Perles poétiques de FRED
2) INCAPABLE de TOURNER le DOS au SOLEIL qui ÉMERGE de la NUIT
2) INCAPABLE de TOURNER le DOS au SOLEIL qui ÉMERGE de la NUIT
5) SPECTACLE grandiose : VOIR et ENTENDRE la MER qui au LOIN
5) SPECTACLE grandiose : VOIR et ENTENDRE la MER qui au LOIN
GROGNE et RUGIT, se RUANT et se DÉCHIRANT sur le CORAIL; c’est l’ENFER
GROGNE et RUGIT, se RUANT et se DÉCHIRANT sur le CORAIL; c’est l’ENFER
Sous un CIEL d’un BLEU impossible, le LAGON d’une LIMPIDITÉ extrême…
Sous un CIEL d’un BLEU impossible, le LAGON d’une LIMPIDITÉ extrême…
6) La MER et le CORAIL reflètent la LUNE, les COCOTIERS en VALSE de NUIT.
6) La MER et le CORAIL reflètent la LUNE, les COCOTIERS en VALSE de NUIT.
Les SILHOUETTES des CHAUMIÈRES faiblement ÉCLAIRÉES.
Les SILHOUETTES des CHAUMIÈRES faiblement ÉCLAIRÉES.
Depuis le MATIN, un VOYAGE encore PLUS dans le TEMPS que dans l’ESPACE.
Depuis le MATIN, un VOYAGE encore PLUS dans le TEMPS que dans l’ESPACE.
À L’INTÉRIEUR, le « SERPENTIN » fumeux ÉLOIGNE les PETITES et MOYENNES « BIBITTES »
À L’INTÉRIEUR, le « SERPENTIN » fumeux ÉLOIGNE les PETITES et MOYENNES « BIBITTES »
DEHORS, un CONCERTO pour COQS, CHIENS et CHOEURS se CHICANANT les SOLOS SOUTENUS,
DEHORS, un CONCERTO pour COQS, CHIENS et CHOEURS se CHICANANT les SOLOS SOUTENUS,
comme ORCHESTRE, par la MER qui EXPLOSE, se brisant sur le RÉCIF,
comme ORCHESTRE, par la MER qui EXPLOSE, se brisant sur le RÉCIF,
8) Les COCOTIERS omniprésents, ROIS et MAÎTRES du TERRITOIRE
8) Les COCOTIERS omniprésents, ROIS et MAÎTRES du TERRITOIRE
Se DÉHANCHENT langoureusement, CRINIÈRES au VENT
Se DÉHANCHENT langoureusement, CRINIÈRES au VENT
9) Au SOIR d’une PREMIÈRE JOURNÉE complète sur un ATOLL en POLYNÉSIE
9) Au SOIR d’une PREMIÈRE JOURNÉE complète sur un ATOLL en POLYNÉSIE
Les PIEDS sur le CORAIL brut, SUBMERGÉS par les EAUX de l’OCÉAN et du LAGON
Les PIEDS sur le CORAIL brut, SUBMERGÉS par les EAUX de l’OCÉAN et du LAGON
Sous des CIEUX d’ENCRE pourtant BLANCS laiteux d’ÉTOILES
Sous des CIEUX d’ENCRE pourtant BLANCS laiteux d’ÉTOILES
Où SIÈGE comme une REINE la LUNE en son PREMIER CROISSANT
Où SIÈGE comme une REINE la LUNE en son PREMIER CROISSANT
11) Comme à chaque SOIR, on IGNORE si et quand on s’ENDORT
11) Comme à chaque SOIR, on IGNORE si et quand on s’ENDORT
Les PAUMOTU foncés, les DANSES et TAM-TAM « infernaux », le CORAIL bleuté
Les PAUMOTU foncés, les DANSES et TAM-TAM « infernaux », le CORAIL bleuté
L’OCÉAN rageur, le calme LAGON, les ANIMAUX hargneux
L’OCÉAN rageur, le calme LAGON, les ANIMAUX hargneux
La LUNE et les étoiles COMPLICES…C’est VRAI ou un RÊVE ???
La LUNE et les étoiles COMPLICES…C’est VRAI ou un RÊVE ???
12) La FOULE se RETIRE en même TEMPS que l’ÉLECTRICITÉ est COUPÉE
12) La FOULE se RETIRE en même TEMPS que l’ÉLECTRICITÉ est COUPÉE
PERSONNELLEMENT, je suis VIRÉ…IVRE sans PUNCH
PERSONNELLEMENT, je suis VIRÉ…IVRE sans PUNCH
IVRE d’ÉMOTIONS d’un genre INCONNU à DATE pas FACILE à DÉCRIRE
IVRE d’ÉMOTIONS d’un genre INCONNU à DATE pas FACILE à DÉCRIRE
13) Comment EXPLIQUER cet « ENSORCELLEMENT » ?
13) Comment EXPLIQUER cet « ENSORCELLEMENT » ?
QUESTION qui m’HABITE encore après TANT d’ANNÉES
QUESTION qui m’HABITE encore après TANT d’ANNÉES
Comme si j’avais OUBLIÉ sur cet ATOLL un objet PRÉCIEUX qui me MANQUE
Comme si j’avais OUBLIÉ sur cet ATOLL un objet PRÉCIEUX qui me MANQUE
Comme un VACCIN que j’ai dans le CORPS pour… TOUJOURS ?
Comme un VACCIN que j’ai dans le CORPS pour… TOUJOURS ?
14) Le ROULEMENT des TAM-TAMS, le TAMURE échevelé s’ESTOMPENT dans la NUIT
14) Le ROULEMENT des TAM-TAMS, le TAMURE échevelé s’ESTOMPENT dans la NUIT
Au LOIN, la MER s’ÉCLATE en COGNANT le BANC de CORAIL
Au LOIN, la MER s’ÉCLATE en COGNANT le BANC de CORAIL
Je TROQUERAIS donc mon GRABAT, ma CABINE pour un COIN sur le PONT
Je TROQUERAIS donc mon GRABAT, ma CABINE pour un COIN sur le PONT
En PLEIN AIR pour VOIR le CIEL AUSTRAL, la LUNE, la CROIX du SUD…
En PLEIN AIR pour VOIR le CIEL AUSTRAL, la LUNE, la CROIX du SUD…
15) FAUT s’ARRACHER à la NUIT d’une SPLENDEUR invraisemblable
15) FAUT s’ARRACHER à la NUIT d’une SPLENDEUR invraisemblable
On se SURPREND à se RÉPÉTER tout bas : « Ça S’PEUT PAS! »
On se SURPREND à se RÉPÉTER tout bas : « Ça S’PEUT PAS! »
La PLEINE LUNE darde sur la MER, le LAGON, le CORAIL de l’ATOLL
La PLEINE LUNE darde sur la MER, le LAGON, le CORAIL de l’ATOLL
Une PALETTE de TEINTES, de DEMI-TONS…I N E X P R I M A B L E !
Une PALETTE de TEINTES, de DEMI-TONS…I N E X P R I M A B L E !
L’OCÉAN rage contre le RÉCIF à portée d’OREILLES
L’OCÉAN rage contre le RÉCIF à portée d’OREILLES
Les COCOTIERS et leurs OMBRES se TRÉMOUSSENT, échevelés, CRINIÈRES au VENT
Les COCOTIERS et leurs OMBRES se TRÉMOUSSENT, échevelés, CRINIÈRES au VENT
Des SILHOUETTES se GLISSENT sur le CORAIL blanc bleuté de la PLAGE
Des SILHOUETTES se GLISSENT sur le CORAIL blanc bleuté de la PLAGE
Je CROIS même « entendre » BRILLER et FILER les ÉTOILES
Je CROIS même « entendre » BRILLER et FILER les ÉTOILES
17) ICI, je VOUDRAIS être POÈTE inspiré pour ÉCRIRE et DÉCRIRE adéquatement
17) ICI, je VOUDRAIS être POÈTE inspiré pour ÉCRIRE et DÉCRIRE adéquatement
18) On reste MUETS, comme FIGÉS, dans l’INFINI qui nous ENVELOPPE
18) On reste MUETS, comme FIGÉS, dans l’INFINI qui nous ENVELOPPE
Dans le CŒUR et la TÊTE, « ça » se BOUSCULE :
Dans le CŒUR et la TÊTE, « ça » se BOUSCULE :
20) Sous un « CIEL CLOUTÉ d’ÉTOILES » qui, comme des COURTISANES
20) Sous un « CIEL CLOUTÉ d’ÉTOILES » qui, comme des COURTISANES
21) La MER sous les ASTRES : de l’ARGENT qui BOUGE
21) La MER sous les ASTRES : de l’ARGENT qui BOUGE
Le CIEL : un immense ÉCRIN de DIAMANTS
Le CIEL : un immense ÉCRIN de DIAMANTS
Les DEUX se REJOIGNENT à l’INFINI dans un divin MARIAGE
Les DEUX se REJOIGNENT à l’INFINI dans un divin MARIAGE
Duquel NAISSENT les plus sublimes TRÉSORS célestes
Duquel NAISSENT les plus sublimes TRÉSORS célestes
Ces deux INFINIS provoquent un lourd SENTIMENT de NÉANT
Ces deux INFINIS provoquent un lourd SENTIMENT de NÉANT
Une SENSATION d’INFINIMENT PETIT, une fine POUSSIÈRE
Une SENSATION d’INFINIMENT PETIT, une fine POUSSIÈRE
22) LE SOLEIL, en PLEIN midi, EMBRASE littéralement l’ATMOSPHÈRE
22) LE SOLEIL, en PLEIN midi, EMBRASE littéralement l’ATMOSPHÈRE
23) Le SPECTACLE, de LUI-MÊME, nous IMPOSE le SILENCE
23) Le SPECTACLE, de LUI-MÊME, nous IMPOSE le SILENCE
Et AUJOURD’HUI, seulement VOULOIR le TRADUIRE en des MOTS
Et AUJOURD’HUI, seulement VOULOIR le TRADUIRE en des MOTS
C’est comme TRAFIQUER du SACRÉ
C’est comme TRAFIQUER du SACRÉ
24) Le SOLEIL, comme une ORANGE géante, ÉMERGE de l’OCÉAN
24) Le SOLEIL, comme une ORANGE géante, ÉMERGE de l’OCÉAN
EFFET du MIRAGE : il se SECOUE pour se SÈCHER
EFFET du MIRAGE : il se SECOUE pour se SÈCHER
ÉCLABOUSSE le CIEL et la MER, superbe BARBOUILLAGE de TITAN
ÉCLABOUSSE le CIEL et la MER, superbe BARBOUILLAGE de TITAN
MAGIQUEMENT il DÉTEINT sur TOUT ce qu’IL peut ATTRAPER
MAGIQUEMENT il DÉTEINT sur TOUT ce qu’IL peut ATTRAPER
25) PLUS on AVANCE dans l’OCÉAN et PLUS le SPECTACLE devient STUPÉFIANT
25) PLUS on AVANCE dans l’OCÉAN et PLUS le SPECTACLE devient STUPÉFIANT
BALLET féerique, CHORÉGRAPHIE extravagante, INVITATION à la DANSE
BALLET féerique, CHORÉGRAPHIE extravagante, INVITATION à la DANSE
26) Notre misérable GOÉLETTE, sous la BAGUETTE d'une FÉE des ONDES
26) Notre misérable GOÉLETTE, sous la BAGUETTE d'une FÉE des ONDES
Se MÉTAMORPHOSE en PAQUEBOT de CROISIÈRE haut-de-gamme
Se MÉTAMORPHOSE en PAQUEBOT de CROISIÈRE haut-de-gamme
Sur une MER qui FRISSONNE à PEINE, sous un CIEL infiniment BLEU
Sur une MER qui FRISSONNE à PEINE, sous un CIEL infiniment BLEU
FRÔLÉE par les ALIZÉS tout DOUX
FRÔLÉE par les ALIZÉS tout DOUX
27) Le SOLEIL nous DÉVISAGE; un dernier CLIN d’ŒIL
27) Le SOLEIL nous DÉVISAGE; un dernier CLIN d’ŒIL
Son « CHANT du CYGNE », son DERNIER « TOUR de PISTE », sa « SORTIE de SCÈNE »
Son « CHANT du CYGNE », son DERNIER « TOUR de PISTE », sa « SORTIE de SCÈNE »
Aussi REMARQUÉE et REMARQUABLE que son ENTRÉE du MATIN
Aussi REMARQUÉE et REMARQUABLE que son ENTRÉE du MATIN
28 ) Un théâtral LEVER de RIDEAU ! L’ENTRÉE d’une MAJESTÉ !
28 ) Un théâtral LEVER de RIDEAU ! L’ENTRÉE d’une MAJESTÉ !
La LUNE ! Une REINE qui DÉCIDE de RATTRAPER le SOLEIL, son ROI, pour la NUIT ?
La LUNE ! Une REINE qui DÉCIDE de RATTRAPER le SOLEIL, son ROI, pour la NUIT ?
Avant qu’il se NOIE tout au BOUT de l’INFINI ? Et LUI, Il l’ATTEND ?
Avant qu’il se NOIE tout au BOUT de l’INFINI ? Et LUI, Il l’ATTEND ?
On DIRAIT bien : Il DÉPLOIE ses ATOURS les plus AGUICHANTS
On DIRAIT bien : Il DÉPLOIE ses ATOURS les plus AGUICHANTS
DRAPÉ dans les JAUNES, les ORANGÉS, les ROUGES et leurs DÉGRADÉS
DRAPÉ dans les JAUNES, les ORANGÉS, les ROUGES et leurs DÉGRADÉS
DRAPERIES dont les pans TOMBENT et DÉTEIGNENT dans la MER
DRAPERIES dont les pans TOMBENT et DÉTEIGNENT dans la MER
Longue TRAÎNE déroulée jusqu’à l’autre BOUT de l’INFINI
Longue TRAÎNE déroulée jusqu’à l’autre BOUT de l’INFINI
29) La LUNE, la REINE, plus DISCRÈTE que le ROI, le SOLEIL
29) La LUNE, la REINE, plus DISCRÈTE que le ROI, le SOLEIL
Moins FLAMBOYANTE mais pas moins FÉERIQUE
Moins FLAMBOYANTE mais pas moins FÉERIQUE
ENROBÉE de PASTEL jouant dans le ROSE – LILAS - PERLE - JADE – LAVANDE
ENROBÉE de PASTEL jouant dans le ROSE – LILAS - PERLE - JADE – LAVANDE
DÉLAYÉ avec GRAND ART dans les EAUX de l’OCÉAN…
DÉLAYÉ avec GRAND ART dans les EAUX de l’OCÉAN…
Qui REMPORTE ce CONCOURS de CHARME, le SOLEIL ou la LUNE ?
Qui REMPORTE ce CONCOURS de CHARME, le SOLEIL ou la LUNE ?
« EX AEQUO ! » - Tous les DEUX sur la HAUTE MARCHE du PODIUM
« EX AEQUO ! » - Tous les DEUX sur la HAUTE MARCHE du PODIUM
31) Le MOTEUR a REPRIS son SOUFFLE et nous AUSSI
31) Le MOTEUR a REPRIS son SOUFFLE et nous AUSSI
33) Le FIRMAMENT, la MER, le CORAIL, le LAGON, les COULEURS, les ODEURS…
33) Le FIRMAMENT, la MER, le CORAIL, le LAGON, les COULEURS, les ODEURS…
TOUT dépasse en INTENSITÉ le déjà VU-VÉCU-HUMÉ-RESSENTI en POLYNÉSIE
TOUT dépasse en INTENSITÉ le déjà VU-VÉCU-HUMÉ-RESSENTI en POLYNÉSIE
Ne MANQUENT plus qu'ADAM et ÈVE avant le… « PÉCHÉ »
Ne MANQUENT plus qu'ADAM et ÈVE avant le… « PÉCHÉ »
34) VILLA et EMPLACEMENT absolument FÉÉRIQUES, un « cinq ÉTOILES »
34) VILLA et EMPLACEMENT absolument FÉÉRIQUES, un « cinq ÉTOILES »
Un BIJOU rutilant serti de CORAIL beige ROSÉ
Un BIJOU rutilant serti de CORAIL beige ROSÉ
POSÉ dans un ÉCRIN de COCOTIERS langoureux
POSÉ dans un ÉCRIN de COCOTIERS langoureux
35) Une CONSOLATION : en AVANT, le SOLEIL COUCHANT
35) Une CONSOLATION : en AVANT, le SOLEIL COUCHANT
LÀ où se FUSIONNENT l’OCÉAN et le CIEL
LÀ où se FUSIONNENT l’OCÉAN et le CIEL
Le RIDEAU qui TOMBE, le FINALE d’un CHEF-d’ŒUVRE :
Le RIDEAU qui TOMBE, le FINALE d’un CHEF-d’ŒUVRE :
Le SOLEIL qui s’ABIME
Le SOLEIL qui s’ABIME
« NOYÉ dans son SANG qui se FIGE » (A. de MUSSET)
« NOYÉ dans son SANG qui se FIGE » (A. de MUSSET)
SUIVI aussitôt d’une autre FÉÉRIE : la NUIT
SUIVI aussitôt d’une autre FÉÉRIE : la NUIT
Déjà VÉNUS, la PLANÈTE brillante comme une ÉTOILE
Déjà VÉNUS, la PLANÈTE brillante comme une ÉTOILE
L’ÉTOILE du BERGER, la PREMIÈRE, le SOIR, à S’ALLUMER
L’ÉTOILE du BERGER, la PREMIÈRE, le SOIR, à S’ALLUMER
36) TAHITI est pour NOUS, la BEAUTÉ éblouissante
36) TAHITI est pour NOUS, la BEAUTÉ éblouissante
Qui ne CESSE de nous SÉDUIRE
Qui ne CESSE de nous SÉDUIRE
DEPUIS notre RETOUR des TUAMOTU
DEPUIS notre RETOUR des TUAMOTU
TAHITI est MAINTENANT pour NOUS
TAHITI est MAINTENANT pour NOUS
37) Je REVOIS, toujours ÉBLOUI
37) Je REVOIS, toujours ÉBLOUI
Le BLEU surprenant du FIRMAMENT
Le BLEU surprenant du FIRMAMENT
On IMAGINE qu’IL va s’OUVRIR
On IMAGINE qu’IL va s’OUVRIR