Perles poétiques de FRED


1) MAHINA : une ORGIE de COULEURS, une DÉBAUCHE de SENTEURS (P3)


2) INCAPABLE de TOURNER le DOS au SOLEIL qui ÉMERGE de la NUIT

De l'OCÉAN, des TÉNÈBRES au JOUR, une nouvelle CRÉATION (P3)


3) TOUT est relativement à l'ENVERS et POURTANT tellement SUBLIME (P3)


4) Le PARADIS TERRESTRE devrait être dans une COCOTERAIE ! (P5)


5) SPECTACLE grandiose : VOIR et ENTENDRE la MER qui au LOIN

GROGNE et RUGIT, se RUANT et se DÉCHIRANT sur le CORAIL; c’est l’ENFER

Sous un CIEL d’un BLEU impossible, le LAGON d’une LIMPIDITÉ extrême…

Un des CONTRASTES sublimes de la CRÉATION (P7)


6) La MER et le CORAIL reflètent la LUNE, les COCOTIERS en VALSE de NUIT.

Les SILHOUETTES des CHAUMIÈRES faiblement ÉCLAIRÉES.

Depuis le MATIN, un VOYAGE encore PLUS dans le TEMPS que dans l’ESPACE.

Non seulement DÉPAYSANT mais DÉPHASANT. (P10)


7) La première NUIT à MAKEMO est bien remplie mais pas par le SOMMEIL.

À L’INTÉRIEUR, le « SERPENTIN » fumeux ÉLOIGNE les PETITES et MOYENNES « BIBITTES »

DEHORS, un CONCERTO pour COQS, CHIENS et CHOEURS se CHICANANT les SOLOS SOUTENUS,

comme ORCHESTRE, par la MER qui EXPLOSE, se brisant sur le RÉCIF,

CONCERT qui DÉBUTE vers MINUIT pour DURER jusqu’au MATIN (P11)


8) Les COCOTIERS omniprésents, ROIS et MAÎTRES du TERRITOIRE

Se DÉHANCHENT langoureusement, CRINIÈRES au VENT

On DIRAIT les « BALLETS RUSSES » dans une CHORÉGRAPHIE de SCHÉHÉRAZADE (P11)


9) Au SOIR d’une PREMIÈRE JOURNÉE complète sur un ATOLL en POLYNÉSIE

Les PIEDS sur le CORAIL brut, SUBMERGÉS par les EAUX de l’OCÉAN et du LAGON

Sous des CIEUX d’ENCRE pourtant BLANCS laiteux d’ÉTOILES

Où SIÈGE comme une REINE la LUNE en son PREMIER CROISSANT

Nous allons DORMIR quelque part entre TERRE, CIEL et MER… (P11)


10) La LUNE « couraille » entre NUAGES comme un STROBOSCOPE de DISCO (P12)


11) Comme à chaque SOIR, on IGNORE si et quand on s’ENDORT

Les PAUMOTU foncés, les DANSES et TAM-TAM « infernaux », le CORAIL bleuté

L’OCÉAN rageur, le calme LAGON, les ANIMAUX hargneux

La LUNE et les étoiles COMPLICES…C’est VRAI ou un RÊVE ???

Où PLACER la BARRIÈRE entre la RÉALITÉ, le MIRAGE, le SONGE ?? (P12)


12) La FOULE se RETIRE en même TEMPS que l’ÉLECTRICITÉ est COUPÉE

PERSONNELLEMENT, je suis VIRÉ…IVRE sans PUNCH

IVRE d’ÉMOTIONS d’un genre INCONNU à DATE pas FACILE à DÉCRIRE

Un étrange MÉLANGE de JOIE délirante et AMERTUME d’IMPUISSANCE (P13)


13) Comment EXPLIQUER cet « ENSORCELLEMENT » ?

QUESTION qui m’HABITE encore après TANT d’ANNÉES

Comme si j’avais OUBLIÉ sur cet ATOLL un objet PRÉCIEUX qui me MANQUE

Comme un VACCIN que j’ai dans le CORPS pour… TOUJOURS ?

POURTANT on a CONNU des MOMENTS plutôt PÉNIBLES mais OUBLIÉS (P14)


14) Le ROULEMENT des TAM-TAMS, le TAMURE échevelé s’ESTOMPENT dans la NUIT

Au LOIN, la MER s’ÉCLATE en COGNANT le BANC de CORAIL

Je TROQUERAIS donc mon GRABAT, ma CABINE pour un COIN sur le PONT

En PLEIN AIR pour VOIR le CIEL AUSTRAL, la LUNE, la CROIX du SUD…

Je m’ENDORS tout EUPHORIQUE de VIVRE une AVENTURE aussi FASCINANTE (P15)


15) FAUT s’ARRACHER à la NUIT d’une SPLENDEUR invraisemblable

On se SURPREND à se RÉPÉTER tout bas : « Ça S’PEUT PAS! »

La PLEINE LUNE darde sur la MER, le LAGON, le CORAIL de l’ATOLL

Une PALETTE de TEINTES, de DEMI-TONS…I N E X P R I M A B L E !

L’OCÉAN rage contre le RÉCIF à portée d’OREILLES

Les COCOTIERS et leurs OMBRES se TRÉMOUSSENT, échevelés, CRINIÈRES au VENT

Des SILHOUETTES se GLISSENT sur le CORAIL blanc bleuté de la PLAGE

Je CROIS même « entendre » BRILLER et FILER les ÉTOILES

Des ABOIEMENTS nous SORTENT de notre HYPNOSE sinon on DÉCOLLAIT (P20)


16) Je me SENS comme une FAUSSE NOTE dans un TUTTI d’ORCHESTRE (P20)


17) ICI, je VOUDRAIS être POÈTE inspiré pour ÉCRIRE et DÉCRIRE adéquatement

Le SPECTACLE le plus extraordinairement MERVEILLEUX jamais CONTEMPLÉ (P20)


18) On reste MUETS, comme FIGÉS, dans l’INFINI qui nous ENVELOPPE

Dans le CŒUR et la TÊTE, « ça » se BOUSCULE :

Le PSAUME 18 : « Les CIEUX nous PARLENT de la GLOIRE de DIEU! »… (P20)


19) On se SENT si PETITS et si GRANDS! - Des « POUSSIÈRES d’ÉTOILES » ! (P20)


20) Sous un « CIEL CLOUTÉ d’ÉTOILES » qui, comme des COURTISANES

ENCADRENT la LUNE leur REINE (P21)


21) La MER sous les ASTRES : de l’ARGENT qui BOUGE

Le CIEL : un immense ÉCRIN de DIAMANTS

Les DEUX se REJOIGNENT à l’INFINI dans un divin MARIAGE

Duquel NAISSENT les plus sublimes TRÉSORS célestes

Ces deux INFINIS provoquent un lourd SENTIMENT de NÉANT

Une SENSATION d’INFINIMENT PETIT, une fine POUSSIÈRE

Pourtant PARTIE INTÉGRANTE et PENSANTE d’un même COSMOS (P21)


22) LE SOLEIL, en PLEIN midi, EMBRASE littéralement l’ATMOSPHÈRE

Les doux ALIZÉS ne PARVIENNENT pas à l’AMORTIR (P22)


23) Le SPECTACLE, de LUI-MÊME, nous IMPOSE le SILENCE

Et AUJOURD’HUI, seulement VOULOIR le TRADUIRE en des MOTS

C’est comme TRAFIQUER du SACRÉ

SEULS le SOUVENIR, l’IMAGINATION et…ENCORE ! (P24)


24) Le SOLEIL, comme une ORANGE géante, ÉMERGE de l’OCÉAN

EFFET du MIRAGE : il se SECOUE pour se SÈCHER

ÉCLABOUSSE le CIEL et la MER, superbe BARBOUILLAGE de TITAN

MAGIQUEMENT il DÉTEINT sur TOUT ce qu’IL peut ATTRAPER

JOUR tout NEUF ! Une CRÉATION nouvelle ! C’est DIMANCHE ! (P25)


25) PLUS on AVANCE dans l’OCÉAN et PLUS le SPECTACLE devient STUPÉFIANT

BALLET féerique, CHORÉGRAPHIE extravagante, INVITATION à la DANSE

TOURBILLON d’ÊTRES fabuleux dans un AQUARIUM de GÉANTS (P25)


26) Notre misérable GOÉLETTE, sous la BAGUETTE d'une FÉE des ONDES

Se MÉTAMORPHOSE en PAQUEBOT de CROISIÈRE haut-de-gamme

Sur une MER qui FRISSONNE à PEINE, sous un CIEL infiniment BLEU

FRÔLÉE par les ALIZÉS tout DOUX

Le SOLEIL baissant TAPE moins DUR… De la pure FÉLICITÉ ! (P26)


27) Le SOLEIL nous DÉVISAGE; un dernier CLIN d’ŒIL

Son « CHANT du CYGNE », son DERNIER « TOUR de PISTE », sa « SORTIE de SCÈNE »

Aussi REMARQUÉE et REMARQUABLE que son ENTRÉE du MATIN

On a d’YEUX que pour ce dramatique TOMBER de RIDEAU l (P26)


28 ) Un théâtral LEVER de RIDEAU ! L’ENTRÉE d’une MAJESTÉ !

La LUNE ! Une REINE qui DÉCIDE de RATTRAPER le SOLEIL, son ROI, pour la NUIT ?

Avant qu’il se NOIE tout au BOUT de l’INFINI ? Et LUI, Il l’ATTEND ?

On DIRAIT bien : Il DÉPLOIE ses ATOURS les plus AGUICHANTS

DRAPÉ dans les JAUNES, les ORANGÉS, les ROUGES et leurs DÉGRADÉS

DRAPERIES dont les pans TOMBENT et DÉTEIGNENT dans la MER

Longue TRAÎNE déroulée jusqu’à l’autre BOUT de l’INFINI

PASSANT sous nos PIEDS, une INVITATION jusqu’à LUI (P26)


29) La LUNE, la REINE, plus DISCRÈTE que le ROI, le SOLEIL

Moins FLAMBOYANTE mais pas moins FÉERIQUE

ENROBÉE de PASTEL jouant dans le ROSE – LILAS - PERLE - JADE – LAVANDE

DÉLAYÉ avec GRAND ART dans les EAUX de l’OCÉAN…

Qui REMPORTE ce CONCOURS de CHARME, le SOLEIL ou la LUNE ?

« EX AEQUO ! » - Tous les DEUX sur la HAUTE MARCHE du PODIUM

Un DUO, deux VIRTUOSES vertigineux qui se COMPLÈTENT excellemment (P26)


30) Un SOIR dans le PARADIS TERRESTRE…sur la MER (P26)


31) Le MOTEUR a REPRIS son SOUFFLE et nous AUSSI

PÉTARADE plus MÉLODIEUSE qu’une SONATE de MOZART (P28)


32) Une très haute VAGUE nous CHARGE comme un TAUREAU enragé (P28)


33) Le FIRMAMENT, la MER, le CORAIL, le LAGON, les COULEURS, les ODEURS…

TOUT dépasse en INTENSITÉ le déjà VU-VÉCU-HUMÉ-RESSENTI en POLYNÉSIE

Ne MANQUENT plus qu'ADAM et ÈVE avant le… « PÉCHÉ »

Et nous VOILÀ au PARADIS TERRESTRE (P30)


34) VILLA et EMPLACEMENT absolument FÉÉRIQUES, un « cinq ÉTOILES »

Un BIJOU rutilant serti de CORAIL beige ROSÉ

POSÉ dans un ÉCRIN de COCOTIERS langoureux

FLOTTANT entre les BLEUS du CIEL et les VERTS du LAGON (P32)


35) Une CONSOLATION : en AVANT, le SOLEIL COUCHANT

LÀ où se FUSIONNENT l’OCÉAN et le CIEL

Le RIDEAU qui TOMBE, le FINALE d’un CHEF-d’ŒUVRE :

Le SOLEIL qui s’ABIME

« NOYÉ dans son SANG qui se FIGE » (A. de MUSSET)

SUIVI aussitôt d’une autre FÉÉRIE : la NUIT

Déjà VÉNUS, la PLANÈTE brillante comme une ÉTOILE

L’ÉTOILE du BERGER, la PREMIÈRE, le SOIR, à S’ALLUMER

La DERNIÈRE, le MATIN, à S’ÉTEINDRE (P34)


36) TAHITI est pour NOUS, la BEAUTÉ éblouissante

Qui ne CESSE de nous SÉDUIRE

DEPUIS notre RETOUR des TUAMOTU

TAHITI est MAINTENANT pour NOUS

La gentille COPINE qui HÉBERGE (P38)


37) Je REVOIS, toujours ÉBLOUI

Le BLEU surprenant du FIRMAMENT

On IMAGINE qu’IL va s’OUVRIR

Pour nous laisser « VOIR » le BON DIEU… (P45)


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