Mercredi 19/08/15 J18
Temps radieux prévu pour cette journée, en route vers les Olympics Mountains.
Nous arrivons au trailhead de Obstruction Peak (il faut prendre une piste qui part vers l’est un peu avant d’arriver au visitor center du Hurricane Ridge) et démarrons la rando vers Grand Lake vers 9h30.
Nous choisissons de faire une boucle en descendant par Badger valley et nous remonterons par le sentier classique plus à l’ouest.
Plusieurs pancartes mettent en garde contre les ours, cougars et autres chèvres irascibles : nous ne verrons qu’une ou deux marmottes !
Après une descente très minérale vers Badger Valley,
nous entrons dans une forêt assez monotone (on se croirait dans les Vosges, il fait super chaud et nous trempons régulièrement nos vêtements dans les quelques ruisseaux croisés)
et arrivons enfin vers midi sur les rives du Grand Lake.
Longue pause pique-nique au bord du joli lac.
Je m’inquiète de la remontée en plein soleil !
Dernier regard sur le lac,
on refait le plein d’eau à un petit ruisseau,
pas sûrs d’en trouver plus haut, on trempe nos vêtements dans l’eau fraîche et c’est parti.
Finalement en prenant son temps, c’est sans problème (on a cependant vu des familles avec de jeunes enfants qui avaient bien du mal avec cette incroyable chaleur !)
On passe ensuite au-dessus des arbres ce qui nous permet d’apercevoir au sud-est les pics et les glaciers du Mont Olympus (2432 m)
Après 1h30 de grimpette, nous arrivons sur le plateau et le sentier, quasiment plat est très agréable avec d’un côté les sommets enneigés du massif
et de l’autre un paysage hyper minéral.
6h30 au total pauses comprises pour cette randonnée. La plus belle partie se situe entre le lac et le trailhead sur le sentier ouest (Badger Valley ne nous a pas vraiment dépaysés) 13 km, +750m
Nous reprenons la voiture et roulons jusqu’au trailhead de Hurricane Ridge, dans l’espoir de voir quelques animaux (des Mountains Goats y sont régulièrement aperçues). Un peu crevés, nous interrogeons un couple de randonneur qui en revient : ils n’ont pas vu grand-chose, alors nous décidons de retourner profiter de notre maison et de ses environs.
C’est sur la route en redescendant vers Port Angeles que nous verrons le plus d’animaux (plusieurs biches)
Le vent s’est levé et le paysage se dynamise.
On comprend pourquoi la maison n’est pas directement sur le Pacifique !
Je prends la voiture et roule quelques centaines de mètres vers l’est jusqu’à l’embouchure de la Elwha River. J’adore ces endroits où se mêlent eau douce et eau salée, avec leurs bancs de sables ou de galets et leurs inévitables colonies d’oiseaux.
J’aperçois de loin la maison coincée entre montagnes et océan. Ce coin est décidément très beau.
Rencontre incongrue avec une dame qui promène son chien en se rééduquant (podomètre à l’appui !), qui me déclare son amour pour la France, Baudelaire et les Fleurs du Mal en quelques minutes de conversation.