11-13 San Cristobal et route vers Calakmul (18-20 avril 2011)

Après un petit déjeuner à l'hôtel, on file au parking qui se trouve très loin de l'hôtel pour prendre les baskets, chapeaux, pour aller visiter la ville. On n'a plus l'habitude de la fraîcheur, qu'est-ce que ça fait du bien. La ville est à 2100 m d'altitude. Enfin au fur et à mesure de la journée ça chauffe, et on est en t-shirt, donc il fait frais mais pas excessivement.

On visite l'église principale de la ville qui est décorée pour Pâques. Il y a beaucoup de monde maintenant dans la ville. On visite les marchés qui n'en finissent pas. Il y a de l'artisanat local mais aussi le même textile qu'au Pérou et/ou Argentine. On en profite pour acheter des souvenirs.

A un moment je commence à avoir des grattouilles dans les jambes. En tapant sur mon pantalon, je me rends compte qu'une fourmi est montée et m'a piqué.

Les toits de notre hôtel.

On va visiter de musée de l'ambre et du Chiapas, et autres curiosités de ce côté de la ville et... Il pleut même!! je monte quand même au temple de Guadalupe qui se situe près de l'hôtel. On va ensuite manger un spaghetti. Faut dire qu'à part le maïs, il n'y a pas beaucoup de féculents, et je n'ai jamais l'impression d'être rassasié.

Retour à l'hôtel et dodo (hôtel Casa Margarita, du Routard, très bien).

Le 19, nous partons de San Cristobal, malgré la bonne température, vers Chamula, où l'on doit voir de l'artisanat local. Manque de chance, c'est Pâques et les femmes ne tissent pas dans les ateliers mais vendent aujourd'hui, donc pas moyen de les voir.

On se remet en route, direction Palenque pour faire une étape avant de nous rendre à Calakmul. La route est longue et sinueuse comme à l'aller (c'est la même en fait...). On fait une halte à Ocosingo, où je déguste du molé, sans chocolat. Pas de chance pour Nicole, si elle l'avait su, elle en aurait également mangé. On repart, et à la sortie de la ville, on est bloqué 45-60 minutes dans un bouchon, sous le soleil, on ne sait pas ce qui nous a bloqué, mais aucune voiture ne vient dans l'autre sens. Peut-être un accident ou une manifestation. Ca chauffe.

Mis à part les enfants qui tendent des cordes devant les voitures pour les arrêter et essayer de vendre des fruits, nous avons eu droit à la version adulte, ce qui est de suite moins rassurant: au lieu de tendre une corde, un groupe d'adultes lancent de chaque côté de la route une planche cloutée pour vous forcer à vous arrêter et puis il y a le passage à la tirelire pour passer, et nous transmettent un papier avec des revendications socialistes.. C'est flippant, mais on est passé, pour pas cher.

On arrive finalement à Palenque sous la brume, où on tourne pour trouver un hôtel. Finalement on prendra l'hôtel Palenque sur le Zocalo, avec piscine et air co qui ne fonctionne que à fond!! Je vais me baigner (j'apprends que les bananiers ne donnent qu'une fois des bananes) puis on va manger... C'est la fiesta dehors, mais on a quand même une bonne nuit.

Petit déjeuner où on doit payer pour avoir des toasts supplémentaires puis départ vers Escarcega et Xpujil sur une route rectiligne et facile (pas de topé). On retrouve l'hôtel où Nicole est déjà venue pour sa recherche.

Le lendemain, c'est Calakmul.