend la route vers le sud, longeant le lac Thingvallavatn où nous rencontrons une très sympathique bergère islandaise !
Dans les fermes on trouve surtout cette race de chien ou des border collies.
Avec ce temps pourri,
autant rouler, alors on pousse jusqu’à Hjorleifshofdi, un peu à l’est de Vik, où nous nous arrêtons pour la nuit.