Et c'est reparti pour une journée sur le vélo avec le col de Peyresourde, de Menté et du Portet d'Aspet comme objectifs. Cette fois-ci le départ est difficile. Il fait frais et la fatigue nous lasse. Heureusement dès les premiers kilomètres un couple en vélo (chacun le sien) nous double. Que des cyclistes nous double, OK. Mais une femme sur un VTC sans sacoches... Mon instinct de mâle est affecté. Roxana n'a pas ce problème mais elle n'aime pas être doublé non plus. Donc on se met derrière eux. Arrivé au pied du col de Peyresourde, on les double. Evidement quand on fait les malins, faut assurer après. Donc on a monté le col à fond. Heureusement pour nous, la concurrence ne fut pas rude. On arrivera en haut bien avant elle. Son mari l'a lâchée pour nous rattraper sur la fin. Une fois en haut, on a pu discuté un peu avec lui le temps d'attendre sa femme. Il venait de faire le grand raid des Pyrénées. Chapeau. (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une épreuve récente de trail qui se veut devenir concurrente du mondialement reconnu Ultra Trail du Mont-Blanc). Et nous voici dans la descente vers Luchon, pour un passage éclair sur la Haute-Garonne. Après une "collation" en boulangerie, on descend la vallée direction Saint Béat. On évite ainsi le Portillon que nous avions déjà grimpé. Il est l'heure de manger et on s'arrête donc tout près de Saint Béat, au lac de Géry. Cela cause un petit détour mais le restaurant est très convivial avec en décor quelques poneys . Quand on commande les truites, le serveur nous fait remarqué qu'il faut aller les pêcher. On le regarde en rigolant et on lui fait remarquer qu'on n'est pas prêt de manger car on ne sait pas pêcher. Croyant à une simple blague au début, j'étais loin de m'imaginer qu'il fallait réellement aller les pêcher. Heureusement il s'en est chargé et a donc attrapé les truites sous nos yeux. Je sais pas si on peut faire plus frais... Et puis le staff est très sympa. Un lieu que nous conseillons. En tout cas, ça nous change du restaurant d'hier soir... On est bien mieux là!
Vue depuis le col de Peyresourde sur le Val Louron d'Azet
Vue depuis le col de Peyresourde sur la vallée de Luchon
Au restaurant du lac de Géry
On repart sur la route une fois la digestion un peu terminé. En effet le col de Menté attaque d'ici un kilomètre et comme on le connaît, on sait à quoi on va avoir à faire : un col très difficile avec ses 10kms à 9.1% de moyenne. Pour compléter le dessin, il fait très chaud et ce col possède très peu d'ombre. Bref, ça va être un moment de bonheur! Et les prédictions se sont révélées bonnes. De la pente et de la chaleur! C'est non sans mal qu'on arrive au sommet où nous faisons une halte méritée au bar de l'auberge afin de nous rafraîchir. 16h s'approche et il faut partir. On décide de passer le Portet d'Aspet et de dormir dans un coin sympa dans la descente (on n'oublie pas le jour de repos que nous souhaitons). Pour cela, on commence donc par descendre Menté en récupérant au maximum. Comme le Menté, on connaît le Portet d'Aspet. Le début tout du moins, car un mois plus tôt, on avait pu faire que la moitié et faire demi-tour (on avait fait un petit tour Aspet-Col des Ares-Saint-Béat-Col de Menté-Aspet). Donc on se méfie manière que ça ne se reproduise pas. Il faut savoir qu'en venant du Menté, le Portet d'Aspet n'est pas très long (4 kms), mais possède une rampe à 17%! Donc même si on l'a franchi, faut pouvoir continuer les 2-3kms qu'il reste derrière. C'est donc avec un état d'esprit décidé que nous entamons la montée. C'est la dernière de la journée, on a déjà pas mal de col, on va pas mettre pied à terre sur une montée de 4kms! Motivés comme tout (et un peu bêtes aussi), on monte aussi fort qu'on peut. Nous voilà arrivés en haut, crevés mais fier de ne pas s'être arrêtés comme la dernière fois! On peut maintenant redescendre tranquillement. On a quitté la Haute-Garonne après ce bref passage de quelques heures et on est maintenant en Ariège à la recherche d'un hébergement pour la nuit. Si ça nous plaît, on y restera le lendemain. D'ailleurs faudrait que ça nous plaise, car la journée de repos sera la bienvenue. Premier village, Portet d'Aspet : bof et il semble qu'il n'y a rien pour dormir. Deuxième village, Saint Lary (à ne pas confondre avec Saint Lary Soulan, la station de ski), village sympa et il y a une auberge! On est bien accueilli et on établit notre halte ici. On y restera sans hésiter le lendemain... (lire J7 Repos à Saint Lary)